La « mule » BigDog pouvant porter une centaine de kilos de matériels, quel que soit le terrain, le robot Sheetah, capable de courir à une vitesse 46 km/h, son homologue, WildCat, qui va deux fois moins vite mais en conditions réelles, l’humanoïde Atlas…
Tous ces projets, financés par la Darpa, l’agence de recherche du Pentagone, sont actuellement développés par Boston Dynamics, une entreprise fondée au début des années 1990 par un professeur du Massachusetts Institute of Technology (MIT), afin d’aider les militaires sur le terrain, voire de prendre leur place pour les missions extrêmement périlleuses.
Visiblement, les réalisations de Boston Dynamics n’intéressent pas que l’armée américaine. En effet, Google vient d’acquérir cette entreprise high tech pour une somme tenue secrète. Il s’agit de la 8e société spécialisée dans la robotique rachetée en moins d’un an par le géant de l’Internet.
Pour quelles raisons ? Mystère. En tout cas, Google a indiqué qu’il n’était pas dans ses intentions de devenir un sous-traitant du Pentagone, ce qui ne devrait toutefois pas empêcher Boston Dynamics d’honorer ses contrats.
Mais selon le New York Times, à qui l’on doit cette information, Google aurait l’intention de produire des robots destinés à la manutention dans les entrepôts, à faire des livraison ou à s’occuper des personnes âgées. Des préoccupations bien loin des théâtres d’opération donc… Mais il restera à voir si le Pentagone verra d’un bon œil des technologies de pointe dont il financé le développement être vendues à l’étranger via des applications civiles.
Présentation du robot humanoïde Atlas :
(vidéo non-sous-titrée)
Voir aussi, sur E&R :
« Comment les drones s’intégreront peut-être bientôt dans notre quotidien »
« Le Pentagone se forge les armes du futur »