Les adeptes de la théorie du genre ne lâchent pas le morceau : partout, ils s’insinuent avec leur délire d’indifférenciation des sexes, ne voulant pas admettre que c’est ça qui fait la richesse des relations hommes-femmes, ou garçons-filles. Et c’est aussi ce qui fait l’amour, ne leur en déplaise. C’est peut-être cet amour qui leur échappe qu’ils visent...
Ils mettent leur gros nez dans nos écoles, dans nos médias, dans nos universités avec leurs expériences basées sur leur propre sexualité indéfinie, qu’ils plaquent sur ceux qui ne leur ont rien demandé, surtout les enfants.
Pourquoi ne laissent-ils pas les enfants tranquilles dans leurs cours de récréation ? Pourquoi venir leur inculquer quelque chose qui n’est pas naturel chez eux ? Cette intrusion permanente et pathologique sent l’inquisition, la nouvelle inquisition non pas sexuelle mais asexuelle.
On sent bien que ces agents promus par le mondialisme sont là pour bâtir un homme nouveau, ou plutôt un individu nouveau, indistinct, asexué, apolitique et inoffensif pour le pouvoir. Quelqu’un dont on aurait extirpé les défenses une à une, pour le livrer pieds et poings liés à un totalitarisme enfin repu.
Les amateurs de la pensée Maruéjouls pourront approfondir leurs connaissances genrées avec son extraordinaire découverte sur la ville comme espace genré.
Les cours d’école primaire se ressemblent toutes. Des terrains de sport au milieu, des garçons jouant dessus et des filles sur les côtés. C’est le constat dressé par la géographe Édith Maruéjouls.
Cette spécialiste du territoire étudie les cours d’école depuis 2010. Elle s’est fait remarquer lors de la conférence TedX Women de novembre 2017. D’après elle, l’espace de plusieurs établissements scolaires serait inégalement réparti, ce, dès le plus jeune âge. Ainsi, les garçons jouent tous les jours aux sports collectifs. Ils se dirigent vers les terrains dessinés sur le sol et situés au centre des cours de récréation. Ils jouent au football, au basket, au hand... Peu de filles les accompagnent.
« Les filles ne courent pas »
Dans les trois écoles observées, la géographe du genre a demandé aux garçons pourquoi ils jouaient le plus souvent entre eux. Leur réponse : « les filles ne courent pas ». Elle leur répondait alors : « comment veux-tu qu’elles courent si tu ne leur donnes pas le ballon ? ». Tous admettaient l’ambiguïté.
Les garçons au milieu donc, et les filles sur les côtés, dans le petit espace situé entre les lignes blanches des terrains et les murs de la cour. Voire un espace encore plus restreint, quand dans la cour de ce collège à Bordeaux par exemple, la largeur du terrain de foot est égale à celle de la cour globale. Les filles se dépensent autrement, en sautant à l’élastique, à la corde, dans des marelles, ou bien se marrent sur 1-2-3 soleil.
« Logique masculine »
« C’est une vraie discrimination spatiale, assure Édith Maruéjouls, créatrice de l’Arobe (L’Atelier recherche observatoire égalité). Elle n’est pas clairement voulue, elle est implicite, et se déroule invariablement, quel que soit le milieu social ou le quartier. L’idée de départ est de faire bouger les enfants avec ces terrains de sport, mais ils ont été pensés dans une logique masculine, omettant que les garçons étaient davantage éduqués à aimer les sports de ballon que les filles. »
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Jouer avec l’enseignant
À l’école primaire du Peyrouat à Mont-de-Marsan, préfecture des Landes, on a organisé des récréations sans ballon. Tous les jeudis, d’autres jeux collectifs sont proposés par les enseignants, comme le « frisbee-foot. »
« Les enfants adorent voir leur maître ou maîtresse s’amuser avec eux, ils adhèrent tous au projet, du CP au CM2, constate Édith Maruéjouls. Et les plus frêles savent qu’ils seront protégés grâce à la présence de l’enseignant, donc ils ont envie de jouer. Parmi eux, on trouve aussi des garçons d’ordinaire exclus des terrains parce que moins charismatiques. »
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Ces bonnes pratiques ont permis à l’école d’être honorée du prix du projet égalitaire filles/garçons.