Le problème est pourtant évident : il concerne l’activité du sciage des grumes et, en aval, l’activité de transformation en produits finis.
Sur ce secteur, les entreprises françaises subissent une concurrence déloyale de la part des chinoises, par l’effet de la différence des salaires.
"je ne vois pas non plus ce qui empêche les scieries de se procurer du bois dans les ventes aux enchères. "
Il est pourtant facile de comprendre que l’entreprise chinoise ne dépense pas beaucoup en salaires. Donc, lorsqu’elles achètent le bois brut, elles emportent l’enchère en offrant un prix que les entreprises françaises ne peuvent pas suivre.
Le remède est simple : taxer les exportations du bois qui est resté sous la forme de grumes.
Après, le fond du problème, c’est une question politique franco-française :
Est-ce que l’on choisit de défendre plutôt les revenus des salariés et entrepreneurs, ou plutôt les revenus de la rente foncière (les propriétaires des forêts).