Les titres de la presse mainstream, dépendante de l’État et des grandes puissances économiques françaises, sont-ils en train de nous préparer à un conflit avec la Russie ?
Chaque jour, la pression médiatique se fait plus forte sur le pays de Poutine, accusé de tous les maux. Aujourd’hui, nous ouvrons cette séquence avec L’Indépendant, qui reprend un article de Reuters, l’agence de presse britannique très anti-russe.
Les États-Unis redoutent une invasion de l’Ukraine par la Russie
Les États-Unis craignent que la Russie soit en train de préparer pour bientôt une invasion de l’Ukraine, qui pourrait déboucher sur « des violations des droits humains et des crimes de guerre à grande échelle », si elle n’atteint pas ses objectifs par la voie diplomatique, a déclaré vendredi un responsable américain.
Une série de rencontres cette semaine entre les États-Unis, leurs alliés européens et la Russie ont abouti à une impasse, sans même la perspective de nouveaux pourparlers sur la sécurité en Europe et plus particulièrement sur le déploiement de dizaines de milliers de soldats russes, selon Kiev et Washington, à la frontière avec l’Ukraine. La vaste attaque informatique dont a été victime l’Ukraine ce vendredi a nourri les tensions.
Un porte-parole du Conseil à la sécurité nationale de la Maison blanche a dit que les auteurs de cette attaque n’avaient pas encore été clairement identifiés mais que le président américain Joe Biden était tenu informé de la situation. « Nous sommes en contact avec les Ukrainiens et nous avons proposé notre soutien à l’Ukraine dans ses efforts pour enquêter sur l’impact et la nature de ces incidents et s’en relever. Nous ne pouvons pas en attribuer la responsabilité à ce stade », a dit ce porte-parole. Joe Biden a mis en garde son homologue russe Vladimir Poutine contre les graves conséquences économiques d’une éventuelle attaque contre l’Ukraine.
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Vladimir Poutine exige que l’Otan cesse toute expansion vers l’Est et fournisse à la Russie des garanties juridiquement contraignantes en termes de sécurité, des demandes fermement rejetées par les États-Unis et l’Alliance atlantique.
« Dans le cadre de ses projets, la Russie est en train de poser les bases lui permettant de disposer de la possibilité de fabriquer un prétexte à une invasion, y compris via des activités de sabotage et des opérations de communication, en accusant l’Ukraine de préparer une attaque imminente contre les forces russes dans l’est de l’Ukraine", a dit ce responsable. L’armée russe "prévoit de lancer de telles activités plusieurs semaines avant une invasion militaire, qui pourrait débuter entre mi-janvier et mi-février ».
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