Une fillette de 5 ans est victime vendredi dernier d’un viol. On apprend ce matin que le suspect est un récidiviste déjà condamné à deux reprises en 1996 et en 2009. A chaque fois, bien sûr, il n’a pas effectué la totalité de sa peine…
Le Ministre de l’Intérieur fait bloquer un train entre l’Italie et la France pour éviter l’entrée de réfugiés tunisiens à qui l’Italie a accordé des titres de séjours provisoires. Mais ce même ministre se refuse à remettre cause l’espace Schengen qui supprime les frontières nationales !
Le Ministre du Travail Xavier BERTRAND évoque l’idée de réduire la liste des métiers autorisant le recours à la main d’œuvre étrangère en raison des difficultés de recrutement. Madame PARISOT, Présidente du MEDEF, veille au grain et rappelle que c’est Mme LAGARDE qui avait signé l’arrêté en 2008.
Le cours des actions des banques françaises chute en bourse car on apprend que l’idée d’une restructuration de la dette grecque (terme élégant pour dire que ce pays ne pourra pas rembourser ce qu’il doit) fait son chemin. On m’avait traité de pessimiste quand j’avais dit il y a un an que le plan de sauvetage européen était voué à l’échec car plongeant la Grèce dans une récession cumulative sans issue. Pour autant, la seule solution possible pour ce pays : la sortie de l’euro est toujours rejetée comme un tabou.
Ces quatre informations de la journée ont un point commun, le refus des dirigeants politiques français de regarder la réalité en face et leur incapacité à prendre les mesures qui s’imposent. Le remplacement des actes par des discours et des attitudes volontairement provocatrices mais sans aucun effet. Et pourtant on sait très bien ce qu’il faudrait faire pour enfin résoudre les problèmes de notre pays.
Pour éviter les crimes atroces, il serait temps d’appliquer les peines de prison !
Pour empêcher les flux migratoires, il y a urgence à rétablir les contrôles aux frontières.
Pour favoriser l’embauche des jeunes qui dans nos cités cherchent du boulot ou des séniors en fin de droit, il serait temps de rappeler à l’ordre le MEDEF.
Pour relancer la croissance en Europe et sauver les pays du Sud et la France, il faut sortir de l’Euro et rebâtir une vraie coopération entre les nations.
Une chose est sûre, en entendant à la radio ou à la télévision les évènements se succéder en se répétant les déclarations jamais suivies d’actes concrets autres que symboliques, nos concitoyens comprennent que pour sortir de l’impuissance publique qui gangrène notre pays il faut une vraie alternative.