Les décisions de justice à l’encontre d’Alain Soral tombent de manière presque métronomique pour des motifs de plus en plus futiles et avec des condamnations de plus en plus dures. Destinées à terroriser la population, elles finissent au contraire par augmenter le nombre de ceux qui ne croient plus en la justice, qu’ils soient pro ou anti-Soral. Beaucoup de citoyens n’ont d’ailleurs plus de doute, surtout quand ils voient la liste des crimes ou des appels au crime impunis.
Tout ce qui peut s’opposer au bulldozer oligarchique finit écrasé, pour que ça serve d’exemple. Cependant, si les Français qui assistent à la persécution des vrais résistants comprennent le message très clair, très animal de la répression, cela fait prendre conscience que la démocratie n’existe pas, qu’elle est le masque du fascisme oligarchique. C’est pendant qu’il s’acharne à coups de marteau sur ses victimes expiatoires que le masque tombe.
La répression dévoile la violence du pouvoir, qui tente de dénoncer celle du peuple et de ses dirigeants naturels.
Il n’y a en vérité plus de raison, plus de proportionnalité, plus de logique, et pendant que la hiérarchie judiciaire – expression que l’on préfère à justice – s’acharne sur le président d’Égalité & Réconciliation, d’authentiques dangers publics sont soit relaxés, soit adoubés par la même hiérarchie. Faut-il comprendre par là qu’il vaut mieux appeler au meurtre et au viol de femmes et d’enfants qu’à la réconciliation nationale ? En d’autres termes, la réconciliation nationale est-elle un crime ? Si oui – car il faut être logique –, pourquoi la qualifie-t-on de crime et surtout, qui en est la victime ?
La réponse est simple : la ou les victimes de la réconciliation nationale sont les forces qui travaillent justement à la division de notre pays. Division économique (les riches et les pauvres), division politique (les pro et les anti-Système), division sociale (les gagnants et les perdants), division raciale (les Blancs et les colorés), division sexuelle (les hommes et les femmes, puis les hétéros et les homos). Est décrété bon citoyen celui qui valide la Division, mauvais celui qui y résiste. Le vice est devenu vertu et la vertu vice. Les Français sont perdus car ils sont pour la paix sociale et on leur vend la guerre de tous contre tous. Mais derrière le Français pacifique, il y a le Gaulois réfractaire, celui qui finit un jour par exploser parce que sa colère déborde.
Pour l’instant, de la cocotte-minute sociale, quelques débordements ont eu lieu, de la flotte brûlante est sortie du pot commun, de l’eau bouillante de colère qui a été prestement arrosée d’eau glacée par les pompiers sociaux, ces agents de la répression d’État. Après de longs mois d’arrosage de la cocotte, la température est très légèrement redescendue, mais on sait que tout peut recommencer. Le cratère social peut (et va) se remettre à bouillir et ce ne sont plus quelques nappes ou vaguelettes qui déborderont mais la moitié de la casserole. Pourquoi la moitié ?
Parce que les forces anti-Système représentent aujourd’hui, et c’est vérifiable sur le plan arithmétique, la moitié du corps électoral. Ces forces sont, on le sait, divisées à dessein par les agents de la Division, mais cela ne durera pas : au-delà des états-majors politiques qui rechignent à la fusion, les populistes de droite et de gauche feront inéluctablement leur fusion, sinon ils seront purement et simplement éliminés par les forces du Système. Cette réconciliation, nous enseigne l’Évolution, ne se fera pas pour des raisons internes, mais sous la pression de la nécessité, soit un changement externe majeur.
« C’est moi, c’est nous qui sommes violentés ! » (Mélenchon au procès de LFI)
Les populistes de droite et les populistes de gauche sont en train de se rendre compte qu’ils ont été roulés par Macron, qui incarne à lui tout seul la Division et le Système : issu d’une banque d’affaires, adoubé par le CAPP (Conseil d’administration du pouvoir profond), partisan d’un libéralisme qui ne dit pas son nom et d’une déliquescence des mœurs que le marquis de Sade n’aurait pas reniée, il est la guerre déclarée aux Français. Les mélenchonistes ont appelé à voter Macron contre le faux danger Marine lors de la finale du 7 mai 2017 ? Aujourd’hui ils sont décapités par celui qui a pris leurs voix. Le leader de LFI n’a pas voulu briser son serment maçonnique, ce boulet au pied d’un leader qui se voulait libre.
