« Selon nos informations, cette figure de l’extrême droite, bannie de YouTube, Facebook, Twitter, Spotify ou l’Appstore, rémunère la société française Streamroot pour continuer à diffuser sa chaîne Infowars en direct. »
Alex Jones ne pense pas comme Le Monde, c’est le moins qu’on puisse dire. Il ne croit pas aux salades officielles sur le 11 Septembre et il n’aime pas l’hypocrisie démocrate ou démocratique. Suite à des pressions politiques et communautaires, le dissident américain à la tête d’un site très écouté (dans tous les sens du terme) s’est vu banni de YouTube. Mais il trouve quand même les moyens de diffuser sa chaîne.
N’écoutant que son courage éditorial, Martin Untersinger – le préposé à la délation au journal – dénonce la société française qui permet à Jones de diffuser encore ses maudites idées qui ne correspondent pas au catéchisme mondialiste édité par la Banque et les Lobbies.
« Sur Internet, Alex Jones est persona non grata. La logorrhée conspirationniste de cette figure de l’extrême droite américaine violait trop souvent les règles des grands réseaux sociaux occidentaux, notamment en matière de discours haineux. Lui et sa chaîne de télévision et de radio Infowars, partisans notoires de Donald Trump, ont été progressivement bannis à la fin de l’été 2018 de YouTube, Facebook, Twitter, Spotify, ou encore du magasin d’application d’Apple.
Ailleurs sur Internet, ils n’ont pourtant pas été réduits au silence, et ont pu continuer à mener leur croisade, aux relents homophobes et antisémites, contre un prétendu “État profond” conspirant à l’égard des Américains. »
Si Alex Jones, comme l’écrit Martin, est devenu persona non grata sur l’Internet, ce n’est pas parce que les internautes n’en veulent plus, mais parce que le Système ne le permet pas, nuance. Le journal fonctionne comme une officine de surveillance, de pression et de délation au profit des grands intérêt qu’on peut résumer par le pouvoir profond. Or, Le Monde explique justement que ce « pouvoir profond » n’existe pas, qu’il ne s’agit que de conspirationnisme, voire de débilité profonde.
Si ceux qui croient en un pouvoir profond – et donc à un double pouvoir – ne sont pas tous des lumières, ceux qui croient en un pouvoir unique, visible et bienveillant sont encore moins éclairés du cerveau. Heureusement, pour arrêter l’hémorragie de croyants au Système, il y a la Kommandantur du Monde et ses journalistes gestapistes qui chassent le Mal et font le Bien :
« Grâce à des documents internes et des constatations techniques, Le Monde est en mesure de révéler qu’Infowars et Alex Jones ont pu compter dès l’automne 2018 sur la start-up française Streamroot pour continuer à exister en ligne. »
Nous ne sommes pas certains que cette culture de la délation dans le but de réprimer une parole non conforme soit dans la droite ligne de l’idée que le fondateur du Monde se faisait de son journal. Mais tant d’eau polluée est passée sous les ponts depuis, avec deux triumvirats qui ont définitivement éradiqué toute crédibilité : le trio Minc-Plenel-Colombani, et le trio Bergé-Niel-Pigasse. Aujourd’hui on remplace Pigasse de Lazard, enfin ex-Lazard, par Kretinsky et on a la même mainmise de la Banque, du Marché et des Lobbies sur le contenu du quotidien.
« Selon nos informations, tous les employés de Streamroot ne sont pas à l’aise avec l’idée de travailler avec Infowars : cet encombrant client est désigné, en interne, par un nom de code. Il y a de quoi : les théories avancées par Alex Jones sont un bouillon de culture du pire du complotisme. Ces dernières années, il a affirmé, entre autres, que le 11-Septembre est un complot, que la fusillade de l’école de Sandy Hook (26 morts dont 20 enfants en 2012) est un coup monté, que le gouvernement américain traite l’eau de manière à rendre les gens homosexuels, qu’un génocide blanc va être commis en Afrique du Sud ou que le Pepsi est aromatisé avec des bébés morts. »
La belle affaire, mélanger des conneries (il y en a partout) à de très cohérentes remises en cause de l’information officielle, c’est la méthode employée par les services du ministère de la Vérité.
La suite de l’article ressemble à une lettre puante de dénonciation de juifs, de résistants, de gaullistes ou de communistes dans la France de 1942, les dissidents de l’époque. Une honte qui se paiera cher, au sens littéral du terme : Le Monde, ce journal vendu, vendra encore moins.
Ce journal n’est pas le seul organe de délation du pouvoir profond français, il y a aussi le « service » public audiovisuel, qui ne fait pas dans la dentelle. Écoutez la voix adolescente qui nous prévient de la menace alexjonesiste :
« Ales Jones, le pape du complotisme, qui a su, au fil des années, infiltrer les géants du Web et utiliser leurs outils pour créer un empire conspirationniste »
Cette analyse brillante vous est offerte par Félix Suffert-Lopez, journaliste et rédacteur en chef du magazine C politique, l’émission socialo-sioniste de France 5. Il est le producteur et le co-auteur de la collection documentaire La fabrique du mensonge (ils savent de quoi ils parlent, NDLR), nous dit le site francetvpro.fr.
Dans le même genre, le petit reporter Martin Weill a reçu un jour Alex Jones dans le cadre de sa grande aventure intitulée « Martin Weill (c’est lui) et le grand complot ». On dirait Tintin sur L’Île Noire, mais c’est encore plus dangereux.
Attention : Martin Weill n’a rien à voir avec Simone Weil, il y a un « l » de plus.