Quand on écoute Pascal, son phrasé des grands jours, sa lenteur solennelle, sa tristesse insondable, on dirait Fred Mitt qui commente la mort d’une reine d’Angleterre.
Là, il est seulement question de l’Israélienne qualifiée pour la finale de l’Eurovision, le concours trafiqué par l’oligarchie européiste pour faire gagner l’Ukraine et Israël, deux pays pas vraiment européens dans l’âme. En plus la sionarde s’appelle Golan ! Tout un programme, n’est-ce pas ?
On écoute le cérémonial de Pascal, qui pratique l’anaphore, l’art de la répétition poétique, et on passe à la suite :
« Elle porte le poids d’Israël sur ses frêles épaules.
Hier, lors des demi-finales, des spectateurs ont hué Eden Golan.
Parce qu’elle est juive.
Parce qu’ils sont antisémites.
Hier, devant son hôtel, des milliers de manifestants ont crié leur haine d’Israël, ont piétiné le drapeau bleu et blanc, et ont demandé qu’elle ne chante pas demain.
Parce qu’elle est juive.
Parce qu’ils sont antisémites. »
Merci @PascalPraud, merci @CNEWS, vous êtes l’honneur de la France ! pic.twitter.com/nlP460U3lC
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) May 10, 2024
On rassure toute de suite les têtes creuses qui suivent le concours bidonné de l’EuroviSion au premier degré : Eden Golan n’a pas été lynchée par la foule, qui a ensuite brûlé son pauvre petit corps. Elle est toujours vivante, les milliers de « soutiens du Hamas » n’étant pas venus pour tuer du juif, mais pour soutenir les gens qui souffrent à Gaza. C’est un peu différent, quand même.
Le poème triste du Praud, c’est bien simple, on dirait du Yann Moix, l’antisémite qui a été acheté par le camp d’en face. Eh bien on a retrouvé le converti, il sévit actuellement sur Europe 1, la station de Bollorothschild.
Berkeley, université prestigieuse des Etats-Unis,
114 prix Nobel
103 prix MacArthur
25 prix Turing
19 Oscars
30 prix Pulitzer
14 médailles Fieldsest mobilisée depuis 2 semaines pour Gaza.
J'imagine que Yann Moix rêve aussi de raser cette université. pic.twitter.com/aLhaNORF83
— Duval Philippe (@p_duval) May 7, 2024
Moix & Praud qui se mouillent pour Israël, le camp qui a déjà perdu moralement, le camp génocidaire, c’est historiquement risqué. Et aujourd’hui, les Américains sont du mauvais côté. Mais ça n’est pas encore monté à la tête de Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison-Blanche.
« Il y a 79 ans, les États-Unis et nos alliés ukrainiens ont uni leurs forces pour combattre les régimes oppressifs d’Hitler et de Staline. »
Karine Jean-Pierre a déclaré que la Seconde Guerre mondiale avait été gagnée par les Américains et les Ukrainiens, qui ont combattu ensemble contre Staline !
Comment jugeriez-vous la justesse de ses propos sur une échelle de 10 ? pic.twitter.com/bdGUWc6VbZ
— Eric Archambault (@EricArchambaul7) May 8, 2024
Après Stalingrad (juillet 1942 - février 1943), beaucoup de Français de la collaboration commencent à hésiter sur la marche à suivre. Certains refilent des infos à la Résistance, donnent des gages, se couvrent. D’autres changent carrément de camp, passant de la Kommandantur au maquis. Moix, qui n’en est pas à un revirement près, est capable de repasser dans le bon camp. Ainsi vont les âmes perdues.
Nous, qui incarnons le fer de lance de la résistance actuelle, accueillons repentis et convertis les bras ouverts, tout en les fouillant pour voir s’ils n’ont pas un micro ou un couteau. On est peut-être gentils, mais on est pas cons.