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La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

Note de la Rédaction

Un entretien paru dans le numéro 3467 de Rivarol du 14 avril 2021.

Chantre de la beauté européenne, amoureux de la langue française, Lounes Darbois est le jeune patron de l’émission radiophonique Éloquence du vulgaire sur ERFM. Très critique envers l’Éducation nationale qu’il accuse d’avoir empoisonné le goût de plusieurs générations pour la littérature, il appelle aussi les jeunes générations à la résistance contre la pornographie, l’un des aspects les plus répugnants de la dégénérescence occidentale. Dans une vie antérieure (il y a presque quatre ans), il a consacré un ouvrage à cette question. Interview.

 

Rivarol : Vous rattachez-vous à une école littéraire ?

Lounès Darbois : Non. Des catégories comme l’intuition, comme la grâce, me parlent davantage que l’idéologie ou la stratégie. J’ai été très touché par les textes courts de Jean-Louis Costes vers 2003, dans l’antique forum « subversiv », sur sa conversion, sur Jean Genet, sur le téléchargement illégal, vous savez : « Je ramasse un Libé pourri dans une poubelle du métro et qu’est-ce que je lis ? » etc.. Les bons auteurs mettent en mots ce que tout honnête homme pense en son for intérieur. Costes m’a fait préférer la force vitale, la clarté au baratin. Ensuite j’ai lu Houellebecq, puis Dantec, puis Soral, puis les auteurs cités chez Zentropa. Céline est le meilleur à mon avis. On admire ceux qui arrivent à exprimer clairement ce que nous ressentons confusément, nous qui avons été élevés dans une culture de l’inhibition et de la « pensée contre soi-même ».

Le roman français après Balzac, sauf exception, est une école qui me semble très néfaste : cette rage qu’ont ces auteurs jamais aux prises avec la vraie rue, de créer des personnages pour les faire déchoir pendant cinq cents pages, en les soumettant à des lignes de force irrévocables, ça, c’est une école criminelle. C’est l’idée chrétienne devenue folle, c’est la passion pour le perdant magnifique, c’est conditionner les lycéens à se résoudre aux futures saloperies du monde et à dire « ça a toujours été comme ça ». Maupassant, Zola, Flaubert (hormis son journal et sa correspondance), m’avaient écœuré de la lecture. L’Éducation nationale a massivement diffusé cette tendance-là, romans où des hommes droits, laborieux, intègres, sont battus à la fin par des salauds. C’est ça la « haute culture » ? Pourquoi fait-on si peu étudier Balzac, et pas seulement Gobseck ou L’envers de l’histoire, mais ses essais méconnus ?

Finalement, pour les jeunes Français qui croient encore au génie de leur nation et de leur race, le livre, c’est quoi ? C’est le roman mou, quelque chose d’un peu déprimant, vaguement malsain, avec des personnages qui sont systématiquement soumis à des lignes de force hors de portée du politique et de l’action. Et ça, c’est un apprentissage de la défaite, une culture de l’inéluctable, un conditionnement. L’objet véritable des vrais romans, école Balzac, c’est de faire dire par des personnages fictifs des vérités sur le monde réel qui tomberaient sous le coup de la loi sans la médiation de ces personnages. Après Balzac, ce soubassement sérieux dégénère en divertissement pour jeune lettré désœuvré.

La vraie tradition française commence au XVe siècle avec les vers très resserrés de Villon, fleurit au XVIIe siècle dans la retenue des La Fontaine, Pascal, Saint-Simon, La Bruyère, etc., auteurs qui sont des avertisseurs, pas ces déprimeurs qui entraînent leurs lecteurs dans une sorte de croisière amollissante. Trop souvent, les romanciers font de leurs lecteurs des passagers, non des capitaines.

 

Votre livre parle de la pornographie comme d’un moyen de contrôle social. Il commence par une citation de Soljenitsyne : « On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie que par des miradors ». Vous parlez de mise en esclavage mentale. Pouvez-vous préciser ?

