« Le véritable éloge d’un grand homme, ce sont ses actions et ses ouvrages », disait Robespierre. Que pourrais-je dire de plus utile à la gloire du Président Chavez que ne le ferait le message éloquent, aux yeux du monde, de sa réélection triomphale d’hier ?
Je pourrais dire que la vie de cet homme, malgré les mensonges et les conspirations de l’oligarchie, est un enseignement pour chacun de nous, que son œuvre a une portée universelle. Par son opposition ferme et résolue aux puissances de l’argent qui régissent nos vies, Hugo Chavez transmet un message à tous les peuples de la Terre : la résistance victorieuse à l’oppression est encore possible dans le monde actuel.
La vie de Chavez s’érige avant tout comme un message d’espoir.
Mais, bien plus que d’exalter en nous une espérance trop souvent déçue, sa vie constitue une ligne de conduite morale tracée pour les générations futures, elle est un exemple à suivre pour les témoins éclairés de ce monde : un exemple de courage, avant tout, pour avoir tenté, durant sa jeunesse, ce que peu d’entre nous auraient encore l’audace d’accomplir : braver les lois inquisitrices et faire le don suprême de sa vie à sa Patrie. C’est bien ce geste héroïque qui plaça définitivement Hugo Chavez dans les cœurs épris de justice et lui ouvrit simultanément les allées de la victoire démocratique et de l’Histoire.
Dès lors, sa vie devint un exemple de loyauté envers son peuple en ne cédant jamais, malgré la multitude de sollicitations que suscite l’exercice du pouvoir, à la tentation de la richesse matérielle et à la trahison des idéaux de sa jeunesse, sculptés dans « l’argile du peuple » par ses origines sociales modestes.
Enfin, sa vie est un exemple de bon sens populaire déployé au sommet du pouvoir avec un sens aigu des intérêts de son pays, chacun de ses discours étant une ode à l’intelligence et au pragmatisme. Au contraire de nos froids bureaucrates, Chavez démontre, par l’amour pour son peuple qui émane de lui, que la raison ne peut développer toute sa puissance que lorsqu’elle est secondée par le sentiment et la vertu.
Il faut avoir vu ces hommes et ces femmes, jeunes ou âgés, l’embrasser en pleurant à chaque apparition publique pour comprendre que le mobile de sa pensée et de sa conduite, n’est pas le succès d’une quelconque idéologie : c’est simplement l’amour de son prochain, mis au service d’une politique d’État.
Devant cette réalité, ses détracteurs à l’âme étroite, de gauche et de droite, l’accusent de vouloir exercer le pouvoir toute sa vie. Ceux-là, n’ont pas compris que pour Chavez, le pouvoir n’est pas un trophée mais un devoir. Sa nature noble et sensible aspire à goûter à des biens plus doux que l’âpreté du combat politique : celui de vivre en homme avec Dieu et la nature. Le cœur droit du vendeur de bonbons de Sabaneta a conservé cette puissante affection pour la nature et les choses simples de la vie, effacée chez la plupart des hommes par le goût des biens factices. Mais ce courage, cette loyauté et ce bon sens doivent pour lui être mis au profit de sa Patrie. Car Chavez est resté au fond de lui l’humble soldat qu’il était jadis.
Chavez, c’est une pensée en action.
C’est l’honnête homme porté au pouvoir à la suite d’évènements qui le dépassent ; Chavez, c’est de son propre aveu « une brindille amenée là par un ouragan d’amour ». Voici les fondements de sa gloire et de notre profonde estime pour lui. Puisse l’écho de cet ouragan contribuer à soulever chez nous les germes d’un changement véritable, dans la droiture et avec humanité.