Connaissez-vous le mot « sénescence » ? La sénescence est en biologie le processus physiologique qui entraîne la dégradation des fonctions de la cellule au cours du temps. En d’autres termes, la sénescence, du latin senex « grand âge », est le vieillissement des organismes. De tout temps, les scientifiques ont cherché à reculer le vieillissement essayant de respecter le proverbe chinois repris par Malraux :
« Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie. »
Plusieurs études récentes tendent à démontrer que le SARS-CoV-2 accélérerait l’âge biologique des cellules. Comment ? En agissant sur la taille des télomères, ces séquences d’ADN qui protègent l’extrémité des chromosomes et qui raccourcissent à chaque division cellulaire.
En avril 2021, une étude chinoise de Yuyang Lei et Jiao Zhang, publiée sur Circulation Research souligne que le principal agent pathogène du virus Covid-19 est sa protéine de pointe, appelée Spike. La protéine de pointe entoure la capside virale et lui permet d’entrer dans les cellules pour les infecter. Dans cette étude, les chercheurs ont isolé Spike en l’installant sur un noyau vide, puis l’ont inoculée à des cobayes, afin d’observer son action sur l’organisme. Les animaux ont présenté des lésions aux poumons et aux artères associées à une inflammation des cellules endothéliales. L’équipe a reproduit l’expérience in vitro sur des cellules endothéliales humaines saines : la protéine de pointe s’est ainsi liée aux récepteurs ACE2, endommageant les mitochondries des cellules, provoquant microthromboses et endothélites. Les conclusions sont sans appel : la protéine Spike seule provoque la plupart des symptômes du Covid-19 (Covid dans le reste de l’article).
Quelques questions brûlent alors les lèvres :
• S’il est prouvé que le SARS-CoV-2 induit un vieillissement cellulaire accéléré, et que le responsable de cette sénescence n’est autre que la protéine Spike, comment être absolument certain que les vaccins actuellement sur le marché, tous basés sur Spike, ne conduisent pas eux aussi à la dégradation accélérée des cellules des personnes vaccinées ?
• Quels sont les liens entre les mécanismes impliqués dans la sénescence liée au raccourcissement des télomères et les vaccins ?
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Ces études et observations apportent des informations clés sur la maladie et une réponse fondamentale à la question de la plus grande sensibilité des personnes âgées ou immunodéficiente à la maladie. En effet, avec le vieillissement, les télomères [1] se détériorent et affectent la reproduction cellulaire. Le SARS-CoV-2 entraînerait un vieillissement de l’âge biologique ou une accélération de l’âge biologique par le biais d’un raccourcissement accru des télomères.
La question que l’on peut légitimement poser est la suivante : la protéine spike active des vaccins (Pfizer, Moderna...) en sollicitant/bloquant le récepteur ACE2 n’est-elle pas susceptible d’inhiber la fonction bénéfique de protection des télomères et ainsi d’activer aussi le vieillissement ?
Il y aurait donc un lien direct entre la maladie et la machinerie cellulaire humaine avec intervention de la transcriptase inverse, ce qui ne correspond absolument pas à l’objectif d’un vaccin traditionnel.
Pour lutter contre le SARS-CoV-2, deux stratégies à mener de front semblent pertinentes :
1 - Prévenir la maladie – avec comme approche thérapeutique et médicale les réponses connues des gestes barrières, des traitements précoces et d’une « vaccination éprouvée ». La prévention passant également par une hygiène de vie saine, une alimentation équilibrée, de l’activité physique, du repos en quantité suffisante, des échanges sociaux. Mens sana in corpore sano, le meilleur prérequis pour affronter virus et bactéries.
2 - Empêcher les formes graves de la maladie – ce qui demande avant tout la compréhension complète du virus, de son mode d’action et des conséquences de la maladie sur les organes affectés.
À ce jour, la réponse sanitaire à la gestion de la crise consiste en l’injection de substances encore à l’essai, toujours en phase 3 au moment où est publié cet article, pour lesquelles la définition du mot « vaccin » a dû être modifiée par l’OMS elle-même. De plus, il est accepté que l’injection avec la technologie à ARN messager entraîne une production accrue de la protéine Spike tout en ne réduisant pas la transmission (traitement Pfizer déclaré efficace à 42 % seulement contre le variant delta). Cette barrière vaccinale favoriserait également la création de variants qui cherchent à la contourner. Dans les pays qui ont massivement vacciné, les données publiées par les autorités tendent à montrer qu’un pourcentage élevé des personnes hospitalisées sont des personnes dont le parcours vaccinal est complet. Notons qu’à ce jour les institutions françaises ne rapportent pas les mêmes observations ; ceci peut être expliqué en partie par le décalage du démarrage de la campagne de vaccination (+ 2 mois par rapport à Israël par exemple).
Le professeur Montagnier déclare : « pour prévenir la sénescence, prenez des antioxydants ! je dis cela depuis 30 ans, j’ajouterais maintenant : pour ne pas perdre mes télomères. »
Plusieurs questions se posent sur le virus :
1 - Est-il préférable d’attraper la maladie de manière hasardeuse et de développer une réponse immunitaire globale naturelle ou de tenter l’expérience vaccinale en encourant les nombreux effets secondaires rapportés par la pharmacovigilance, ainsi qu’un risque de sénescence cellulaire accrue ?
2 - La détérioration de l’âge biologique est-elle la même chez les malades Covid et chez les vaccinés ? L’un est-il pire que l’autre ? À ce stade, personne ne peut apporter de réponse précise à ces questions.
Toujours est-il que ce virus entraîne une augmentation de l’âge biologique chez les personnes qui contractent la maladie dont l’effet est probablement accentué par l’injection vaccinale. Avec la baisse de l’efficacité sur la contamination, il est donc essentiel de prévenir l’aggravation de la maladie et pour cela une prise en charge précoce est impérative.
En laissant évoluer la maladie au-delà des premiers jours et en utilisant les vaccins comme unique solution, le risque existe que l’on entraîne une réduction du temps de vie tant des adultes que des enfants. À l’heure où les femmes comme les hommes cherchent à vieillir dans les meilleures conditions et rester jeunes le plus tard possible, veut-on prendre le risque avec des injections régulières de ruiner tous ces efforts ? Devant la volonté de vacciner les enfants qui ne sont pas affectés par le SARS-CoV-2, il ne faudrait pas que le remède soit pire que le mal.
Face aux ressentis de certains patients ayant contracté le Covid et/ou de certaines personnes vaccinées témoignant qu’elles ont l’impression « d’avoir pris dix ans d’un coup », la science apporterait-elle à point nommé, une fois encore, des éléments factuels de réponse en faveur des traitements précoces ? Un dernier pas, que certains n’hésiteront pas à franchir, est de déclarer que l’accélération de l’âge biologique entraînerait une baisse de l’espérance de vie.
Lire les développements scientifiques de l’article sur francesoir.fr