Pour qui a le bourdon, la déprime ou le blues, et dans la dystopie actuelle c’est normal, il y a un moyen très simple de retrouver le sourire : lire les tweets de Laurent Alexandre, qui semble vivre dans une autre dimension, entre mystique transhumaniste et niaiserie insondable. Il ne faut surtout pas qu’on nous le change, Lolo est trop précieux. Ceux qui s’interrogent sur l’existence d’intelligences extraterrestres ne devraient pas regarder vers le haut, mais vers le bas : on trouve tout à la Samaritaine de la vie.

On espère que l’idole n’a pas profité de l’admiration de son jeune fan... Ce tweet céleste a déclenché un festival de contre-vannes qui vont du trivial à l’excellent.

Duval Philippe : Ah oui je reconnais le rayon des livres qui ne se vendent pas.

Maitrese Camarade Rousselovitch : Meilleur trip de l’année

Sam Dissoire : Il existe aussi des gens qui adorent prendre des bains de merde, la psyché humaine est un immense continent indéchiffrable.

MaxiBernard  : C’est marrant, j’aurais plutôt vu le bouquin de Bruno Lemaire à côté du votre.

Juan Asensio : Affirmer de Jacques Attali que c’est « un très grand monsieur » devrait signer la mort cérébrale instantanée et la tombée, consécutive, dans l’imbécillité de celui qui a proféré une aussi astronomique stupidité. Hélas, le cerveau semble particulièrement « résilient ».

Roland. D. Greuzat (Kerzagreu) : Vous allez bien ensemble : devils in disguise !

Tony Leprêtre : On dirait un compte parodique...

Jacline Mouraud : Quand on voit le résultat qu’il donne sur vous c’est certain, la connerie humaine déteint !

An To : On voit à peine que le livre a été placé à côté
Un eugéniste et un transhumaniste, il ne manque plus qu’un épidémiologiste et un climatologue...

trent  : Quelle est l’épaisseur de votre livre ?
Je dois caler mon piano.

guff gu  : Qui a déclaré qu’à partir de 65 ans on n’était plus utile à la société et qu’on était un poids, qu’il fallait dépeupler : mais à plus de 80 ans, cela ne le concerne évidemment pas !

LandelleBloqué David : Encore 13 ans ! L’âge où le président a reçu la lumière

C’est ça, le grand jury du Net (et pas celui de RTL), une intelligence collective qui délivre une justice populaire, à la fois adaptée et expéditive. Les Mendès, Enthoven, Reichstadt et autres Huchon ont beau la dénoncer, ce barrage de mensonges communautaires ne pèse rien face aux eaux tumultueuses de la liberté d’expression, qui est plus que jamais dans le viseur de l’eurotyrannie.

L’eurotyrannie, c’est Thierry Breton qui en parle le mieux : il passe ici un oral devant le jury pseudo-journalistique de France Inter.

Le dingo à moumoute  : « C’est vraiment une loi qui va changer fondamentalement le respect des individus en ligne, le respect de nos vies privées, interdiction des fake news, on va enfin commencer à les contrôler, donc profitez-en encore quelque temps tous ceux qui, y en a beaucoup qui le font parce qu’on va les rattraper... On sera protégé du harcèlement en ligne, on sera protégé des fake news... Je suis en train de créer une équipe extrêmement performante qui va faire des, pardon de cette expression, des descentes... »

Gilles Bornstein : Il y a un nouveau shérif dans la ville, c’est vous !

Tout ce plateau de larbins est d’accord avec l’éradication de la liberté d’expression : normal, Breton ne veut que de l’information sous contrôle oligarchique. Quand le commissaire politique européiste parle de « respect » (on dirait une racaille), il veut évidemment parler du respect envers les oligarques, dont les propos aussi dangereux que délirants sont débunkés sur les plateformes numériques.

Thierry Breton et sa Commission vendue à toutes les multinationales pourront interdire Twitter aux 450 millions d’Européens, cela forcera juste l’IC (l’intelligence collective) à trouver d’autres terrains où elle pourra ensemencer le grand public. C’est inévitable : la liberté d’expression est dans la nature de l’homme, les tyrans ne peuvent que retarder cette échéance.

Laurent voulait être un humain supérieur, il est devenu une ODR, une occasion de rire, un mème. Attali, quant à lui, continue à nous proposer le choix gagnant-gagnant (pour lui) entre une guerre mondiale dévastatrice sur le sol européen et son gouvernement mondial au cœur d’une Jérusalem volée aux Palestiniens, avec sa propre personne assise à la table des puissants, les Soros, Schwab et autres Gates, mais sans Epstein, petit ange parti trop tôt.

Quand Laurent rencontre son idole sur Lèche-Cul TV (2021)