La pornographie est l’une forme d’asservissement parmi les plus méchantes, les plus cruelles, les plus efficaces. Elle est omniprésente sur Internet où elle représente entre un tiers et la moitié des connections quotidiennes mondiales. Soljenitsyne, en substance, avertit que la pornographie enferme les hommes sans le leur dire, mais les isole vraiment, les détraque vraiment. C’est sournois ; c’est une prison toute de barreaux invisibles qui fonctionne comme une drogue dure ; le type y retourne de lui-même chaque jour, pendant que dans la vraie vie la rencontre saine, la vie de famille saine, la procréation deviennent quasi impossibles, un destin de bagnard isolé qui ne sait plus, ne peut plus, rencontrer l’autre sexe.

Détruire une nation ne suppose plus le recours aux guerres avec armées (ça coûte cher), mais la destruction de la fonction génésique : d’abord endoctrinement pseudo-libertaire, puis contraception, puis avortement... Un cran d’étranglement supplémentaire est passé en silence vers 2000 avec la pornographie gratuite. Plus besoin de rien opposer dans le réel à la procréation : elle devient virtuelle.

 

Lounès Darbois et Pierre de Brague : Du branleur au hardeur : la pornocratisation des esprits

 

Quel est le modèle économique dominant de la pornographie aujourd’hui ?

La mafia du porno s’est recyclée : elle détenait les studios, elle gère maintenant les canaux de distribution. Le modèle économique a complètement changé depuis 2000-2010, l’époque décrite dans le livre, mais celui d’alors a enfanté le modèle actuel. Il y avait à l’époque un « Hollywood du porno » (Chatsworth et San Fernando. Ndlr), aujourd’hui, il y a un Uber du porno. Chacun créé son petit compte et son mini-studio. Voilà que le virus de la pornographie, jadis émanant de studios qui vendaient leur « production », est désormais transmis par les consommateurs eux-mêmes. Les contaminés sont devenus contaminants !

Mais est apparu aujourd’hui un troisième étage à la fusée direction l’enfer, celui du féminisme sex workers, dans l’esprit « c’est mon corps, je fais ce que je veux, et je me venge des hommes en leur faisant acheter des minutes de mes prestations filmées pour gagner ma vie sur eux ». Vous lisez la Bible ? Lisez un peu Osée, chapitre 5, verset 4.

 

Vous évoquez une division raciale du travail dans la pornographie au sein de laquelle les actrices seraient des « métaphores de l’Occident humilié, rabaissé, souillé, agressé et qui aime ça ».

Il y a une sociologie très nette dans ce milieu. En haut, il y a des investissements, des stockages de contenu, des canaux de distribution, des plateformes avec adhésion payante, ensemble sur-représenté par des membres de la Synagogue (il y a des listes qui existent, et dont même AVN, le syndicat du porno, se vante). En-dessous, il y a disons « l’église », les brebis, les cheptels féminins. À côté, il y a disons « la case », vous voyez, ou « la brousse » pour employer des périphrases, catégories masculines que le haut de la pyramide engraine dans une haine des Blancs d’une virulence mais alors, inimaginable, et dont la figure de la « Blanche » stupide et soumise serait l’exutoire. Et tout en-dessous encore vous avez... les couillons, masculins, souvent blancs, qui « consomment » comme des bolos.

 

La pornographie comme arme de guerre : vous soulignez que, contrairement aux civilisations d’origine des immigrés, les Blancs laissent leurs femmes en libre-service. La pornographie, c’est l’enlèvement des Sabines en version gore ? Où est passé l’esprit de l’Iliade ? Vous n’hésitez pas à convoquer Louis- Ferdinand Céline.

