Jean-François Gayraud a le grand mérite de mettre en évidence un facteur majeur : le trading haute fréquence. Cela veut dire que dans la fameuse et célèbre équation M x V = P x Q, décomposable grosso modo en (Mr x Vr) + (Mv x Vv) = (Pr x Qr) + (Pv x Qv) avec M (masse monétaire), V (Vitesse de circulation monétaire), P (prix), Q (quantités), avec indices r et v pour économies réelle et virtuelle (v pour marchés financiers où l’argent achète l’argent), l’augmentation cosmique de la vitesse de circulation monétaire virtuelle, permet aux investisseurs avertis de continuer de jouer au casino avec les produits des planches à billets qui chauffent et/ou ceux des émissions monétaires scripturaires, sans risque de faire exploser le système pour un bon bout de temps, jusqu’au prochain saut technologique de la vitesse de micro processeurs, facteur limitant de la croissance maintenant verticale de la vitesse de circulation de l’économie virtuelle. Le docte intervenant fait allusion à cela en termes pratiques en citant les volumes immenses et les fréquences hallucinantes des transactions, qui échappent à tout contrôle. Mais il est certain qu’il y a un pilote dans l’avion, des programmes qui tournent, et que lorsque les profits de ce nouveau casino accéléré virtuel auront été réinvestis dans l’économie réelle jusqu’à en posséder une part mondiale jugée suffisante, la main invisible saura mettre en oeuvre le programme d’auto destruction du joujou mondial. Et les shadocks devront pomper en rythme comme au temps des galères. La seule solution à cette virtualisation folle de l’économie est le retour à une économie tangible, c’est-à-dire dotée d’une monnaie fondée sur les métaux précieux. Cela passe par une éjection du personnel politique actuel par le peuple coalisé afin de récuoérer sa souveraineté monétaire, puis budgétaire et militaire. On n’accostera pas au rives de la paix et de la liberté à moindre coût. Seule une coalition indo russo chinoise peut se le permettre avec un retrait de l’Islam de la stratégie du containment. Cela ne relève plus de la préfecture de police.
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