Selon la terminologie LGBTQI+ machin truc, il n’y a plus deux genres bien définis, le féminin et le masculin, mais une multitude de sous-genres sur le curseur homme-femme, et aussi au-delà, puisque certains se sentent chien, poney, alternativement homme et femme, et même xénogenre, sortant carrément de ce qui peut être identifié sur Terre.
On a compris, c’est open bar dans le loufoque, et ça ne serait pas grave si le Système entier, via ses médias collabos, ne poussait à la destruction de la différence homme-femme, fondamentale pour la société, et même la civilisation. Notre civilisation.
À l’époque, sur les bancs de l’Assemblée, quand Christine Boutin osait dénoncer le « changement de civilisation » vanté par Christiane Taubira, tout le monde tombait sur le râble de la catho, traitée de réactionnaire homophobe.
Une décennie plus tard, ça rigole moins dans les chaumières, depuis que des centaines, voire des milliers d’adolescents se sentent – comme le veut cette période de troubles – mal dans leur peau, et donc dans leur sexe.
C’est sur ce et donc que sautent les propagandistes LGBT, dont l’objectif est simple : augmenter leurs effectifs dans leur guerre contre les hétéros.
Strange things
Comme il est difficile de faire entendre raison à une personne atteinte de troubles de la personnalité (ou mentaux), et que le lobby LGBT amalgame toute critique à une attaque homo ou transphobe, les tenants de la raison sont désarmés (par la loi) et acculés à la défensive.
Il devient de plus en plus compliqué de défendre un point de vue humaniste et sensé dans ce qui est déjà une guerre. Car non seulement l’adversaire est résolu, mais en plus il appartient à l’oligarchie, c’est-à-dire au camp de la répression.
Heureusement, toute évolution excessive génère ses propres limites et contradictions. Pour preuve, le nombre grandissant de jeunes adultes qui regrettent leur transition, une transition qui présente tous les signes d’une mutilation (typique des ados). Si le mal-être adolescent est une réalité, l’exploiter est une infamie. Le remède devient pire que le mal.
On écoute ce garçon qui voulait devenir... une Coréenne.
Pour ne pas avoir l’air de souffrir après une transition, qu’elle soit chirurgicale ou simplement mentale, les transitionnés ont besoin de revendiquer et d’exhiber leur « bonheur ». On y croit, comme dirait l’autre. Les amateurs de Spielwort freudien ou jungien tiqueront sur son nouveau prénom...
Qu’en pensez-vous ? pic.twitter.com/Hzlm7lV0j6
— Marc Guyon (@MarcGuyon) February 28, 2023
Du côté des (vrais) people, on participe à la fête du slip en valorisant l’opération, au sens propre et au sens figuré : la transition, c’est cool, comme une paire de pompes branchée, un accessoire de prestige social. Marie-Claire applaudit :
Au cinéma ou à la télévision, les réalisateurs et scénaristes introduisent progressivement des personnages trans incarnés par des acteurs ou actrices trans (Grey’s Anatomy, Euphoria). Récemment, c’est l’actrice de 13 Reasons Why, Tommy Dorfman qui, après s’être affichée en tant que femme transgenre sur Instagram pendant un an, s’est sentie prête pour son coming-out public, le 22 juillet 2021. « Je voudrais me présenter de nouveau. Je suis Tommy Dorfman, mes pronoms sont elle/sa. [...] Je suis une femme, une femme trans. »
Le jour où Ellen Page est devenu Elliot Page
C’était le 1er décembre 2020. Dans un tweet, Ellen/Elliot écrivait :
J’aime le fait que je sois trans. J’aime le fait que je sois queer. Et plus je me comprends et embrasse pleinement ce que je suis, plus je rêve, plus mon cœur grandit et plus je m’épanouis. À toutes les personnes trans qui sont victimes de harcèlement, se dégoûtent, ou font face à des abus, menaces et violences quotidiennes : je vous vois, je vous aime et ferai tout mon possible afin de changer ce monde pour le meilleur.
Six ans auparavant, Ellen avait fait son premier coming out – gay – dans une vidéo chargée d’une émotion très hollywoodienne. La standing ovation s’étale de 5’28 à 6’00.
Gay, ça ne choque plus personne, et ça ne fait plus le buzz :
trans, c’est vendeur !
Shiloh, la fille du couple Pitt-Jolie, aujourd’hui séparé, veut depuis toute petite être un garçon. Longtemps, elle s’est vécue garçon et depuis peu, redevient fille. Tout va bien, la crise est passée : on ne lui a pas remplacé le sexe entre-temps.
Ce n’est pas le cas d’Elsa, transitionnée à 4 ans (!) et affublée d’une mère hommasse : la petite semble lire un texte écrit par un adulte...
Dans le genre people qui fait la retape du changement de sexe, on a aussi le fils de la chanteuse Sade (!), qui « célèbre son opération de réattribution sexuelle »...
Lavage de cervelles tendres
Ceux qui s’intéressent à la psychiatrie voient dans cette « évolution » la preuve d’un grave trouble de l’identité. La transphobie ne serait alors que le propre malaise – voire, une détestation de soi – des transsexuels projeté sur les autres, c’est-à-dire les genrés, qui n’y sont pour rien.
On ne jette donc pas la pierre aux transsexuels et autres travestis, et encore moins à tous les ados mal dans leur peau, mais à ceux qui font de la déconstruction des esprits fragiles un business juteux. Un business aussi dangereux que tordu, tout à fait dans les cordes et les cornes du Diable.