Haha !
Ca a l’air d’être de l’esbroufe ce truc :
Prenons pour exemple l’Australie :
3ème producteur mondial de minerai de fer
3ème producteur de nickel
1er producteur d’aluminium (non recyclé)
4ème producteur d’or
2ème producteur d’uranium
8ème producteur de blé (génétiquement modifié)
6ème producteur de viande bovine (génétiquement modifiée)
La liste est très, très loin d’être exhaustive
Pour calculer l’équivalent en surface qu’il faudrait pour que l’emprunte écologique soit absorbée par l’environnement, il suffit de faire le rapport des 2 chiffres (emprunte écologique)/(biocapacité).
Les médias nous ont dit qu’il faudrait 1,6 France(s) pour que l’environnement absorbe notre emprunte écologique. (d’après l’ONG, un français moyen a besoin de 5 hectares pour produire sa nourriture/biens de consommation ; alors que la France au vue de sa superficie ne peut partager que 3 hectares par français ; 5/3 = 1,6)
Pour l’Australie, on calcule qu’on a besoin de seulement 0,45 Australie(s) pour produire les biens de consommation des australiens et enfouir leurs déchets.
Conclusion : d’après ce critère (à la con) l’Australie n’est pas un pays polluant.
En poussant le raisonnement plus loin, la grande observation de cette étude est que les pays qui ont une faible densité de population (Brésil, Argentine, Russie, Australie) sont les meilleurs élèves (cf les pays verts de cette carte : http://storymaps.esri.com//globalfo...)
Alors qu’on sait très bien que les pratiques agricoles et l’exploitation des minerais dans ces pays sont intensives et débridées.
Pour faire diminuer ce rapport et être "mieux classé", nos politiques ont 3 solutions qui s’offrent à eux :
faire baisser la consommation
étendre "l’espace vital"
réduire la population
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