La généralisation dans notre environnement, et en particulier notre alimentation, de la présence de reprotoxiques ou anti-androgènes est un fait dont aucun média n’a restitué l’importance vitale. Les études scientifiques alarmantes se succèdent depuis plus de 15 ans pour démontrer le rôle des pesticides et autres perturbateurs endocriniens dans l’augmentation des malformations uro-génitales (cryptorchydie, etc.), la diminution des organes reproducteurs, les cancers des testicules, l’imposex (changement de sexe), le déclin de la quantité et de la qualité du sperme.
Chez les femmes, les effets de ces polluants sont aussi nombreux : anomalies de la fonction ovarienne, développement de pathologies autrefois rares comme l’endométriose, dysfonctionnements de la gestation ou de l’implantation de l’embryon, ou troubles de la fertilité et de la sexualité, etc. Ces recherches font alternativement l’objet de tirs de barrage des lobbies de l’agro-chimie, de la distraction tatillonne des organismes de protection de la santé publique, gangrénés par les conflits d’intérêts, et de l’apathie d’une classe politique travaillée par les lobbies agricoles et agro-chimiques. Nous ne récapitulerons pas ici les nombreuses publications scientifiques qui, depuis 2001, ont exposé l’ampleur du phénomène.
D’abord parce que ce travail relève d’une recension et d’une littérature indigeste et ensuite parce que la plupart des lecteurs n’ont pas le bagage scientifique pour trancher ces questions. Dans le cadre de ce compte-rendu, nous en resterons donc au constat et à la prospective. Nous affirmons ici que les altérations des fonctions de reproduction dans les pays européens, mais aussi nord-américains, touchent aujourd’hui une part de plus en plus large de la population et il n’est pas un domaine de la pathologie dans lequel ces saturations reprotoxiques ne soient suspectées de jouer un rôle de première importance. Si l’exposition des fœtus aux pollutions est bien la cause de ces problèmes de la reproduction, le résultat des campagnes de prévention, si elles étaient décidées aujourd’hui, ne produiraient pas d’effets avant trente ans. Il est donc à craindre que les phénomènes constatés aujourd’hui soient considérablement amplifiés dans les trois décennies à venir.
« Les comportements homosexuels ont évolué pour stimuler le lien social entre les humains »... Parce que la production idéologique des humains est souvent destinée à conforter leurs modes de vie et non l’inverse, la justification des pratiques homosexuelles vient conforter et justifier le mode de vie d’une population « fabriquée » par un système de production et de consommation. Un phénomène de compensation de dissonance cognitive qui alimente un prosélytisme auto-justificateur et au final, une remise en cause des murs porteurs de la culture traditionnelle populaire. De la même façon, la réorganisation du vocabulaire, consciemment ou non, vise à faire accepter des pratiques rejetées ou suscitant l’inquiétude dans la population.
Dans les trente années à venir, les populations des pays industrialisés seront fortement exposées à une défaillance d’une part significative de la population aux fonctions de reproduction. On peut donc anticiper une augmentation foudroyante des pathologies reproductives, un effondrement des naissances des populations exposées à une dévirilisation (désandrogénisation) et à une augmentation rapide des comportements sociaux qui lui sont associés.