Dans cette vidéo de 2012, David Duke analyse la véritable puissance de certains réseaux mafieux rarement représentés dans le cinéma hollywoodien.
(NB : les sous-titres de la vidéo s’arrêtent à 24’10.)
Pour compléter l’analyse
« Les mafias de cinéma
Les réseaux mafieux qui font frissonner le chaland sont connus du grand public essentiellement par le cinéma ; notamment la mafia italo-américaine à travers l’excellente épopée du Parrain (le clan new-yorkais Corleone).
Or, ce réseau de pouvoir et de solidarité – la mafia – combinant lien du sang (clan sicilien) et initiation (maçonnerie), n’est jamais que l’imitation, par des membres au plus bas de l’échelle sociale, des autres réseaux de pouvoir et de solidarité – notamment WASP – qui constituent le moyen le plus sûr et le plus rapide de s’élever collectivement en régime démocratique.
Pas ou peu de mafia en effet dans l’URSS de Staline, l’Allemagne d’Hitler, l’Italie fasciste, la Chine populaire ou l’Irak de Saddam Hussein ; les régimes autoritaires étant peu propices à leur développement.
Comparés aux autres réseaux de pouvoir plus huppés (Skull & Bones, Bohemian Club, CFR...) la spécificité des réseaux mafieux tient surtout dans leurs moyens plus violents et primaires de domination. Moyens nécessités par leur peu de capital pécuniaire et social de départ : le vol (racket, braquages), le commerce des êtres humains et du vice (prostitution, alcool, drogue) étant les moyens d’enrichissement rapides et classiques ne nécessitant rien d’autre, comme mise de départ, que le courage et la brutalité physiques.
Méthodes et moyens expéditifs qui rendent ces mafias spectaculaires – donc cinématographiques – mais qui ne sont pourtant que l’étape du décollage vers le stade supérieur de la légalité : immobilier, finance, politique... Là où règnent les mafias plus puissantes de la violence et du racket légalisé.
Des mafias au nom plus policé : Grand Patronat, Complexe militaro-industriel, Banque... où les avocats et les agents officiels ont remplacé les encaisseurs et les coupeurs d’oreilles, mais qui n’en constituent pas moins des réseaux de pouvoir n’hésitant pas à éliminer quiconque vient s’opposer à leur commerce – fût-il président des États-Unis – comme John-Fitzgerald Kennedy l’a découvert à ses dépens à Dallas un certain 22 novembre 1963.
Ainsi les mafias de cinéma sont en fait celles, primaires et folkloriques, que l’on peut dénoncer sans danger, parce qu’au bas de l’échelle hiérarchique des réseaux de puissance et de domination, comme la mafia calabraise au regard de la loge P2.
Ou encore parce qu’inopérantes chez nous, comme les fameux Yakuzas japonais.
Ou encore en déclin, comme une certaine maçonnerie provinciale issue de la Troisième République (GLF).
Le vrai pouvoir étant, par définition, ce à quoi il est réellement dangereux de s’attaquer, et la mafia des mafias, conséquemment, celle qu’on ne peut nommer sans trembler... »