Michel Irone, ambassadeur britannique en Libye, a annoncé que son pays allait prend part à la formation d’une partie de l’armée libyenne.
C’est lors d’une visite d’un camp d’entraînement à Tadjourah, dans la proche banlieue de Tripoli, où est stationnée la première unité qui s’envolera pour la Grande-Bretagne, qu’il a fait cette déclaration :
« La Grande-Bretagne va former 2 000 soldats dans les compétences militaires essentielles pour leur permettre d’intégrer les forces armées libyennes. »
Le gouvernement libyen tente d’accélérer la constitution de forces armées et de police viables, afin de faire face aux nombreuses milices séparatistes qui provoquent des troubles, s’emparent de villes ou de sites pétroliers en différents points du pays.
Une série d’attentats, d’enlèvements et d’assassinats se produisent régulièrement sur le sol libyen. Ainsi, ce matin, deux roquettes ont frappé une piste de l’aéroport de Tripoli, obligeant la suspension des activités aériennes. Le pouvoir libyen désigne les ex-rebelles de Zenten comme responsables de ce tir, ces derniers s’étaient illustrés en capturant l’un des fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam.
Les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Turquie ou encore le Maroc participent à cet effort de constitution d’une nouvelle armée.
Voir aussi, sur E&R : La marine états-unienne a abordé le pétrolier contrebandier libyen