Céline a mis en évidence dans Bagatelles pour un massacre, dans des termes très sévères, l’absence de conscience raciale, d’esprit grégaire d’entraide, chez les Blancs. La conscience est la face douloureuse de la lucidité, et pèse lourd, et se paye par des actes et des choix de vie difficiles. La plupart des gens n’aspirent pas à une conscience plus aiguë mais moins aiguë : la léthargie, l’oubli. La pornographie, l’alcoolisme, les drogues, sont des moyens d’oublier et de refiler à d’autres la conscience douloureuse, autres dont je prétends faire partie. Ils ne veulent pas surmonter leur conditionnement, se rencontrer, se révolter. Ils prennent la fiole, et quelque part, c’est très violent à dire, mais c’est bien fait pour eux ; à choix honteux, vies honteuses.

Mais laissons un instant la pornographie.

J’admire plus que tout les hommes qui mettent des actes au bout de leur conscience supérieure. D’autre part, les disquages de caméras de surveillance, les incendies de radars, certains sabotages sur des appareils à onde, sur des éoliennes, sur des écrans publicitaires ne me choquent nullement. Appareils de nuisance, notons-le, que personne n’a demandé ni voté, appareils de pure tyrannie. Et qui sont les genres d’hommes qui osent agir ? Trois catégories distinctes que le système pousse à l’affrontement horizontal : les hommes « fachos » issus de la droite, les hommes « anars » issus de la gauche, les hommes « cailleras » issus des cités. Curieusement ce sont eux peut-être les seuls hommes, au sens traditionnel.

Sur Céline, je suis intarissable. Savez-vous que 52 % des hommes nés en 1894 sont morts avant l’âge de 25 ans ? C’est-à-dire directement ou indirectement de la guerre de 14-18. 1894, c’est l’année de naissance de Céline qui a traversé ces épreuves inouïes et survécu pour incarner cette conscience et la transmettre en une œuvre. La plupart des hommes de sa génération – qui étaient de la même trempe – tués au combat n’ont par conséquent pas pu transmettre leurs gènes ni innerver le pays de leur conscience. Des vagues d’immigration postérieures a résulté un escamotage du nom français, ce nom de famille français, important témoin du lignage, pièce essentielle de la continuité cohésive nationale dans le temps, car le nom est le dépôt de la paternité, sorte de surmoi qui, même absent, décide de tout chez un enfant. « Ne savez-vous pas que je me dois aux affaires de mon Père ? » s’exclame le Messie enfant, dans le temple.

 

La pornographie, dites-vous « répand la zizanie, le divorce, la honte, le viol, la dépression », la haine de soi aussi ? La pornographie, c’est le grand démoralisateur pour la jeunesse ? D’où vient la vulnérabilité blanche ?

Les jeunes fuient dans le virtuel, loin du terrain occupé par d’autres qui les en ont chassé, et se sont mis à prendre la carte pour le territoire.

Les « Français » comme les appelle la rue – qui ne rêvent qu’à des postes de cadres, de « managers » – c’est-à-dire à des vies sur cartes d’État-Major, anti-physiques, sont soumis physiquement dans la rue, ils sont des individus contre des communautés tandis que dans leur vie, par écran interposé, ils sont dans une guerre stérile du tous contre tous (Twitter, Youtubage, etc.). Doit-on les détester ou les plaindre ? Chaque Français qui se soumet pour éviter les ennuis, qui joue sa partition antiraciste, entraîne tous les autres dans le même standard qui se ren- force à chaque fois. « Tu nous fais du tort à tous quand tu te couches » dixit le film Les Princes de la ville.

Mais que dire de toute façon ? Céline a tout dit. Quand je lis : « Dans le milieu ; examinez les vieilles mômes : elles finissent toutes par les nègres, bien contentes, bien ivrognes, bien régalées, bien enc..., bien battues... », je me demande comment un homme de 1937 pouvait risquer sous les quolibets des imbéciles une prédiction aussi improbable, et finalement avoir raison. Peu d’hommes osent l’examen critique de Bagatelles : est-ce que ce livre dit vrai, sous couvert de satire, ou pas ? Livre d’une conscience trop lourde à porter. Beaucoup bifurquent donc vers Zemmour, vers Nietzsche, Heidegger, vers toutes sortes de « penseurs de la complexité », très peu physiques. Céline disait : « Tout ce qui est compliqué est faux et pourri ». La vie est très simple, d’où nos souffrances, la résistance est très simple, d’où nos peurs et arguties pour ne pas agir. S’ils refusent de lire Céline, leur plus grand prédécesseur, alors pourquoi veulent-ils donner des opinions sur la France et le monde ? Et s’ils l’ont lu, oseraient-ils dire, s’ils connaissent la vie, que ces pages soient exagérées ou fausses ? Bagatelles pour un massacre, c’est le cheval au milieu du salon que tous les salonnards font semblant de ne pas avoir vu.

