Pour le grand public, la ville de Saint-Germain-en-Laye est le centre d’entraînement du PSG ou le lieu de la fête millénaire des Loges, avec ses attractions populaires.
« La fête des Loges c’est depuis 1138, à l’époque c’est Saint Louis qui a lancé la première... »
Une fête très familiale à ne pas confondre avec la foire du Trône, cette rencontre annuelle de la racaille à la porte Dorée.
Le boug qui critique les villes d'île de France se fait haagrah pic.twitter.com/kUqtkfIPnw
— (@BoB____22) April 7, 2024
Pour le petit public, plus cultivé, Saint-Germain est la ville du fameux château où se reposaient des rois de France, aujourd’hui remplacé par le fort de Brégançon et la Lanterne (à Versailles), où le couple du prince et de la régente, Brigitte 1er, fuient les caméras.
C’est aussi là que le fils de François Hollande, l’avocat antiraciste Thomas, recevait ses copines et ses copains pour des parties pas très fines. Aujourd’hui, enfin, depuis 150 ans, le château est devenu un musée d’archéologie nationale, après avoir été désossé de ses dépendances – vendues au plus offrant – lors de la Révolution.
Fin de la parenthèse culturelle républicaine.
C’est sur Wikipédia, qui recèle des trésors à la fois involontaires et intacts, que Jean-Michel Vernochet a déniché une sacrée perle...
Philippe Auguste construit en pierre une tour logis et entoure le palatio d’un mur de fortification. « À son retour de croisade, le roi était venu se reposer à Saint-Germain-en-Laye de ses fatigues, et, le 18 mars 1192, il en partit précipitamment, à l’insu de ses courtisans, pour aller à Bray-sur-Seine pour faire bonne justice de quelques juifs qui avaient mis à mort un chrétien. »
En effet, en 1191, un Juif avait été tué par un chrétien qui, selon le chroniqueur Guillaume Le Breton dans sa Vie poétique de Philippe-Auguste, se trouvait incapable de rendre avec intérêts l’argent qu’il avait emprunté.
Agnès de Baudement, connue sous le nom de Comtesse de Braine, mère de Robert de Dreux, faisait sa résidence à Bray au mois de mars 1191 peu avant Pâques. Des commerçants juifs avaient obtenu d’elle, au moyen de remises commerciales considérables, qu’elle leur livre le prisonnier.
Ils s’emparèrent de lui et le conduisirent sur une place, où, après l’avoir publiquement dépouillé ils lui avaient attaché les mains derrière le dos et mis une couronne d’épine. Les Juifs l’avaient ensuite conduit par tout le bourg en l’accablant de coups de fouet, afin d’impressionner les autres habitants, puis ils l’avaient pendu.
Arrivé à Bray, le roi Philippe-Auguste fit placer des gardes aux portes, se saisit de tous les Juifs, et en retint quatre-vingts qu’il condamna à être brûlés sur la même place.
Pour les juifs, il s’agissait d’une rumeur
À l’époque médiévale, se trouvait tous les 20 kms une communauté juive ou un groupement de Juifs. Ce qui permettait à un commerçant de se rendre d’une ville à une autre dans une seule journée et de pouvoir rentrer chez lui pour le Chabbat. Entre la Champagne, la Brie et le Gâtinais, il est facile de repérer les toponymes juif tels « Rue des Juifs », « Rue de la Juiverie », et notamment à Provins, Bray-sur-Seine, Coulommiers, Brie-Comte-Robert, Sens, Melun, Ivry-sur-Seine, etc. (...)
Au XIIe siècle, Bray-sur-Seine avait une importante communauté juive, y compris les rabbins tels que Jacob le Tossafiste, et R. Isaac. Plusieurs commentateurs sont nés dans cette ville, tels R. Matathia et Phineas, et il y avait aussi quelques Juifs très riches.
En 1191, après le meurtre d’un Chrétien qui avait lui-même tué un Juif, la rumeur courut qu’il aurait été crucifié par ces derniers. Aussi, sur ordre du roi Philippe Auguste, une centaine de Juifs furent brûlés dans cette ville en représailles.
D’autres Juifs, pour refus de baptême, se laissent égorger. Après le bannissement de 1306, les Juifs reçurent l’autorisation de retourner s’installer à Bray-sur-Seine. (kkl.fr)
Cette histoire, incroyable aujourd’hui, nous rappelle le bûcher des 200 Talmud à Paris, (le livre était accusé d’être un substitut à la Bible), ordonné en 1242 par Saint Louis (Louis IX). Le Talmud avait été déclaré « infâme » par le tribunal. Les rabbins qui avaient défendu l’ouvrage lors du procès se barrèrent ensuite en Palestine.
Sept siècles, sept décennies et sept années plus tard (777 ans, d’après les calculs de Jovanovic), ce sera le grand incendie de Notre-Dame, soit le symbole de la chrétienté qui part en fumée.
Enfin, quatre ans après ce bûcher aux criminels fantômes, la Palestine est attaquée par les descendants de juifs d’Europe de l’est et du Maghreb, principalement, qui ont pris possession de ce pays arabe en 1948, suite à des tractations avec les autorités britanniques.
Ces militaires qui assassinent des civils par milliers sont-ils influencés par le Talmud ? C’est toute la question.