L’OTAN vient tout juste de prendre possession de son nouveau siège à Bruxelles. Un ensemble futuriste de verre et d’acier qui aurait coûté 1,1 milliard d’euros dont 300 millions dûs à des retards de chantier.
Encore dépourvu d’une partie de ses équipements de communication, le nouveau siège de l’OTAN à Bruxelles a été officiellement remis, clés en main, jeudi à l’Alliance atlantique par la Belgique, maître d’œuvre de l’ouvrage, en présence du président américain Donald Trump. « Je n’ai jamais demandé combien coûtait ce nouveau siège, je refuse de faire ça, mais c’est magnifique », a jugé lors de la cérémonie, sur un ton aigre-doux, l’ancien magnat de l’immobilier. « C’est un quartier général du 21e siècle pour une Alliance du 21e siècle », proclame l’OTAN sur son site internet.
Visibles de loin, les huit ailes effilées du nouveau QG, dont le coût est estimé à 1,1 milliard d’euros, constituent en effet un nouveau repère visuel audacieux. La forme du bâtiment de verre et d’acier – long de 240 mètres, haut de 32 m (7 étages) et large de 45 – évoque deux mains croisées, symbole du lien transatlantique. Elle fait plutôt songer à l’insigne des SS, a commenté la Russie, avec qui l’OTAN entretient des relations tendues.
Morceau du Mur de Berlin et débris du World Trade Center
Sous une coupole de verre, la chancelière allemande Angela Merkel et le président Trump ont dévoilé tour à tour un morceau du Mur de Berlin et un débris du World Trade Center, en souvenir des attentats du 11 septembre 2001 et de la « lutte commune contre le terrorisme », qui pour Donald Trump doit être une « priorité » de l’Alliance.