 

Et les femmes ?

Une seule vraie Européenne dotée d’une conscience raciale est beaucoup plus dangereuse pour le Système, qu’un légionnaire par exemple, parce que dans notre société elle est quasi-inattaquable. Il leur suffit juste de refuser ce que le Système veut d’elles (la citation de Céline précédemment) et d’agir en conséquence. En outre, une femme avec une conscience peut faire de son homme un légionnaire pour la Cause. L’inverse est moins évident. J’ai une admiration sans borne pour Charlotte Corday, c’est-à-dire pour la fanatique bien élevée. Jeanne d’Arc, Diana Mitford sont d’autres exemples de courage pour toutes les mères discrètes qui ont compris que le système est radicalement hostile à elles et à leurs enfants. Elles pourront aussi regarder le beau traité de Plutarque consacré aux femmes. Si l’État était la saine expression de la nation, les boulevards Gambetta seraient tous des boulevards Charlotte Corday.

 

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  • #2712942

    Je suis surpris que l’article ne mentionne pas le fameux piratage des télévisions à Ramallah pendant la guerre dans la bande de Gaza par les Israéliens et pendant laquelle ils ont diffusé durant 3 jours des clips pornographiques. Une opération PsyOps pour démoraliser et déstabiliser les Palestiniens. Oui, le porno est une technique de guerre psychologique que la communauté de lumière utilise même aujourd’hui en occident. Source : https://www.news24.com/News24/Porn-...

     

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  • #2712977
    Le 25 avril 2021 à 08:10 par Passant
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Je vois dans ce texte (par ailleurs de haut vol) la tentation d’un retour à la race, fort peu français.

    Ce n’est pas parce que nous sommes entourés de groupes déterminés par la conscience de race qu’il faut y céder à notre tour. Nous avons non pas du retard, mais de l’avance.

    Comme dit Soral, la France est un système-monde. Quant aux épreuves, le Christ nous a montré l’exemple ; et il n’a pas cédé à la conscience de race.

     

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    • #2713077

      Oui, "en avance" vers la sortie....Vous illustrez à merveîlle tout le problème des cathos. et plus globalement d’un Occident suicidaire !

      Et le milliard de Chinois, le milliard d’Indiens, le milliard d’Africains, pensez-vous qu’ils n’ont pas de "conscience de race" ?!

       
    • #2713178

      Oui le problème de la race est secondaire en France, qui ira mieux avec 20 millions d’afro-maghrebins en plus dans 20 ans.
      C’est un détail de l’histoire, le français adore l’Afrique depuis au moins 100 ans quand il a vu les afro-americain débarquer en 1917.

       
    • #2713213

      Il est plus judicieux de parler de conscience ethnique. La race désigne autre chose. Et laissons tomber le blabla du XIXe siècle.

      Ceci dit, @Passant le peuple français existe. Ca en sert à rien de le nier....

       
    • #2713358
      Le Avril 2021 à 22:25 par Moussstache
      La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

      la France est un système-monde.... en voie de s’intégrer au tiers monde par submersion ethnique...

      Ce n’est pas pour rien que votre ami AS passe de la dissidence à la résistance... nous sommes en guerre, qu’il disait !

       
  • #2713064
    Le 25 avril 2021 à 11:48 par Gillesc
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Le truc qui n’est pas dit c’est que se branler c’est comme avec (le problème de) la drogue : c’est bon. Surtout à la fin. Et quand tu as envie de jouir et que t’es célibataire, c’est le seul moyen d’éjaculer.

