La décision unilatérale du président, William Ruto, qui revient sur une interdiction prononcée en 2012, rencontre des résistances dans le pays.
Le 3 octobre, le président [William Ruto], propriétaire d’importantes exploitations de maïs dans la vallée du Rift, a autorisé l’importation de maïs génétiquement modifié ainsi que de semences de maïs OGM, pourtant interdite depuis 2012 dans le pays d’Afrique de l’Est. Une décision unilatérale qui s’est accompagnée d’une levée de boucliers, y compris dans son propre camp.
Dans un premier temps, le gouvernement espère importer au plus vite dix millions de sacs de maïs OGM des États-Unis pour combattre la crise alimentaire provoquée par la sécheresse qui sévit dans la Corne de l’Afrique, la pire en quarante ans.
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Inquiétude pour les petits exploitants
Une forte résistance s’annonce cependant dans le pays de 55 millions d’habitants, dont 8 millions sont agriculteurs, et où l’agriculture pèse environ 20 % du produit intérieur brut (PIB). L’arrivée massive de maïs OGM destiné à la consommation, initialement prévue pour décembre, devra attendre quelque peu ; la Haute Cour en a suspendu l’importation à la suite d’une plainte déposée par une collectivité d’agriculteurs. Elle doit se prononcer dans les semaines qui viennent sur le sujet.
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