Pour le directeur du musée de Washington, se retenir de jouer à « Pokémon Go » entre les murs du mémorial est une question de décence.
« Un doduo sauvage apparaît »... 20 ans après la création des plus célèbres bestioles virtuelles de la planète, l’insolente réussite de l’application gratuite Pokémon Go vire à la folie ces derniers jours sur tous les continents, où d’innombrables joueurs arpentent les rues le nez scotché à leur smartphone dans l’espoir de « tous les attraper ».
Les rappels à la décence se sont également multipliés, comme celui, ce mardi, d’Andrew Hollinger, directeur du musée de l’Holocauste à Washington.
« Jouer à ce jeu n’est pas approprié dans le musée, qui est un mémorial pour les victimes du nazisme », confie-t-il au Washington Post. « Nous cherchons actuellement un moyen d’être exclus de la sphère du jeu. »
Le musée, comme bien d’autres endroits, renferme trois « Poké-stops », des lieux où les joueurs peuvent obtenir des articles gratuits au sein du jeu, selon le Washington Post. Et, comme partout ailleurs, on peut y capturer des Pokémons : Dustin, 30 ans, se montre ainsi très excité à l’apparition d’un Krabby dans le hall d’entrée du musée, tandis qu’il patiente dans la file d’attente pour une visite guidée.