Des scientifiques américains ont publié des travaux selon lesquels les trois quarts des effets secondaires indésirables après une vaccination contre le Covid-19 sont ressentis parce que le patient s’y attend.
Il fallait y penser. France Info nous gratifie d’une information majeure, qui va rassurer les triple et quadruple vaccinés, et emporter les sceptiques double dosés vers la 3e et la 4e (dose ou guerre, c’est pareil). En revanche, pour ceux qui sont morts des vaccins, il n’y a pas de repêchage.
L’effet nocebo est la version négative de l’effet placebo. De la même manière que certaines personnes peuvent ressentir un soulagement rien qu’en ingérant un comprimé, même s’il ne contient que du sucre par exemple, d’autres personnes ressentent systématiquement certains effets secondaires inscrits sur la notice ou dont ils ont entendu parler, que le traitement soit réel ou qu’il ne contienne aucune substance active.
L’effet nocebo au secours des vax
Désormais, si vous avez des effets secondaires sur une échelle de bénin à gravissime, du mal de crâne à mort subite par AVC, alors vous êtes probablement victime de votre esprit, c’est-à-dire de la peur des effets secondaires, que vous singez puisque vous vous êtes mis ça en tête après avoir lu les contre-indications ou la liste des effets secondaires sur le dépliant du médicament, ou du vaccin, dépliant dont vous n’avez pas l’exemplaire entre les mains quand vous vous faites injecter du Bourla ou du Bancel, soit dit en passant. Mais c’est pas grave, on suppose que tous les vaccinés ou les covidés sont 100 % au courant de tous les effets secondaires, du coup ils choisissent celui qui va leur correspondre le mieux, et ensuite les antivax et autres décovidés vont en profiter pour dire que les injections à ARN messager produisent des effets secondaires dangereux, voire mortels.
Les chercheurs américains ont donc souhaité quantifier cet effet nocebo après la vaccination contre le Covid-19. Ces scientifiques d’un hôpital de Boston, en lien avec l’université de Harvard, se sont intéressés aux déclarations d’effets indésirables de 45 000 volontaires impliqué dans douze essais cliniques de vaccination contre le Covid-19, tous vaccins confondus. Pour vérifier l’efficacité de l’injection, la moitié des volontaires ont reçu un vrai vaccin et l’autre moitié un placebo.
Les résultats montrent que ceux qui n’ont reçu qu’une injection neutre ont quand même ressenti des effets secondaires dans les jours qui ont suivi l’injection. Après l’analyse de l’ensemble des données, ces chercheurs concluent que 76 % des effets indésirables survenus après la première dose du vrai vaccin contre le Covid-19 sont dus à cet effet nocebo. C’est aussi le cas de 52 % des réactions après la deuxième dose.
C’est tout bête, merci donc aux « chercheurs américains » qui viennent de disculper Pfizer et Moderna de 75 % au moins de de leur responsabilités dans les effets secondaires, que l’on symbolisera par E2 (et on ne parle même pas des effets tertiaires ou quaternaires, soit E3 et E4), de leurs pseudo-vaccins respectifs. Ainsi, pour reprendre le narratif de nos politiques corrompus, des millions de vies françaises ont été sauvées, mais en plus, des millions d’effets secondaires sont annulés, puisqu’ils sont imaginaires ou n’ont rien à voir avec le contenu des seringues.
En outre, et c’est une victoire des anticomplotistes, toute la stratégie des complotistes qui était fondée sur les E2 s’effondre. C’est une victoire totale, ou quasi totale, puisque selon les chercheurs américains, que France Info ne cite pas mais il faut faire confiance à la Kommandantur nationale, il reste 25 % d’E2 imputables aux injections. On aimerait poser une ou deux questions à ces chercheurs et à ceux qui relayent leur étude qui va faire jouir les services marketing de Bancel & Bourla : un AVC nocebo, ça existe ? Une mort nocebo ?
La conclusion du partenariat entre les chercheurs, le Big Pharma, le gouvernement et France Info, est rassurante, presque rassuriste (ce qui peut présenter un certain danger pour ces pouvoirs) :
L’hypothèse des chercheurs est que c’est le stress ou l’anxiété qui induit cet effet nocebo. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’il est moins important lors de la deuxième injection : ces chercheurs l’expliquent par une plus grande confiance des patients. D’où l’importance, concluent-ils, de la transparence de l’information – y compris sur cet effet nocebo – et de la qualité de la relation avec son médecin.
- Merde, il manque 28 millions de triple dosés, chef !
Conclusion : vous, les 28 millions de Français double dosés qui n’osez pas faire votre 3e, eh bien vous pouvez maintenant y aller les yeux fermés, car les E2 que vous ressentirez – et il y en aura de violents – ne seront que pur produit de votre peur, celle que les complotistes antivax vous ont malheureusement inculquée. Allez-y tranquilles, on vous dit. Les visages agréables de Bancel & Bourla devraient vous rassurer !
Bonus : Fiolet nous explique l’importance de la 3e dose
« Aux États-Unis sur 26 millions de doses de rappel, on [ce sont les labos eux-mêmes, NDLR] a dénombré environ 400 effets indésirables déclarés par million de personnes vaccinées. Et pour les effets graves, on en dénombre environ 20 à 30 par million de doses, donc c’est vraiment, vraiment pas beaucoup. 95 % des effets déclarés ne sont pas graves, et correspondent principalement à des effets attendus... »
Merci de ne commenter que les aspects scientifiques de cette vidéo.