Ce qui est étonnant, je ne dirais pas depuis"la crise" de 1929, mais depuis
le"premier"choc" pétrolier de 1973, on ne cesse de répéter, abusivement et
avec préméditation, le vocable"crise" . Ce vocable,est par définition, une
anomalie passagère ou conjoncturelle. Et ce, quel que soit le domaine considéré .
Lorsqu’on parle de crise de nerfs , ou de crise diplomatique,etc...On
comprend que l’anomalie est passagère, et que l’issue est attendue à brève échéance.
Or,pour le système capitaliste,mafieux et prédateur,par sa structure même,
sa"crise", et comme le confirment les événements, pratiquement depuis le
milieu des années 70, est une crise structurelle . Et de surcroît, cette"crise"
va en s’aggravant . Ne parlons pas de la grave crise morale, qui
"l’accompagne" . A elle seule, l’équivalent d’une bibliothèque, suffirait,à
peine,de l’analyser .
Il ne s’agit pas,donc,d’une crise, mais d’une longue agonie du"libéralisme".
L’agonie, n’est pas un terme gratuit, né d’une hostilité primaire,envers ce
système . Non , "le capitalisme",et comme l’ont analysé,magistralement et
finement, quelques uns des meilleurs cerveaux de l’humanité, en premier lieu Marx, le"capitalisme" dis-je, tresse lui même, la corde de sa propre pendaison.
En effet, les"théoriciens" de cette idéologie, sont partis de postulats
aberrants,dont les plus désastreux sont : abaisser l’homme au rang du
consommateur à l’infini . C’est à dire, le pousser à consommer,non selon ses
besoins,mais selon ses caprices . Le second postulat, corollaire du premier,
et qui se situe au niveau des Etats et des entreprises, est tout aussi
désastreux : pour occuper la position de"leader", il n’y a qu’une seule
manière de le devenir : s’engager dans l’effroyable guerre de"tout le
monde,contre tout le monde".
Bien entendu,les conséquences de cette folie planétaire, c’est qu’il n’y a pas un seul"gagnant" qui sort vainqueur de cette boucherie de démons . Ce qu’on
voit,plutôt, c’est juste un champ de ruines au niveau de notre planète.
La souffrance et le désespoir est la seule et unique" richesse" , qui sont devenus le lot de la pauvre race humaine .
Sur ce fond de tableau, aussi peu engageant, on peut déjà prédire l’aboutissement des"réformes" chinoises.
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