J'ai rarement vu des épaules aussi basses.
— yahnmn (@yamnhn) February 10, 2022
Casquette , c’est comme ça qu’on va devoir renommer notre bon préfet de police de Paris (P3), l’homme qui fait tellement trembler les convoyeurs de la liberté qu’ils n’en ont plus rien à foutre des injonctions du pouvoir, puisque celui-ci s’est déconsidéré. D’abord en tabassant gravement les Gilets jaunes, ces Français bosseurs et appauvris qui voulaient juste qu’on entende leurs justes revendications, puis en balançant des bombes de chaos dans tout le pays, dans toutes les générations, dans toutes les corporations, dans tous les villages, pour continuer à régner malgré la déchirure entre les élites et le peuple. Du coup, ce pauvre Lallement incarne à merveille la fin de l’autorité, une autorité grotesque qui ne tient plus, qui n’est plus respectée, parce que plus respectable du tout.
« La classe mondiale… peut-être même le champion du monde… » #humoriste #franceinter #Darmanin #Macron #GiletsJaunes #COVID19 pic.twitter.com/cYeKeM8PxJ
— Eric Morillot (@EricMorillot) February 7, 2022
Personne n’a envie d’obéir à Darmanain ou à ce faux dur avec sa cuvette sur la tête, un Gauleiter de sous-préfecture qui a souvent outrepassé ses droits en choisissant le camp du pouvoir contre celui des Français. Il aurait dû démissionner, refuser de gérer la répression, mais des Thiers, le pouvoir profond en trouvera toujours, on le sait. Dans les camps de concentration, qu’ils soient nazis ou soviétiques, le commandement trouvait toujours des kapos parmi les détenus pour faire le sale boulot, et ne pas se salir les mains lui-même.
En général, ces commandants de camp finissent pendus, mais c’était en d’autres temps. Aujourd’hui, la justice est moins expéditive, du coup, c’est la justice de la rue qui risque de la remplacer, histoire d’accélérer les choses. On n’en est pas encore là, personne (enfin, pas chez nous) ne veut d’une guerre civile en France, dans laquelle chaque camp rêve d’éliminer physiquement le camp adverse. Oui, mais voilà : en cas de guerre civile élite/peuple, on ne voit pas trop l’élite éliminer physiquement le peuple. Même à coups d’injections dangereuses. Ou alors on n’a rien compris et à l’arithmétique et à l’histoire.
Ces fils de pute imposent le masque aux enfants pic.twitter.com/gimVZFxg46
— AbdalahGeronimoCohen АбдалахГеронимоКоэн (@n0passaran) February 5, 2022
D’habitude, c’est le peuple en colère qui fout son élite dehors, sans trop prendre de gants. Ensuite, eh bien, il y a forcément des débordements, des gens qui ont plus la rage que d’autres, et il faut un peu les freiner, sinon ça vire au massacre. Après ça, il y a toujours un Bonaparte qui siffle la fin de la récré et qui remet de l’ordre. On n’en est pas là, pour l’instant on a deux Bonaparte au feu qui se disputent le pouvoir visible, Marine et Zemmour, mais le pouvoir profond ne l’entend pas de cette oreille. Il veut son Macron ou sa Pécresse, deux candidats carbonisés, impopulaires au possible, déclenchant – sur les RS – au mieux le rire, au pire la nausée ou la rage.
Pas facile d’être le candidat du Système, aujourd’hui ! Surtout quand on a le charisme d’une Pécresse (on ne dit plus d’une moule) :
La vache pic.twitter.com/o9284txkLJ
— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) February 10, 2022
Naturellement, les cotes de Pécresse & Macron, ces deux finalistes du et pour le Système, sont outrageusement gonflées, jusqu’à deux fois leur réalité de terrain. La question qui se pose : que peut faire un Système dans l’impasse, honni par 80 % des Français, qu’ils soient vaccinés ou pas, et qui propose deux nullités rejetées par le grand électorat pour reprendre le flambeau ?
Il reste une gruge électorale inédite, dans les grandes largeurs, mais l’élection américaine de 2020, qui sent le bidonnage intégral, surtout avec un Biden en mort cérébrale, est passée par là. Il reste un événement choc avant le 10 avril, mais là aussi, beaucoup de monde s’attend à une ingénierie sociale « salvatrice » pour le pouvoir. Et le retrait du masque ou du pass en mars ne changera rien : la majorité des Français en a marre de voir le paquebot France couler à cause de cette cabine de pilotage habitée par des fous qui se sont enfermés, derrière un solide cordon de policiers, à triple tour.
C’est pire que la guerre civile, c’est le suicide programmé, par le haut, de toute une nation.
Alors, dans ce cas, quand l’élite jette de l’huile sur le feu, on se demande si elle a bien compris l’enjeu, et le risque. Et ce n’est pas faute de les lui rappeler.