Après l’imbroglio sur les masques de la marque DIM traités à la zéolithe d’argent, que le gouvernement avait fait distribuer aux enseignants avant de faire machine arrière à l’automne dernier, le ministère de la Santé alerte sur près de 17 millions de masques FFP2 contenant du graphène, comme le rapporte Mediapart.
Dans un avis mis en ligne ce lundi 31 mai sur le site de l’Agence nationale du médicament (ANSM), Santé publique France demande aux hôpitaux de ne plus utiliser les masques labellisés « Biomass Graphène », « dans l’attente de l’évaluation de l’éventuel risque lié à la présence de graphène dans ces masques ».
Ces masques FFP2 ont été vendus à la France par le chinois Shandong Shengquan New Materials. Dans un courrier adressé par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France aux hôpitaux, que Mediapart a pu consulter, il est précisé qu’« à ce stade, il a été identifié 60,5 millions de masques FFP2 dotés d’un marquage CE pouvant potentiellement contenir du graphène dont 16,9 millions ont d’ores et déjà été distribués en 2020 », soit « 28 % des stocks reçus ». Ces masques, précise l’ARS, ont « principalement été distribués aux établissements de santé ».
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Contacté par Mediapart, Santé publique France explique que cette commande a été faite en avril 2020, avec « un avis favorable » de l’ANSM délivré « sur les produits reçus ». Pour sa défense, l’agence rappelle que cette commande d’avril 2020 avait été réalisée « au moment des acquisitions massives », dans un « contexte de pénurie de masques ».
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