     

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  • #2713121
    Le 25 avril 2021 à 13:35 par Contempor
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Les gars vous n’avez rien compris ...
    ...comme expliqué sur ER ... la pornographie vous nique tous !
    En effet, c’est la pornographie qui vous trouve...et non l’inverse.
    A l’époque pré-Céline, la pudeur, un reste de bon sens et de spiritualité, la résistance naturelle de l’Homme à la cosmo-démagogie, permettaient au moins une certaine distance...entre l’Homme et l’Instinct.
    Aujourd’hui comme nous sommes reliés à l’info H24, comme on nous agite sans arrét les chiffons rouges covid, attentats, répression (méme si les risques sont réels et graves) etc... nos cerveaux sont devenus des phallus ..ou des ....petit pois.
    Rappelez vous la Crise de la Vache folle !

     

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  • #2713215
    Le 25 avril 2021 à 17:13 par Paul82
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Magnifique entretien. Je relève entre autre les propos sur la littérature : je fais partie moi aussi de cette génération qui a été écoeuré par l’école dans la façon d’enseigner la littérature. Et cette mentalité du "perdant magnifique" (au passage pensez à corriger cette coquille) nous plombe, surtout au sein de la droite dite nationale !
    Quant au porno, je pense que l’essentiel a été dit.

     

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    • #2713530

      Je vous rejoins. Cependant je me suis fait aussi la réflexion que dans l’Antiquité déjà, les personnages de la littérature (du théâtre plus précisément) étaient aussi des "perdants" souvent (le poids du Fatum, le spectacle de la souffrance...). Bref, j’évoque ça en espérant que certains -d’accord ou non- voudront bien approfondir la réflexion.

       
  • #2713240
    Le 25 avril 2021 à 18:01 par Nullement étonné
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Trahir leur race (entendre l’ethnie ou le pays) est la première des qualités des femmes ! Leur hypergamie, leur indifférence au politique et au long terme, leur sentimentalisme, leur hyper-individualisme hystérique et destructeur, etc... Que ceux qui n’ont toujours pas compris ça malgré cinq décennies de recul et la situation actuelle se suicident, et ceux qui resteront auront enfin les mains libres pour agir !

     

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  • #2713370
    Le 25 avril 2021 à 23:00 par ASIAMI
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Fut un temps où l’on voyait d’abord et (éventuellement) on faisait ensuite. De nos jours on fait d’abord et (éventuellement) on voit ensuite...

    Enfin rappelons que par l’indifférenciation, l’idéologie du genre vise à introduire une contingence, une gratuité. Laquelle exempterait les hommes à se livrer bataille pour acquérir un bien, des terres, une femme (des enfants ?).

    "La contingence n’est pas un faux semblant, une apparence qu’on peut dissiper. C’est l’absolu. Autrement dit la gratuité parfaite. Tout est gratuit : Ce jardin, cette ville et moi-même" (Sartre, l’être et le néant)

     

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  • #2713385
    Le 25 avril 2021 à 23:35 par Roland de Roncevaux
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    en Occident, l’homme (et la femme) d’élite ne baise pas : il se consacre à Dieu ou à la guerre. On n’est pas chez les satrapes orientaux et leurs harems. C’est d’ailleurs cette émancipation radicale par rapport au lien charnel (prêtres, moines, religieuses) qui a fait que l’Occident a été capable d’engendrer tant de génies, et de surclasser les autres civilisations.

    Je suis toujours surpris de voir les réactionnaires modernes plébisciter la baise et la famille. La baise était un désordre. Et même la famille était déjà un joug (même si c’était un moindre mal pour les personnes ordinaires qui ne peuvent pas se maîtriser). Le dépassement du joug de la chair est l’expression de l’accomplissement de soi. C’est toute la matrice catholique.

    Le dépassement de la chair est une spécificité catholique. Dont je constate qu’elle fait toujours autant scandale dans tous les milieux idéologiques.

