Depuis que l’idée du P.I. a été lancée en juillet 2007, nous avons occupé l’espace politique indépendantiste laissé vacant depuis la montée du MSA et du souverainisme. Le souverainisme, la version libérale de l’indépendantisme, aura mené notre combat national jusqu’en 1995 en nous léguant deux défaites nationales majeures.
Après deux ans de présence politique sur le terrain et grâce au travail pédagogique acharné d’Éric Tremblay et de Richard Gervais, nous aurons finalement réussi à avoir l’appui de deux ténors souverainistes. Non des appuis officiels comme beaucoup auraient besoin afin d’adhérer au Parti indépendantiste, mais des appuis idéologiques et stratégiques majeurs. Le Parti indépendantiste prouve ainsi sa crédibilité politique.
Jacques Parizeau affirme : « Il n’y a que trois façons de réaliser l’indépendance : par la violence, par un vote au Parlement ou par un référendum ».
Le Parti indépendantiste propose de réaliser l’indépendance du Québec par un vote à l’Assemblée nationale depuis sa fondation. Une méthode démocratique suivant les règles parlementaires de la Province de Québec. Avec le peuple québécois en face de l’Assemblée nationale suivra La Grande Déclaration. La suite logique de notre combat national sachant que le gouvernement fédéral n’a pas respecté les règles démocratiques au référendum de 1995.
Bernard Landry affirme : « Il faut avouer sans blâmer quiconque, que nous avons été lents à adopter sans équivoque le vrai mot pour désigner notre objectif de libération nationale : l’indépendance. […] Quant au mot "souveraineté", s’il n’est pas perçu comme négatif, il est simplement trop technique et équivoque pour décrire un grand projet national. Technique, parce qu’il fait appel surtout à des notions juridiques d’attributions des compétences étatiques. […] Il ne reste donc qu’un seul mot vocable, ici comme à l’étranger, pour désigner notre projet : l’indépendance ».
Au Parti indépendantiste, nous l’avions compris. C’est pourquoi nous avons toujours maintenu depuis notre fondation que la libération nationale du peuple québécois, c’est l’INDÉPENDANCE. Nous avons récemment convenu d’une doctrine politique résultante de plus d’un siècle de pédagogie, l’INDÉPENDANTISME. Jacques Parizeau a le courage d’affirmer que notre méthode d’accession à l’indépendance est démocratique et faisable. Bernard Landry a le courage de changer de doctrine politique en laissant la souveraineté pour l’indépendance. Une victoire pour les indépendantistes et le peuple québécois !
Tout cela prouve que le Parti indépendantiste est sur la bonne voie politique. Pendant que le PQ rassemble des souverainistes pratiquant le souverainisme comme il le fait depuis sa fondation, au P.I. nous continuerons le combat politique nous menant à la libération nationale. La première priorité du Parti indépendantiste sera toujours l’indépendance du Québec. Ensuite, nous gouvernerons en fonction des intérêts nationaux du peuple québécois.
Nous ne sommes pas un groupe de pression, nous sommes un parti politique crédible.
Le P.I., le seul parti indépendantiste du Québec !
Érik Poulin Président du CJPI – Parti indépendantiste