La réforme des retraites, promise par Emmanuel Macron lors de son premier quinquennat, n’a pas eu lieu, mais le désormais candidat à sa réélection n’y a pas renoncé pour autant. Emmanuel Macron souhaite remettre ce dossier sur la table, et repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans, a confirmé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce jeudi sur RTL, indiquant que pour éviter des augmentations d’impôts, il faudrait « travailler plus ». Cette réforme, qui serait « prioritaire », doit encore être détaillée jeudi 10 mars au matin par le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, qui représentera Emmanuel Macron lors d’un oral des candidats devant la CFDT.
Ce nouveau projet semble plus facile à actionner que la réforme qui avait été entreprise lors du quinquennat qui s’achève. Selon les sources des Échos, confirmées par Richard Ferrand, la mise en œuvre de la réforme s’échelonnerait sur près de dix ans, avec quatre mois de cotisation supplémentaires pour chaque génération. L’âge légal de départ de la retraite est actuellement fixé à 62 ans, après 41,5 à 43 ans de cotisation. Le président-candidat souhaiterait également instituer un seuil minimum de 1 100 euros pour la pension à l’issue d’une carrière complète, a également précisé Gabriel Attal, ainsi qu’une pension minimum à 85 % du smic pour les agriculteurs. Par ailleurs, Emmanuel Macron a l’ambition de supprimer « les principaux régimes spéciaux ». Parmi eux, ceux « de la RATP ou d’EDF ».
Cette nouvelle formule de la réforme des retraites est une manière de réaliser des économies plus rapidement, car les retraites pèsent actuellement lourd.
Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr