Une vague d’indignation a secoué les réseaux sociaux après le recrutement par le New York Times de la journaliste Sarah Jeong, épinglée pour une série de tweets racistes. Le quotidien new-yorkais a publié un communiqué pour justifier son choix.
La journaliste Sarah Jeong l’a mis en avant dans sa présentation Twitter : elle rejoint l’équipe du New York Times après avoir collaboré avec de nombreux médias comme The Verge, le Washington Post ou encore Vice. Un recrutement qui n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux, comme dans de nombreux titres de presse américains. Et pour cause, d’anciens tweets très agressifs à l’égard des Blancs postés par la journaliste de 29 ans ont refait surface.
Dans ces publications, la jeune femme américaine d’origine sud-coréenne ne cache pas sa rhétorique anti-Blancs. Elle s’est par exemple aventurée à comparer dans un tweet « les putains d’idiots de Blancs qui marquent Internet avec leurs opinions » à « des chiens qui pissent sur les bouches d’incendie ». Dans un autre, Sarah Jeong évoque la « logique » qui voudrait que les Blancs puissent « uniquement vivre sous terre, rampant comme des gobelins » puisqu’« ils brûlent plus vite au soleil ». Par ailleurs, celle qui est désormais membre du comité de rédaction du New York Times n’avait pas hésité pas à exprimer dans le passé « la joie que [lui] procur[ait] le fait d’être cruelle avec les vieux hommes blancs ».