« Ça ne va pas ! Une radio qui a déjà une petite panne d’auditeurs, ce n’est pas formidable. Mais une radio sans journalistes, ça ne peut pas fonctionner. Et une radio sans Christine Berrou [1], c’est chiant ! » (Nicolas Canteloup, grand résistant)
C’était prévisible, et prévu depuis longtemps : le fils Lagardère, qui n’a pu conserver le groupe de son père, a été attaqué par les très carnassières puissances financières du moment : Arnault et Bolloré. C’est Bolloré qui emportera le morceau, du moins le plus gros, réalisant une passerelle entre Canal+ et Europe 1 un an avant l’élection du président national-sioniste. Dans la station de la rue François 1er, on tremble : le grand méchant loup est entré dans la bergerie !
La station était mal en point depuis des années, son positionnement sioniste lui faisant perdre chaque année des parts d’audience, car, rappelons-le, le sionisme n’est pas populaire. C’est son problème numéro un, c’est pourquoi il doit se greffer sur des forces politiques ou des idéologies socialement plus pénétrantes, afin de conserver ou d’augmenter son influence. C’est cet effet multiplicateur, alors qu’il ne représente rien démographiquement et qu’en toute logique il devrait être éliminé politiquement dans un monde démocratique, qui permet au sionisme d’être toujours en vie chez nous, au détriment de toute démocratie.
Actuellement, les Français, dont la plupart sont (maintenus) ignorants de ces choses, vivent un moment particulier : le sionisme lâche le socialisme, disons la social-démocratie, pour le nationalisme. Il passe d’une monture à l’autre. La puissance montante d’un Bolloré en est l’illustration, et le succès d’audience de CNews montre que les mouches ont changé d’âne, ou que les grands parieurs ont misé sur un autre cheval.
Naturellement, le grand public ne comprend pas la manœuvre, et les employés d’Europe 1 encore moins, puisqu’ils se pensent encore dans l’ancien paradigme, croyant aux fadaises du sociétalisme, du progressisme, de l’antiracisme. Alors que tout cela est en train d’être jeté à la poubelle par les nouvelles forces politiques profondes. Certes, le changement (pas celui espéré par le peuple en 1981) ne se passe pas sans difficultés, des résistances pavloviennes se font jour un peu partout, mais le mouvement est lancé et rien ne l’arrêtera. Autant dire que la société des rédacteurs d’Europe 1 peut déjà commencer à chercher du travail. S’il en reste, car l’embauche mainstream se réduit comme peau de chagrin dans le monde journalistique. Il va falloir apprendre l’indépendance journalistique pour survivre, les gars !
Nous vivons une époque singulière, marquée par une montée des tensions dans la société, la multiplication de « fake news », un repli identitaire certain. Un contexte qui favorise ces dernières années la cristallisation du débat politique, certains, même, n’hésitant plus à appeler à la sécession.
Plus que jamais, dans ce climat de crispation, les médias ont la responsabilité de décrypter cette époque, démêler le vrai du faux, créer du lien social et de savoir faire dialoguer les uns et les autres dans le respect du pluralisme. Une mission qu’a toujours su faire vivre Europe 1, depuis sa création.
L’heure est décisive et le rôle d’une telle radio nationale est d’autant plus important à l’aube d’une année électorale. Or, aujourd’hui, Europe 1 amorce un virage qui l’éloigne de cette histoire dont ses équipes sont fières depuis plus de soixante ans.
L’intersyndicale de la station, en panique devant la charrette des condamnés (40 sur 200), a envoyé une bouteille à la mer, c’est-à-dire une tribune chez Le Monde. Cet entre-soi ne touche absolument pas les Français, mais les déboires des journalistes font la une, en toute logique corporatiste hors-sol. Dans cette lettre-pleurniche, les journalistes d’Europe 1 dénoncent la cnewsisation de leur maison, nos confrères canadiens n’hésitant pas à comparer CNews à Fox News :
À l’instar de Rupert Murdoch et de sa station de télé américaine, le milliardaire Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+, n’a pas hésité à exploiter une part de marché qui était à prendre, à savoir les 30 % de Français qui votent Rassemblement national, en adoptant un ton beaucoup plus engagé sur le plan identitaire. (lapresse.ca)
Certains passages de la tribune, malgré les mises au chômage qui se profilent, sont d’un comique certain :
Nous estimons qu’un tel positionnement tourne le dos à ce qu’a toujours été Europe 1 depuis sa création : une radio d’information et de divertissement indépendante, plaçant le pluralisme au cœur de sa ligne éditoriale. Nous refusons de devenir un média d’opinion.
Le « pluralisme » entre Jean-Pierre Elkabbach et Patrick Liste Noire Cohen... À part ça, Europe 1 n’était pas un média d’opinion !
Sentant le vent tourner, les agents socialo-sionistes de la propagandasphère ont réagi à la chute d’Europe 1 dans l’escarcelle de l’ennemi : les amuseurs subventionnés de France Inter, ces couilles molles payées pour cracher sur les patriotes, ont chanté « Bollo ciao » en soutien avec les condamnés d’Europe 1. Naturellement, un jour, ce sera leur tour. La solidarité, c’est aussi un calcul très personnel.
« Le grand remplacement
C’est dans tes studios
Ô Bollo ciao, Bollo ciao, Bollo ciao
Robert Ménard présente les infos
Alain Soral est miss météo »
Évidemment, Bolloré s’en tape, rien ne l’empêchera de mordre dans le gros gâteau d’une station politico-publicitaire qui de toute façon était en train de crever, mais de crever sous ses choix impopulaires. Pascale Clark fait sa valise, Pascal Praud se frotte les mains. On rappelle à toutes fins utiles qu’une radio privée se doit d’être un minimum populaire pour vivre de la pub, il ne s’agit pas seulement de flatter les élites et de défendre ses intérêts, il ne faut pas oublier le peuple... Oui mais le problème, madame, c’est que le peuple n’est pas très sioniste. Voilà l’équation insoluble de l’oligarchie en matière médiatique.
Pour info, les gauchistes de France Inter qui dénoncent – le cul bien au chaud – la puissance évidente d’un Bolloré ne voient pas la puissance cachée qui régit vraiment le groupe Radio France... Charline, dans sa lettre parodique de candidature à CNews, a du mal ou alors refuse de voir qui dirige, qui décide, qui punit dans son propre groupe. Qui ? QUI ?
Sophia Aram défend l’horrible censure qui s’abat sur Christine Berrou (tout en oubliant la censure des patriotes sur sa propre station)