Le livre survivra au numérique. Nous allons prendre un exemple édifiant pour illustrer cette assertion. Caroline Yadan est député des Français de l’étranger, dans la 8e circonscription qui comprend Israël. On lui doit la défaite de Meyer Habib. Joie de courte durée : Habib est toujours invité partout (en vertu de quoi ?) et Yadan est pire que Meyer.
Pourquoi le livre va-t-il survivre au numérique ? C’est simple, le livre dure plus longtemps qu’un support numérique, qui a non seulement besoin d’énergie et d’une machine pour être lu, mais son obsolescence même est programmée par les fabricants.
Le livre, lui, peut se conserver des siècles, à l’abri de la chaleur (des incendies surtout) et de la lumière. Si la bibliothèque d’Alexandrie n’avait pas été détruite, par l’eau, le feu ou les Égyptiens qui préfèrent regarder le foot, des dizaines de milliers d’ouvrages seraient encore là.
Or, qui a encore ses disquettes d’informatique des années 90 ? Qui ?
En écrivant que le livre survivra au numérique, on pense surtout à l’écrit qui survivra à l’image, mais on a le droit à un titre ronflant. Application avec cette sortie stupéfiante de Caroline Yadan, qui va dérouler devant tout le monde le fonctionnement du lobby juif français qui influence médias et politiques. On remercie Caroline pour sa franchise et l’édification des Français qui ont les yeux bouchés.
Au lieu d’envoyer simplement la vidéo, qui sera visionnée et oubliée, on va en faire le verbatim, dont on pourra retrouver la trace, par les mots clés « caroline », « lobby », « aveu », « yadan », « inconscient », « toupet ». Mais surtout, si la vidéo est effacée, l’écrit restera. Il faudra juste nous croire sur parole. C’est pour ça qu’on est précis, alors que la plupart, sinon tous les verbatims qui traînent sur X et ailleurs sont au mieux imprécis, au pire faux.
« J’essaie de réagir, je ne peux pas réagir sur tout tout le temps. Il y a des associations qui le font. On a quand même en France, heureusement par rapport à d’autres pays, par exemple comme la Belgique, on a un socle quand même, que ce soit dans les médias, des journalistes, des intellectuels, des écrivains, des responsables associatifs, qui font quand même entendre leur voix.
Et là je vous ai mis un exemple de ce que j’avais fait, alors c’était juste avant sur France Inter. Un jour sur France Inter je suis interpelée, et je vois un bandeau, alors que je ne vous dise pas, un bandeau donc, “criminel palestinien libéré d’otages”, donc vous voyez “200 otages palestiniens retrouvent leur liberté”, donc évidemment c’est insupportable.
Donc je fais un courrier à France Inter, que je rends public, je réagis immédiatement sur Twitter car il faut réagir au quart de tour, et ça s’enflamme, et ça prend, etc., une ampleur inégalée, et tout de suite la direction de France TV va réagir, va procéder à des excuses immédiates, je sais pas si vous vous rappelez.
Alors oui le mal est fait, bien sûr, mais en tous les cas ce qui est fait que c’est passé, c’est-à-dire que cette erreur-là a été produite, j’ai eu au téléphone hein, la responsable de la diffusion de ça, la numéro deux de France TV et elle s’est excusée platement et elle a assuré en tous les cas que le process qui avait conduit à ça serait révisé et que cette erreur-là ne serait plus jamais faite.
C’est une petite goutte d’eau, minigoutte d’eau, mais voilà, on essaye quand même de rester vigilants et surtout ben ce sont les médias, donc c’est la parole dans les médias, il n’y a pas que moi, Aurore Bergé elle parle très, très forte aussi, je pense que vous l’entendez, vous l’entendez souvent, il y a Sylvain Maillard, il y a Mathieu Lefèvre, on a des amis dans la place et c’est aussi la diffusion de cette parole-là.
Mais ce sont des personnes comme Raphaël Enthoven, comme Caroline Fourest, des gens qui ont cette parole-là, comme Sophia Aram, heureusement, heureusement que y a ces gens-là aussi, c’est un combat très difficile, et c’est pour ça que je vous ai mis au début du film “le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal”, mais c’est le courage de continuer qui compte. Parfois on a l’impression que c’est un moulin à vent, que on pagaie, et puis en fait y a un courant contraire et qu’on n’arrive pas à avancer. »
« Le lobby J n'existe pas. » pic.twitter.com/Lt2zEKNoGH
— Vincent Bolloré Goldschmidt (@v_goldschmidt) July 23, 2025
Des lecteurs se demanderont pourquoi France Inter et France TV se sont pliées aux injonctions communautaires très privées de Yadan. La réponse, elle est vite répondue : « on a des amis dans la place », dixit Caroline.
Le problème, au fond, c’est pas Yadan, ce sont les Français qui se couchent devant la moindre injonction des yadans. Le problème, c’est la peur. À nous d’appeler la numéro 2 de France TV et et la direction de France Inter pour demander des comptes à un SPA qu’on finance avec nos impôts et qui se plie à une communauté qui démographiquement ne représente rien. Même nous on est plus nombreux, à E&R, avec tous nos militants et partisans. Imaginez si on appelait vraiment la direction de la radio et de la télé publiques pour leur demander de retirer un bandeau israéliste…
Que chacun mesure bien le deux poids, deux mesures qui caractérise désormais la république française.
Drame de dernière minute : Caro quitte la Macronie,
qui pourrait ne pas s’en remettre !
POLITIQUE I Mécontente de l'annonce présidentielle de reconnaissance de la Palestine par la France, la députée française Caroline Yadan [et pas Israélienne] déclare quitter son groupe parlementaire [Renaissance]. pic.twitter.com/VZPe5ZXGIq
— NEWS & TRUTH (@TheNews_fr) July 25, 2025