Les tombereaux d’injures déversés par le lobby israélien ne restent pas toujours impunis, n’en déplaise à leur serviteur Manuel Valls.
Le CRIF et l’Union des patrons juifs de France (UPJF) viennent ainsi d’être condamnés pour diffamation de Monique Cerisier-Benguiga, sénatrice en 2011, au moment des faits. Monique Cerisier-Benguiga, qui n’est plus sénatrice aujourd’hui, avait été, au long de ses mandats, l’une des très rares parlementaires à dénoncer en termes très clairs la colonisation israélienne de la Palestine.
Haim/Charles Musicant, directeur du site du CRIF, et Claude Barouch, président de l’UPJF, devront payer un total de 4 000 euros à leur victime.
La 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris a en outre ordonné la publication du jugement sur les sites Internet des deux officines. Le CRIF s’est exécuté (http://www.crif.org/fr/actualites/publication-judiciaire/50568), ce qui n’était pas encore le cas mardi (6 mai, ndlr) de son compère de l’UPJF.
L’article incriminé, le même pour les deux sites, était une reprise d’un texte publié par un troisième site sioniste, qui n’a pu être atteint par Monique Cerisier-Ben Guiga et son avocat Me Antoine Comte, du fait qu’il est basé à l’étranger (en Israël, pour ne rien vous cacher). On passera sur son contenu, ordurier comme d’habitude.