« Jean-Luc Mélenchon a des réponses, beaucoup de réponses. "Les images ? Mais elles mentent depuis deux mille ans les images ! Et dans la vie il n’y a pas que les gros plans." Il évoque d’abord son réveil, le matin même, chez lui, à 7 heures, par des "personnes armées qui fouillent [ses] affaires, siphonnent [son] téléphone. C’est un moment d’extrême violence, de confusion, de sidération. Je reçois des informations sur ce qui se passe au siège de mon parti, je ressens un extraordinaire sentiment d’humiliation. Je suis président d’un groupe d’opposition. J’ai une responsabilité morale qui m’engage par rapport à tous ceux qui m’ont confié leurs noms, prénoms, coordonnées. Je ne peux pas ne pas avoir à l’esprit l’environnement politique de tout ’ça’". » (Le Monde)
Mélenchon n’a pas voulu tuer Macron, Macron l’a tué
Macron a utilisé Marine et « baisé » Mélenchon, ce dernier ayant commis la faute historique de ne pas s’allier à Marine entre les deux tours pour sauver ou au moins essayer de sauver le peuple français. Qui s’est révolté tout seul, sans ces leaders de droite et de gauche, un 17 novembre. Dix mois plus tard, le peuple français n’a plus de leader officiel, plus de défenseur honnête ou crédible dans le système politique classique : Mélenchon est harcelé par une justice politique pour des motifs futiles, le RN, fragilisé économiquement, est affaibli, là encore à dessein, par les agents de la Division. Tout est équarri, la France est équarrie par les grandes banques d’affaires qui font de la fusion-acquisition, mais plus sûrement de l’acquisition pour elles et du démembrement pour le pays. Le destin funeste d’Alstom résume tout.
Le salut ne viendra pas des professionnels de ce Système, qu’ils se déclarent pour ou contre Lui. Il ne viendra que de leaders naturels que le peuple aura choisis sans les choisir, puisque l’Histoire nous apprend que toute colère nationale trouve à s’incarner dans un leader qui n’a pas été choisi par l’oligarchie. Il incarne la colère, il la dirige, et en fait une arme anti-oligarchique imbattable. La répression policière d’un Castaner n’y pourra rien. Il est devenu évident que nous nous dirigeons vers une période sombre, mais pas pour les mêmes : elle sera sombre pour les Diviseurs qui ont asservi la justice et en ont fait un instrument de répression politique contre les leaders naturels du peuple.
Châtier le bien, libérer le mal
Cette dernière chanson est extraite de l’album Révolution, du même titre que le livre programmatique d’Emmanuel Macron. La révolution est aujourd’hui sur beaucoup de lèvres mais ne recouvre pas exactement la même chose. Celle de Natacha Polony est une révolution raisonnable, où il s’agira sans doute de couper raisonnablement les têtes oligarchiques :
Aujourd’hui, le nègre de maison Nick Conrad peut chanter « Je baise la France, je baise la France jusqu’à l’agonie », chaque Français reçoit ça comme une gifle... et la hiérarchie judiciaire laisse faire. Que cela soit compris comme un programme de déstabilisation.
Les transports en commun dont devenus invivables.
Là, une jeune femme se fait traiter de "sale pute chintok" par une #racaille après avoir été giflée.
Des milliers de spécimens comparables traînent dans les rues et rien n'est fait car les prisons sont pleines. Lamentable ! pic.twitter.com/6fbJomaBqS— Napoléon (@tprincedelamour) September 19, 2019
Bientôt, les Français n’auront plus rien à perdre : ils auront tout perdu !
Ces racailles de la chanson ou des bus, soutenus sans qu’ils le comprennent par le pouvoir profond, ajoutent, également sans qu’ils le comprennent, une flamme sous la cocotte-minute nationale. On ne pourra pas dire que ces petits soldats du chaos n’étaient pas avertis. Il y a désormais deux sortes d’habitants en France, deux espèces sur le sol national, les Français et les Antifrançais. Les Français aiment leur pays et n’aiment pas qu’on lui fasse du mal ; les Antifrançais n’aiment pas la France, n’aiment pas les Français, aiment leur faire du mal et sont couverts par une hiérarchie politique dirigée par des Antifrançais.
Quand la justice américaine a fini par étudier les tueurs en série (ici la traduction d’une étude japonaise en la matière) qu’elle avait attrapés au lieu de les griller directement sur la chaise, elle a compris comment se fabriquait un tueur en série moyen : c’était la plupart du temps des enfances massacrées qui avaient survécu et qui devenaient des bombes humaines. Car aucun enfant ne peut retenir autant de mal en lui : beaucoup se suicident, d’autres sombrent dans la folie, une dernière partie rend le mal.
Le corps social est comme un enfant : le mal qu’on lui fait, il l’incorpore parce qu’il ne comprend pas qu’on lui fait et qu’on lui fasse du mal. Et un jour, s’il survit à ces injections de mal, il le restitue. À sa façon.
Avant le jour de la grande Restitution, nous conseillons aux agents petits et grands de la Division, ceux d’en haut – les Macron – ou d’en bas – les Conrad –, de bien réfléchir au mal qu’ils font parce que la Révolution, c’est un tueur en série qui n’arrête pas son compteur à 10 ou 12 et, surtout, qui met la « justice » à son menu.
La guerre civile tant annoncée par Zemmour, Rioufol, Goldnadel, Bercoff et compagnie, et qui ressemble fortement à une prophétie auto-réalisatrice, ne sera pas une guerre entre les chrétiens et les musulmans, mais une guerre entre Français et Antifrançais, si guerre il y a. Les apprentis sorciers de l’oligarchie peuvent la déclencher, mais ils ne pourront pas la contrôler : elle leur échappera et le naturel reviendra au galop.
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