     

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  • #2713442
    Le 26 avril 2021 à 03:40 par fidelis
    La pornographie comme allégorie de l’effondrement occidental

    Des informations intéressantes sur l’économie de la pornographie, sujet assez peu abordé sous cet angle dans les médias ; nous n’en serons pas surpris.

    Toutefois, considérer la pornographie comme un outil de contrôle social : « On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie que par des miradors » Si c’était le cas, l’institution judiciaire ne nous condamnerait pas à de la prison ou à la psychiatrisation mais plutôt à contempler des spectacles de débauche. Nous n’en sommes pas encore là que je sache et les miradors modernes (c’est à dire la surveillance) sont encore le moyen le plus sûr de nous contrôler ; au moins en partie.

    La pornographie semble avoir été omniprésente dans l’histoire de l’humanité et le développement des savoirs faire et techniques n’ont fait qu’illustrer un paradigme dont on peut supputer qu’il fût largement préexistant bien que refoulé dans les sociétés abrahamiques où la pudeur et la chasteté étaient prônées au détriment de la conception naturaliste, pour ne pas dire païenne du corps des sociétés antiques.

    Ensuite, si je concède bien volontiers que l’apparence physique et/ou le statut social puissent participer pour certains de l’accès ou de la possibilité de la sexualité, je constate également autour de moi – quotidiennement et dans les deux sens sans mauvais jeu de mots ;) – des exemples qui dérogent à cette assertion et dont j’infère qu’ils ne sont pas surdéterminants dans les relations sentimentales. Je vois beaucoup d’hommes normaux, c’est-à-dire plus proches de la laideur que de la beauté, qui ne sont pas riches ni même aisés et qui couchent avec des canons dont toute vénalité qui vous leurs subodoreriez aurait bien du mal à être satisfaite par ces hommes aux comptes en banque peu renfloués. Ces seuls exemples, qui multipliés à l’échelle de la nation sont légions suffisent à nuancer le propos liminaire en prouvant que ces hommes ont bien été choisis pour d’autres critères ; pour ne pas dire infirmer la prépondérance supposée de l’importance du physique et de la taille du compte en banque dans ce domaine.

    Quant à Charlotte Corday, « la fanatique bien élevée » érigée en Saint Marie Mère de Dieu, je ne suis pas certain qu’il y ait vraiment matière d’admiration quand une femme ment sur son identité afin d’assassiner dans son bain un infirme qui vous fait confiance.

    De tous les côtés, il y a des saintes et des prêtes à tout et la frontière est parfois plus tenue qu’il n’y paraît...

     

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    • #2713769

      "Quant à Charlotte Corday, « la fanatique bien élevée » érigée en Saint Marie Mère de Dieu, je ne suis pas certain qu’il y ait vraiment matière d’admiration quand une femme ment sur son identité afin d’assassiner dans son bain un infirme qui vous fait confiance."

      C’est tout ce que vous avez trouvé comme argument, pour salir une pure et simple héroÏne française, qui a sacrifié sa vie, à l’égale d’une Jeanne d’Arc, d’un Honoré d’Estienne d’Orves, pour lutter - à elle toute seule - contre la barbarie des révolutionnaires, en la personne de l’un des principaux responsables de la Terreur...

      Avec mille, avec cent personnes de cette trempe, le bain-de-sang de la Révolution eût été empêché, pour le plus grand bien des Français ! C’est à genoux que vous devriez vous mettre devant elle, si elle revenait !

       
  • #2731465

    "Des vagues d’immigration postérieures a résulté un escamotage du nom français, ce nom de famille français, important témoin du lignage, pièce essentielle de la continuité cohésive nationale dans le temps, car le nom est le dépôt de la paternité, sorte de surmoi qui, même absent, décide de tout chez un enfant."
    Profondément vrai. Je suis heurté lorsque je m’aperçois de la disparition des noms "gaulois" depuis les plaques des professionnels libéraux à l’entrée des immeubles jusqu’aux personnages dont il est question dans l’actualité.

     

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