Dans le supplément Wall Street Journal de L’Opinion du 24 octobre 2022, un article nous explique que les dirigeants de BlackRock (assis sur 8 000 milliards de dollars d’actifs, trois fois le PIB français), la puissance financière numéro un dans le monde, a pris mèche avec Zelensky pour la reconstruction du pays.
Décidément, les vautours n’ont pas attendu longtemps, et encore moins la fin de la guerre. Déjà, ils salivent sur le potentiel, même si la reconstruction aura lieu sur un tapis de morts (pour l’instant). Cela va tout à fait au président-clown ukrainien, qui vend tout ce qu’il y a à vendre dans son pauvre pays, même sa liquidation.
Une liquidation au sens propre et au figuré, parce que, là où la firme américaine passe, il ne reste plus grand-chose pour les travailleurs : tout va dans la poche des actionnaires, et tant pis pour les investissements, c’est-à-dire l’avenir. Et du soutien financier au conseil politique, il n’y a qu’un pas, qu’Amschel et ses 5 fils avaient déjà allègrement franchi il y a deux siècles. Naturellement, le conseil politique : 1/ n’est pas gratuit ; 2/ consiste à favoriser le retour sur investissement.
Des esprits se sont étonnés que la Fed, qui a d’excellents économistes dans ses rangs, ait fait appel aux conseillers de BlackRock. Cela nous rappelle la situation française avec une classe de hauts fonctionnaires compétents, purs produits du service public de l’État, qui a été doublée par les « conseillers » mondialistes de McKinsey.
Que ce soit BlackRock ou McKinsey, ces entreprises de conseil ou de gestion mettent leur nez partout, dans les comptes des États, des banques fédérales et des grandes entreprises. Il y a comme une prise de pouvoir douce, on pourrait presque parler d’OPA sur les nations et leurs centres névralgiques.
Peu à peu, sans faire de bruit, par la concentration de puissance, la pieuvre mondialiste tisse sa toile et avale les États occidentaux, un par un. Les États, comme en France, gèrent le bordel social, plus ou moins bien. Aux grands rapaces capitalistes les bénéfices, aux États appauvris les pertes. Le Capital est en train de laminer le Travail, et BlackRock en est l’exemple parfait.
La firme de Larry Fink ne produit rien, ni voiture ni électricité, mais engrange chaque année, officiellement, plus de 4 milliards de dollars, grâce notamment à un programme d’intelligence artificielle (Aladdin) qui mesure les bons placements... et dé-placements.
Pour illustrer la puissance de BlackRock, entre autres fonds (il y a Vanguard, lui aussi très présent dans le top 10 du Big Pharma), rien de tel qu’une petite déclaration de notre ami Klaus, qui évoque le basculement de puissance des États vers la finance internationale. Rappel, le WEF, c’est le World Economic Forum, créé par Klaus et ses amis en 1971.
Klaus Schwab : « Le monde ne sera pas dirigé par des superpuissances comme les États-Unis, la Chine... il sera dirigé par les parties prenantes du WEF comme BlackRock, Bill Gates... » pic.twitter.com/GYW75gVVCJ
— Aliénor d’Aubigné (@AlienorAubigne) October 24, 2022