Aussi vrai que des coupables utilisent l’arguments des faux souvenirs pour se dédouaner, les faux souvenirs sont bien réels, ce qui rend le traitement de ces affaires très délicat 10 ou 20 ans après.
Plutôt que de réfuter quelque chose qui existe et qui est répandu, ou de vouloir "éduquer les petits garçons à ne pas devenir des violeurs" (pas le cas de Mme Romano, mais d’associations féministes, comme si on éduquait les garçons à le devenir, alors qu’ils ont tous conscience que c’est mal), il faudrait regarder les réalités en face pour protéger efficacement les enfants et les jeunes filles. La première de ces réalités est que de très nombreuses personnes ont du mal à lutter contre leur pulsions sexuelles, l’éducation n’y fera jamais rien et on ne les mettra jamais tous en prison, déjà parce que certains ne sont pas suffisamment dangereux pour être maintenus à l’écart et ensuite parce qu’on ne peut pas tous les repérer et qu’un sacré pourcentage de la population serait en prison. Ils faut donc apprendre à vivre avec ces gens et à les gérer.
Une simple discussion avec son enfant peut supprimer 80% des viols et abus sexuels, genre : "De manière général, les adultes sont bienveillant, mais il faut être un peu prudent quand tu es seul avec un adulte, car certains au bout d’un moment veulent faire des choses d’adultes avec des enfants, il faut alors tout de suite crier et montrer que tu ne veux pas et ensuite venir tout de suite nous en parler. Si il te menace toi et ta famille, ce sont juste des mensonges parce qu’il a très peur, tu n’as pas à avoir honte, ce n’est pas de ta faute".
Déjà toutes les histoires de tonton qui pète un câble et tente des attouchements disparaîtrait (et bien que ça ne soit pas notre soucis, dans le même temps, ça peut le sauver lui et sa famille de se retrouver confronté à la réalité de son acte par des cris et une forte oppositions qui s’éloigne de ses rêves libidineux bancals).
10 ans ou 20 ans après, c’est injuste pour tout le monde. Injuste pour les plaignants victimes qui sont déboutés par manque de preuves face à un type influent, et injuste pour l’accusé innocent, victime d’un adulte dépressif qui a eu une thérapie avec un psychologue imbécile qui lui a dit qu’il présente les signes d’un enfant qui a été abusé dans son enfance et que c’est là toute l’explication de son mal-être.
Lisez le commentaire/témoignage de @Telecaster, c’est facile pour un éducateur d’être victime de ce genre de faux souvenir vue leur profil.
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