Avec Gérard, mort dans un crash d’avion de tourisme un 15 août, ça volait pas très haut, question sagacité, mais c’est le lot de tous les journaleux mainstream, habitués à recracher la doxa des vrais puissants. Les roquets en CDI ne sont que des Nestor, le majordome dans Tintin : on les sonne, ils accourent. Car la gamelle est bonne, mais ça reste des nègres de maison, dixit Malcolm. Y a pas de couleur pour les non-braves !
Qui était Gérard Leclerc, sur le mode F&D ? Avant de répondre à cette question cruciale, on va évacuer les autres Leclerc.
D’abord, le patron de la 2e DB, la division blindée que les Amerloques ont autorisée à libérer Paris en 44, celle du général Leclerc, qui faisait un peu d’ombre à de Gaulle et qui est mort dans un accident d’avion – lui aussi – en 1947. On dit ça, on dit rien. À la différence que Gérard ne faisait d’ombre à personne.
Les autres Leclerc célèbres, d’après notre mémoire, sont le patron des hypermarchés du même nom, qui a pronostiqué l’inflation sur les produits alimentaires après 2020. Rien d’extraordinaire, on l’avait écrit ici avant.
Ensuite, on a Évelyne Leclerc, qui faisait fantasmer les puceaux amateurs de cougars avec ses apparitions sur TF1 dans Tournez manège !, le Meetic d’avant Meetic, un Tinder timide.
Sur cette photo, on pourrait croire qu’il s’agit de Marylin Jess, qui a fait du porno pendant les heures de gloire du X français, plus les photos du Pr Choron. On va vous dire un secret : on sait jamais où mettre le i et le y dans Marylin, alors on les fout au hasard !
Comme la mort n’est pas un truc très rigolo, surtout pour les proches, on va se mettre un peu de Marilyn.
Donc qui était Gérard ?, demandent les lecteurs sérieux qui n’aiment pas les femmes de divertissement. C’est bon, on y arrive.
Eh bien Gérard était un apparatchik des médias, qui se les est tous faits : Le Monde, Europe 1, RMC, Radio Classique, France 2&3, LCP (sa récompense après 20 ans de bons et loyaux services à la Propagandastaffel du SPA) et CNews. C’est chez Praud qu’il nous a collés au sol avec ses analyses politiques. Là on peut le voir en plein boulot de lutte antisociale :
Merde, y a pas Gérard dans la vidéo, y en a un qui va se faire défoncer, c’est le stagiaire. On a heureusement trouvé une sortie emblématique de Gérard sur le populisme et le climat.
On achèvera cet hommage avec la courageuse prise de position de Gérard contre l’antisémitisme qui frappait la pauvre Miss Provence. Risquant sa carrière, il a pris la défense de la belle (on clique pour voir).
Bonus : Gérard et le « vaccin »