Dès que ça parle nationalisme, on peut être sûrs de voir surgir de l’agent sioniste antinationaliste (sauf pour son propre camp), avec du point Godwin au bout, et c’est le cas de cet article du journal gratuit 20 Minutes sur le mouvement souverainiste américain QAnon.
« Sur des plateformes comme Vkontakte ou Gab, qui sont des réseaux sociaux sans modération et des repaires de l’antisémitisme ou du nationalisme, ces personnes déjà influençables pourraient s’exposer à des contenus encore plus virulents », s’inquiète Tristan Mendès France.
On savait que le gouvernement français avait besoin d’un terrorisme d’ultradroite, c’est maintenant officiel : QAnon oscille entre mouvement sectaire et mouvance terroriste, surtout depuis la manif dans le Capitole, qui a rendu hystériques les médias mainstream, alors qu’il ne s’agit que d’une réappropriation démocratique des assemblées du peuple – le Congrès et le Sénat – par le peuple. L’Assemblée, oui, mais sans le peuple ! En France aussi, ça risque d’arriver, et ça a failli arriver fin 2018, quand les Gilets jaunes ont commencé à fureter vers les lieux de pouvoir, ou du moins les lieux symboliques. Car le vrai pouvoir n’est pas, pour la France en tout cas, dans les deux Chambres.
C’est l’intellectuelle gauchiste inféodée à tous les réseaux de pouvoir imaginables (sioniste, franc-maçon, féministe, LGBT) qui s’occupe de déballer le discours officiel sur la percée de QAnon en France. Car les oligarques français ont compris au moins une chose, c’est que la mort politique (mille fois) annoncée de Trump inaugure la résurrection d’un nationalisme sans complexes. Et les scènes pré-émeutiques qui ont eu lieu aux États-Unis depuis deux ans, opposant antifas ou Black Lives Matter aux militants trumpistes, soit le peuple américain, sont un avant-goût de la déchirure française à venir. C’est aussi ce que cherche le pouvoir profond, dont le pouvoir ne tient que sur les divisions sociétales.
Qui sont-ils ? Quelles sont leurs revendications et leurs modes d’action ? Comment influencent-ils leurs membres et comment agir contre ? Toutes ces questions seront abordées dans le rapport de cette mission confiée à la fois aux services d’enquête de la police nationale, de la gendarmerie et à la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Si la mouvance QAnon n’est pas la seule spécifiquement visée par ces travaux, des éléments relatifs à ce mouvement devraient figurer au rapport.
Quand on entend la porte-parole de la secte oligarchique qualifier de « mouvement sectaire » tout ce qui s’oppose à elle de manière profonde, on se dit que nos dirigeants ne reculeront devant rien. On est désormais au-delà du mensonge, on est dans la pathologie mentale. Et quand un pouvoir a recours à ce point à la désinformation, qui est une forme de délire, c’est qu’il est très malade.
Question au journal 20 Minutes, comment qualifier le réseau très solidaire des élites constitué des personnalités suivantes : Duhamel, Lang, Kouchner, Cohn-Bendit, Guigou ? Et comment qualifier le réseau des élites américaines constituées des personnalités suivantes : Epstein, Gates, Clinton (Hillary), Clinton (William), Podesta (frères) ? Ces réseaux sont en train de tomber, mais personne dans la presse mainstream n’ose les qualifier de sectes. Pourtant, elles en ont tous les aspects.
En face, QAnon est qualifiée par 20 Minutes de « communauté complotiste selon laquelle Donald Trump aurait pour mission de sauver le monde d’une élite pédo-satanique et de ce qu’ils appellent “l’État profond” ».
Non, rien.
Les membres du groupe « QAnon » doivent-ils être considérés comme appartenant à une mouvance sectaire ? C’est l’analyse esquissée, dimanche dernier, par le ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa. Invitée sur le plateau de l’émission Dimanche en politique, sur France 3, elle a précisé que le groupe complotiste était dans le « viseur » d’une mission d’inspection sur l’émergence de nouveaux groupes sectaires sur le territoire national.
Quelques jours après l’invasion du Capitole par des militants pro-Trump, plusieurs manifestants ont pu être identifiés comme appartenant à la mouvance « QAnon », cette communauté complotiste selon laquelle Donald Trump aurait pour mission de sauver le monde d’une élite pédo-satanique et de ce qu’ils appellent « l’État profond » (« Deep State »). Ce mouvement, qui s’implante « en France par influence des États-Unis », est jugé préoccupant par Marlène Schiappa et le gouvernement, qui devrait recevoir les résultats de ce rapport d’ici la fin du mois de janvier.
@MarleneSchiappa s'inquiète de l'émergence en France de groupes sectaires américains comme les #QAnons. La ministre de la citoyenneté a demandé un rapport sur le sujet.
@letellier_ftv @France3tv #Dimpol pic.twitter.com/Edj6T5T6oq
— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) January 10, 2021
« Cartographier » les dérives sectaires
Lancée à l’initiative de la ministre déléguée il y a « plusieurs mois » de cela, précise le cabinet de Marlène Schiappa, cette mission a pour objet de « cartographier » les dérives sectaires actives en France.
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Des ramifications nombreuses en France
« QActus », « QAnon-FR », « Les DéQodeurs »… Le mouvement profite de nombreuses ramifications lui permettant d’élargir son influence sur le territoire français, et ce principalement par le biais des réseaux sociaux ou des messageries cryptées telles que Telegram.
« Le mouvement est décentralisé et participatif, ce qui le rend très difficile à quantifier, analyse Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’Université de Paris et membre de l’Observatoire du conspirationnisme. De nombreuses têtes de gondoles se font le relais des messages de "Q", cette figure tutélaire anonyme qui poste des messages cryptiques sur des forums alternatifs. »
Selon une enquête fournie, publiée en octobre dernier sur le site de Vice, les théories du mouvement QAnon ont d’abord été relayées aux internautes français par l’entremise d’adeptes québécois.
« Les thèses de QAnon ont pu prendre racine en France car le terrain était fertile, poursuit Vice. Dans un rapport récent, la start-up "anti-fake news" Newsguard rapporte que des membres de groupes Facebook de "gilets jaunes" et de défenseurs de Didier Raoult ont repris des vidéos publiées sur le site de Léonard Sojli », administrateur du groupe « Les DéQodeurs ».
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Schiappa dénonce QAnon (à partir de 0’49) dans Dimanche en politique