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La relance selon Jean Castex : perdre 800 000 emplois en 2020, en regagner 160 000 en 2021

Le plan de relance est « un cadeau à la France pour relancer l’économie et lutter contre le chômage »

Mardi 2 septembre 2020, le Premier ministre Jean Castex a présenté son plan de relance pour l’économie française, durement touchée par les décisions délirantes du gouvernement Édouard Philippe (le Jean Castex d’hier) sous prétexte de pandémie de Covid-19. À cette occasion pseudo historique, Le Figaro se lance dans un grand entretien avec le pyromane pompier.

Le plan de relance intervient alors que le pays reste soumis à de lourdes contraintes sanitaires. Quel indicateur sera décisif pour décider que le port du masque n’est plus obligatoire ?
Il y a un indicateur simple, c’est la circulation du virus. Car tant que le virus circule, les plus vulnérables d’entre nous seront en danger. L’arme numéro un contre le virus, c’est la prévention : le masque, le lavage des mains, la distanciation… Tout cela forme un ensemble contraignant mais nécessaire. Et je suis optimiste sur le fait que nous découvrirons un vaccin. Nous vivons une situation très difficile, mais elle est transitoire. Et le virus ne doit pas nous empêcher de vivre. Il faut aller à l’école, travailler, se divertir. Et ne pas oublier que se laisser entraîner dans une nouvelle paralysie économique et sociale de notre pays aurait des effets aussi délétères que la crise sanitaire elle-même.

Un vaccin contre un virus qui a disparu ou qui ne fait plus de dégâts, c’est le nouveau postulat de notre PM. Si Le Figaro pose la question de la durée de la punition des Français avec ce satané masque obligatoire, nous posons la question du vaccin obligatoire. Là, c’est notre ministre de la Santé des grands labos qui a répondu, en insistant bien, sans rire, sur l’indépendance du Haut Conseil de la santé publique. Le Conseil scientifique étant complètement décrédibilisé, on nous sort maintenant le HCSP, qui finira aussi dans les flammes.

« Olivier Véran a expliqué qu’il fallait d’abord avoir des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), instance scientifique indépendante ; mais aussi une recommandation de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui dit le vaccin est sûr, il est efficace ; une autre encore du Haut Conseil de la santé publique qui nous donne les populations cibles à vacciner en priorité. Il a rappelé que ces personnes seraient très certainement celles qui sont vulnérables face au virus. [...]

Il a souligné qu’il y avait beaucoup, en France et dans d’autres pays, de rumeurs et de peurs à propos du vaccin, certains disant même qu’on faisait croire que l’épidémie repartait pour mieux pouvoir vendre demain des vaccins. Il faut raison garder, a-t-il dit tout en soulignant que les contrats de commandes qui sont passés par la commission européenne se font à des prix de vaccins qui sont inférieurs à tout ce qu’on a pu connaître jusqu’à présent dans l’histoire de la vaccination et du médicament. » (Ouest-France )

Ensuite, Jean passe à la ventilation des 100 milliards de son plan France relance :

« Nous avons à cet effet retenu trois priorités. Un premier tiers, soit 30 milliards d’euros, sera d’abord consacré à accélérer le verdissement de notre économie, de nos modes de production, de transports et de consommation et la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. [...]
Nous consacrerons ensuite 35 milliards d’euros à rendre la France plus compétitive et plus souveraine. Les impôts de production baisseront de 10 milliards en 2021 et de 10 milliards en 2022, et cet allègement sera définitif. Cette mesure est majeure notamment pour protéger notre industrie. [...]
Le troisième volet du plan sera dédié à la cohésion sociale et territoriale. Il s’agit d’investissements massifs dans les équipements hospitaliers, l’accélération du déploiement de la fibre ou la construction de logements. La priorité des priorités, c’est l’emploi des jeunes : 6,5 milliards d’euros y seront consacrés. »

Jean veut faciliter l’embauche ou l’entrée sur le marché du travail de 500 000 jeunes. Cette généreuse idée rappelle le très communiste principe de Loukachenko en Biélorussie : là-bas, une loi oblige les entreprises (étatiques à 50 %) à embaucher tous les jeunes diplômés. Il n’y a officiellement pas de chômage des jeunes. Et ceux qui restent sur le carreau, on leur confie de menus travaux d’intérêt général.

