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Laurent Berger [secrétaire général de la CFDT] prône un « impôt exceptionnel » sur les sociétés non impactées par la crise afin de dégager des marges de financement pour l’avenir et considère que cette situation pourrait réduire « le sentiment d’impuissance politique ».
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« Nous pouvons aussi orienter l’épargne beaucoup plus largement vers l’investissement socialement responsable. Ou encore soumettre le capital au barème de l’impôt sur le revenu. Il faut redistribuer les richesses », assure Laurent Berger pour qui « notre boussole ne sera pas la dette. Ou alors nous irons vers des lendemains très noirs ».
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« Cette crise met une fin relative au sentiment d’impuissance politique », analyse le responsable syndical. « Nous nous apercevons de la nécessité d’un État providence. (…) De l’importance des services publics qui ne doivent pas être considérés comme un coût mais comme des services. Il va falloir renforcer la protection sociale ».
Interrogé sur le lobbying anti-écologique prêté au patronat, Laurent Berger répond : « Ce serait une faute majeure de ne pas penser l’économie en y intégrant de vrais changements favorables à la transition écologique. Nous devons combattre ces lobbys qui cherchent à faire reculer, voire annuler, les obligations écologiques ».
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« […] La classe politique va être déterminante. Elle sera ou non à la hauteur », dit-il.
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