Traduction ?
Nous allons payer pour la guerre qui va nous tuer. Et Macron veut lever une armée de 80 000 volontaires pour 2030. Question : qui veut se faire crever la paillasse pour Macron ? Allo ?
Le projet de loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit une enveloppe globale de 413 milliards d’euros sur sept ans (2024 à 2030), a été largement adopté par le Sénat ce jeudi 29 juin en première lecture. Il entérine une accélération du cadencement des dépenses les premières années.
[...]
« Une compétition plus dure »
Une partie importante des débats s’est focalisée sur une bataille de chiffres entre le gouvernement et la majorité sénatoriale de droite. Largement adoptée en première lecture par les députés, la LPM « acte du retour d’une compétition plus dure entre les grandes puissances, sur fond de prolifération nucléaire », selon le ministre des Armées Sébastien Lecornu. Les crédits doivent servir à moderniser la dissuasion nucléaire, améliorer le traitement des troupes et de leurs familles, et bonifier les conditions des réservistes, pour doubler les effectifs (80.000 volontaires visés pour 2030).
La LPM, qui sera actualisée en 2027 par un vote du Parlement, entend aussi « moderniser » l’appareil militaire : 10 milliards pour l’innovation, 6 milliards pour « l’espace », 4 milliards pour le « cyber », 5 milliards pour les drones... Une trentaine de milliards doivent couvrir l’inflation.
Un « livret d’épargne souveraineté »
Le Sénat a adopté une trajectoire budgétaire au rythme de progression plus régulier, accélérant l’effort dès 2024, mais le tout restant dans l’enveloppe globale de 413 milliards d’euros, selon le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense Christian Cambon (LR).
Il est aussi revenu sur le report de livraison après 2030, prévu par le gouvernement, de certains matériels : blindés du programme Scorpion, patrouilleurs hauturiers, avions de transport A400M. Le ministre annonce une facture portée à « au moins 416,2 milliards si ce n’est 420 milliards » du fait de ces modifications.
Lire l’article entier sur lefigaro.fr