Jean nous explique ensuite d’où proviennent des 100 milliards providentiels qui vont sauver la France de la gestion néolibérale du trio Macron-Philippe-Castex :

« Il s’agit en totalité de crédits nouveaux, mais seuls 80 milliards s’imputeront directement sur le budget de l’État, notamment parce que certaines mesures sont financées par les partenaires de l’État, comme la Caisse des dépôts ou la Banque publique d’investissement, ou encore parce que certaines aides, notamment à la SNCF, prendront la forme d’apports en capital, qui ne jouent pas sur le déficit. La moitié de ces 80 milliards sera d’ailleurs financée par l’Europe. C’est inédit et il est important de rappeler à quel point, avec ce plan de relance, l’Europe aura un effet direct sur la vie de nos concitoyens. »

Cependant, il y a un mais : la réussite de ce plan Marshall franco-français dépend de l’attitude des entreprises, et le passé nous a appris une chose, c’est que les entreprises françaises, quand on leur donne de l’argent, elles n’embauchent pas forcément. C’est là que le plan Castex montre ses limites...

« Nous investissons fortement pour soutenir les entreprises, mais nous attendons d’elles qu’elles s’engagent fortement pour l’emploi, notamment des jeunes. Je suis confiant, et la confiance n’est pas un vain mot à mes yeux. Nous avons besoin à la fois de confiance collective et de l’engagement de chacun : les entreprises, les partenaires sociaux, les collectivités locales… Le plan ne produira son plein effet que si tout le monde joue le jeu. »

Par exemple, le sauvetage de l’économie en 2008 signé Sarkozy n’a profité qu’aux banques, qui ont été recapitalisées massivement, pas aux Français. L’argent n’a pas ruisselé, pour reprendre l’expression ironique des mélenchonistes. Le Figaro chiffre à 500 milliards la somme d’argent public qui aura été injectée dans l’économie et demande à Jean comment cette enveloppe sera financée. Réponse de l’ancien magistrat de la Cour des comptes : « le risque, c’est le transfert de cette dette aux générations qui viennent et c’est ce que nous voulons éviter. »

Et voilà, tout est dit. Nos enfants paieront cette dette, qui ira en partie dans la poche de la Banque (assurances comprises). Cela rappelle les grands emprunts de l’État français à la banque Rothschild pour le développement ou la relance économique au XIXe siècle. Tout ceci a un coût, et un coût caché. L’asservissement à la dette, voilà le sens de toute cette masquarade. Justement, en parlant d’avenir, Jean nous touche un mot sur le masque et le vaccin :

Pourrez-vous demain demander l’utilisation du masque lors d’épidémies de grippe ou autres ? D’abord, je conseillerai de se faire vacciner puisque le vaccin existe ! L’idéal serait qu’à l’avenir la culture des gestes barrières s’installe durablement. Mais non, le masque ne sera pas rendu obligatoire pour la grippe. Je crois d’abord à la responsabilité de chacun plutôt qu’à la contrainte.

Suit la sempiternelle question sur la sécurité, avec le concept très à la mode d’ensauvagement, mais une chose a retenu notre attention : la question de la liberté d’expression. Cette question est importante car elle colle le PM au poteau de la vérité, ou du mensonge.

Cinq ans après les attentats, diriez-vous que la liberté d’expression a reculé en France, comme l’affirme Charlie Hebdo ?
J’ai été Charlie et je suis Charlie plus que jamais. Ce journal est le symbole de la liberté d’expression. La défense de la liberté d’expression doit se traduire par la ferme condamnation de ceux qui lui ont porté lâchement atteinte. Je ne pense pas que, dans notre pays, la liberté d’expression soit en recul ou menacée. Si des groupes de pression veulent s’aventurer à réduire la liberté d’expression, ils me trouveront d’ailleurs sur leur chemin pour la préserver. Le procès s’est ouvert hier ; vous voyez qu’à la fin des fins, face à la barbarie et à la violence, face à tous ceux qui veulent saper le pacte républicain, c’est nous qui gagnons et qui gagnerons.

Incroyable, Jean vise le lobby sioniste qui cherche à réduire la liberté d’expression en France, notamment en demandant au pouvoir visible de condamner Alain Soral et de fermer son site Égalité & Réconciliation ! Jean est avec nous !

 

 

Hélas, quand on lit la réponse complète du PM, on comprend que les groupes de pression, ce sont les islamistes, pas les sionistes, des islamistes qui veulent embêter Charlie, ce symbole de la liberté d’expression aligné sur les thèses néoconservatrices qui font le jeu d’Israël... Et là, on retombe sur le retournement accusatoire forcené d’un Manuel Valls, mais avec plus de malice.
Les grands diviseurs et exploiteurs de la France peuvent respirer, Jean est inoffensif, la continuité du pouvoir profond est assurée.

 

Le plan de Jean Castex développé sur RTL le 3 septembre 2020

Comme prévu, sur E&R :

 






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