La mère de Julian Assange a envoyé un message court mais violent au président de l’Équateur Lenin Moreno qui a livré son fils à la police britannique.
« Que le peuple équatorien se venge de vous, sale traître fourbe et pourri !
Que le visage de mon fils souffrant hante vos nuits sans sommeil !
Et que votre âme se torde à jamais dans les tourments du Purgatoire comme vous avez torturé mon fils bien-aimé ! »
La mère de l’infortuné Julian n’est pas la seule à qualifier le président Moreno de traître. Pour l’ex-président équatorien Rafael Correa qui vit retiré en Belgique depuis 2017, Moreno est le « plus grand traître de l’histoire latino-américaine ».
« Cela met la vie d’Assange en danger et humilie l’Équateur. Jour de deuil mondial »
Correa charge Moreno qu’il tient pour personnellement responsable de l’arrestation, et assimile sa trahison à « un crime que l’humanité n’oubliera jamais ».
- Le traître, acheté par les USA via le FMI
Réponse de l’actuel président, dont le pays a touché une aide providentielle de 10 milliards par le FMI en février :
« L’Équateur a décidé de manière souveraine de retirer l’asile diplomatique à Julian Assange pour avoir violé à plusieurs reprises les conventions internationales et le protocole de cohabitation. »
Assange risque 5 ans de prison aux USA pour piratage informatique, s’il y est extradé par les Britanniques, mais s’il est convaincu d’espionnage cela peut aller jusqu’à la peine de mort.
Dans sa vidéo de réponse, Moreno certifie qu’il a demandé à la Grande-Bretagne la garantie que le lanceur d’alerte ne sera pas extradé vers un pays où il pourrait être torturé ou condamné à mort...