Ce n’est pas seulement un symbole, c’est un signe ! Prise d’un soudain malaise, Killary Clinton s’est effondrée dimanche, sur les lieux mêmes de la démolition contrôlée des tours jumelles du World Trade Center quinze ans plus tôt.
Elle en a été évacuée pendue aux bras de son staff, totalement dans le cirage, la tête roulant sur ses épaules, désarticulée comme un pantin grotesque, offrant l’image d’une extrême faiblesse sur ce lieu-symbole de la guerre éternelle US, où elle se devait d’apparaître en chef de guerre invincible. « Coup de chaleur » puis « pneumonie » : son service de com’ a menti comme il se doit et comme il pouvait pour éteindre l’incendie. Mais la santé de Killary – déjà largement questionnée – devient désormais un enjeu aussi sensible dans sa campagne que le poids des casseroles qu’elle charrie. La presse-Système et ses petits rampants bien-pensants n’ont pas fini de s’étrangler à cette nouvelle, mais il est de plus en plus probable que le trublion Trump devienne le prochain « POTUS ».
Une situation inédite…
Nous savions dès le début que cette présidentielle US serait explosive, avec au final un risque bien réel d’éclatement de cet État faussaire que sont les États-Unis. Et il faut dire que la réalité qui se déploie sous nos yeux dépasse pour l’instant toutes nos espérances. Nous disons « espérances », car comme les lecteurs d’entrefilets le savent bien, nous sommes convaincus que seul l’effondrement de l’Empire américain provoquera un séisme d’une intensité suffisante pour empêcher les petits rééquilibrages du Système néolibéral actuel et entraîner enfin sa chute finale.
Or, il est clair que l’arrivée d’un OVNI comme Trump, dans une farce électorale US jusque-là réglée comme du papier à musique par le Système, crée une situation totalement inédite, dont personne ne peut dire sur quoi elle débouchera. Or à deux mois du scrutin, voilà que la candidate de Wall Street et du Parti de la guerre ; la candidate du Système et de ses 1 %, menteuse pathologique et va-t-en-guerre désaffectée, commence sérieusement à battre de l’aile.
En réalité, nous pensions que Killary partirait en vrille, du fait du nombre et du poids incalculables de ses casseroles – de l’« emailgate » aux scandales touchant sa Fondation pourrie –, et non pas pour des raisons de santé. Justice immanente, riront certains, et nous avec, tant cette personnalité délirante d’ambition malsaine ne saurait susciter aucune forme d’apitoiement.
Pour l’heure, les milliardaires qui possèdent la presse-Système ont d’ores et déjà mandaté leur basse-cour pour mettre l’image de Killary aux soins intensifs. Mais il est presque certain qu’elle les quittera rapidement pour les soins palliatifs.
…et inextricable
Alors désormais, quel choix pour un Système qui n’a pour seule ambition que de perdurer dans son être ?
Exhumer Bernie Sanders ? Trop tard. Mis sous pression par Obama et tout l’establishment, le vieux socialiste s’est rallié à la cause de Clinton, juste quelques semaines trop tôt. Il est grillé.
Le Système peut-il encore sortir un candidat surprise de son chapeau ? Très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver un type à la fois charismatique et aux mains propres, en si peu de temps, dans les tiroirs du Système.
Restent quelques autres options.
Pousser encore un peu le cadavre Hillary, en pariant sur les tricheries à grande échelle pour la faire élire ? Puis l’éjecter et lui faire immédiatement succéder son vice-Président ? Jouable mais très risqué. Notamment en ce qui concerne l’ampleur des tricheries qu’il faudrait mettre en place. Trump n’est pas Al Gore, et il n’est de loin pas assuré qu’il accepterait de se coucher.
Faire assassiner Trump ? À vrai dire, nous sommes encore étonnés aujourd’hui, que le Système n’ait pas dépêché le « déséquilibré » de service, lorsqu’il est apparu que le succès de Trump n’était pas un feu de paille. Maintenant, un tel assassinat serait extrêmement complexe à faire avaler, avec des risques de troubles sociaux majeurs à la clé, pouvant précipiter une guerre civile dans le pays.
Reste l’option de déclencher une guerre de haute intensité contre la Russie ou la Chine, pour geler le processus électoral et maintenir au pouvoir la marionnette Obama. L’option est évidemment sur la table comme on dit, il suffit de voir l’agressivité de l’OTAN depuis quelques mois.
Enfin, reste la possibilité de laisser les choses aller à leur terme, avec un Trump élu président malgré son désir de ramener les boys à la maison, de pacifier ses relations avec la Russie et la Chine bref, d’en finir avec l’Empire US.
Et là, on demande vraiment à voir.