Ne prendre que 8 minutes d’un cours de 65 minutes c’est déjà malhonnête — un texte hors de contexte devient prétexte… propagande, propagande…
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Ensuite, la clique à Soral à l’instar de ceux qu’ils critiquent vit à l’intérieur du même état d’esprit : « J’ai une opinion sur tout. Je sais, vite et bien, puisque je suis moderne, puisque j’utilise les moyens modernes pour connaître la connaissance — le clic de la souris et la sainte image. Nul besoin de me plonger dans une longue et difficile étude pour juger et discerner, ma sentence est posée avec une facilité époustouflante, selon la méthode des Experts : un coup de microscope, une photo par ci et un test Adn par là, et hop la hop, je sais où est la vérité, écoutez-moi et suivez-moi. »
Commencez par mettre à part 10 ans de votre vie pour étudier les religions (judaïsme, christianisme, islam, hindouisme), les philosophies qui s’y rattachent et l’histoire dans lesquelles elle baignent. Enfin, quand vous vous référez à un cours, écoutez-le en entier. Finalement, peut-être, mais peut-être seulement, vous aurez quelque chose à dire M. Soral sur un propos qui aujourd’hui vous dépasse.
Si par contre, vous voulez continuer à vous brûler au feu ancestral d’un ennemi physique, continuez donc ce que vous faites, n’étudiez que la surface, soyez profond par surface comme disait Nietzsche. Et si le sel mystique vous appelle pour vous rendre plus crédible, pour trouver les applaudissements dont il semble que vous cherchez tant, alors, devenez donc catholique intégriste — eux aussi veulent sauver la race blanche.
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Quand au rav Dynovisz, son cours est à son habitude d’un certain intérêt pour autant qu’on sache de ce dont il parle et surtout d’où il parle.
D’une part du judaïsme, donc d’un messianisme politique, dans la droite ligne du judaïsme, et à l’intérieur duquel une certaine capacité à discerner la réalité immédiate à son intérêt.
D’autre part du christianisme tel que précisément il l’a entendu, c’est-à-dire de la bouche même de Balam, celui qu’il critique pourtant dans ce cours pour son pouvoir de tromper, et dans le piège duquel il tombe !
Car le rav Dynovisz ne parle jamais du christianisme autrement qu’ainsi. Pourquoi ? Parce que la subversion du christianisme le sert, le christianisme vu par Balam, c’est-à-dire le christianisme tel que le monde l’entend, celui des papes et des pasteurs, c’est celui qu’il veut entendre et ce n’est que celui-ci. Si toutefois il devait l’étudier hors de Balam, hors de sa subversion, c’est son judaïsme qui serait mis en défaut, c’est pourquoi il ne cherchera jamais l’homme de Nazareth ailleurs que dans la poche des papes, lesquels lui ont mâché le travail afin qu’il continue à vénérer moïse.
Enfin, même à l’intérieur du Judaïsme, son propos est bancal. Car si en critiquant les prophètes de la paix comme les faux-prophètes, il fait bien, il devrait toutefois apprendre de Jérémie la solution que ce dernier apporta face à ce faux prophétisme. Elle n’était pas celle que lui préconise, ni non plus celle que préconise la paix aujourd’hui. Jérémie voyait autre chose. — Mais, c’est une autre histoire qui nous entraînerait loin des 4 races, loin de cet ancestral et stupide combat.
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