Le Parlement grec a adopté avec 155 voix contre 138 un nouveau plan d’austérité permettant d’économiser 28,4 milliards d’euros sur son budget entre 2012 et 2015, et de réaliser 50 milliards d’euros de cessions et privatisations.
Le vote a eu lieu tandis que des manifestations violentes se déroulaient dans les rues d’Athènes, où règne le chaos le plus total. Les manifestants ont même mis le feu au Ministère des Finances.
Avec ce vote, la Grèce peut désormais compter sur le versement d’une nouvelle tranche du plan de sauvetage.
Un député de l’opposition a voté en faveur des mesures, tandis que parmi les quatre députés membres du Pasok qui avaient menacé de voter contre le plan d’austérité, un seul, Panagiotis Kouroublis, a effectivement voté contre le gouvernement.
Il a été exclu du parti immédiatement après le vote. Son opposition a provoqué un "mini-krach" sur l’euro, qui s’est effondré momentanément.