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Lancement de la construction de l’oléoduc entre l’Arménie et l’Iran en 2011

Le ministre de l’Energie, Armen Movsisian, a souligné mardi 15 février l’importance du futur pipeline extrayant le pétrole iranien a destination de l’Arménie. Il n’a pour autant pas encore fixé de date concrète pour le début de sa construction.

« Nous allons tenter de débuterer la construction cette année », a-t-il avancé, ajoutant qu’il faudra deux ans pour achever les travaux et que cela coûtera environ 100 millions de dollars à l’Arménie.

Les gouvernements arménien et iranien discutent depuis des années du projet dans le cadre de leurs efforts pour renforcer leurs liens économiques et énergétiques communs. Movsisian avait déclaré en juillet dernier que les travaux concernant le pipeline seraient lancés à l’automne. Cette annonce ne s’est toutefois toujours pas concrétisée.

Les questions liées à sa mise en œuvre étaient au cœur de la visite de Movsisian à Téhéran le mois dernier. Le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, a déclaré après leur entretien qu’ils ont mis au point les modalités pratiques du projet et que le pipeline de 365 kilomètres de long pourrait débuter sa production d’ici 2014.

Movsisian s’est montré plus prudent sur ce point, affirmant seulement que le projet sera très bénéfique à l’Arménie. « Je ne dis pas que les prix de l’essence tomberont définitivement par la suite », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Mais cela nous permettra de stabiliser les approvisionnement de carburant à l’Arménie. »

Movsisian a également annoncé que chaque partie financera les travaux de construction à effectuer sur son territoire. Le gouvernement arménien devra mobiliser environ 100 millions de dollars à cette fin et sera susceptible de se tourner vers des investisseurs privés.

« Attirer des investissements privés ne représentera pas une tâche difficile », a ajouté le ministre. « Je pense qu’il y aura de nombreux investisseurs intéressés par un projet aussi rentable. Il pourrait également être mis en œuvre grâce à un financement public. »

Le chef de la Société nationale de raffinage pétrole, Alireza Zaykami, aurait déclaré cette semaine que l’Iran prévoit d’exporter 1,5 million de litres d’essence et de diesel par jour à l’Arménie via le gazoduc.

Movsisian n’a pas confirmé l’information. Il a déclaré que la demande annuelle de l’Arménie en pétrole équivaut à environ 400 000 tonnes métriques.

 






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2 Commentaires

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  • Un grand respect aux arméniens, qui eux aussi ont subi un génocide sur leurs propres terres en 1910 par l’armée turque et dont personne ne parle vraiment de nos jours mais c’est vrai que cela risque de faire de l’ombre à un autre génocide ô ! combien plus important...
    Le souvenir des massacres des nouveau né et des familles entières par un peuple musulman, ne les empêchent pas de continuer à faire du commerce avec leurs bourreaux d’hier. voilà l’exemple même et le commencement d’une relation durable entre le premier pays chrétien (autrefois le royaume d’arménie dominé par le mont ararat où l’arche de Noé s’est déposé après le déluge était le premier royaume à être christianisé) avec ses voisins musulmans...à méditer

     

    Répondre à ce message

    • ils ont subi un génocide par les turcs.
      les " jeunes turcs" puis Attaturk ont voulu une turquie fondée sur la race turque, pour y parvenir ils ont instrumentalisé la religion , et éliminé ainsi les chrétiens d’Anatolie qui constituaient le quart de la population.
      l’Arménie a toujours eu des liens très forts avec les perses, ils ont eu d’ailleurs plusieurs dynasties d’origine perse indo européenne.
      en quoi la religion constituerait un obstacle à de bonne relation de voisinage, d’autant que l’Iran constitue pour l’Arménie entourée de pays hostiles, la seule frontière ouverte