Le président pédophile américain élu par une fraude massive est en tournée européenne. Après ses propos provocants (« Poutine tueur »), tout le monde attend sa rencontre avec le numéro un russe.
Mais Biden n’a pas l’air en grande forme : dans sa dernière interview sur l’OTAN, il a sucré les fraises. France 24 ne montrera pas les images dérangeantes du président du monde complètement à l’ouest, car il ne faut pas affoler les foules.
« Biden was just asked if he stands by his statement that Putin is a killer. He nervously laughed and then completely lost his train of thought. I’ve never seen a trainwreck quite like this... To top it off, he couldn’t remember what the reporter’s second question was » (Twitter)
Traduction en substance :
« Interrogé sur sa déclaration selon laquelle Poutine était un tueur, Biden a ri nerveusement et a ensuite complètement perdu le fil de sa pensée. J’ai jamais vu un tel désastre. En outre, il a oublié ce qu’était la seconde question du journaliste. »
Au cours de cet entretien, le chef d’État russe a par ailleurs été amené à comparer les présidences de Joseph Biden et de son prédécesseur.
« J’estime toujours à l’heure actuelle que l’ancien président américain, monsieur Trump, est une personnalité extraordinaire, talentueuse. Dans le cas contraire, il ne serait pas devenu président des Etats-Unis. C’est une personne remarquable. Il peut plaire ou ne pas plaire. Ce n’est bien évidemment pas une créature de l’establishment américain : il n’avait jamais fait de la grande politique. [...] Le président Biden est de toute évidence totalement différent de Trump, parce que c’est un professionnel. Il a passé quasiment l’intégralité de sa vie d’adulte en politique. C’est ce qu’il fait depuis de nombreuses années », a ainsi développé Vladimir Poutine. (RT)
Vladimir Poutine a déclaré, lors d’une interview à NBC, que le journaliste Keir Simmons essayait de lui « couper la parole » quand il n’aimait pas les réponses du chef d’État russe, demandant par ailleurs s’il s’agissait de « la liberté d’expression à l’américaine ».
Un journaliste de la chaîne de télévision NBC, Keir Simmons, a plusieurs fois essayé d’interrompre Vladimir Poutine lors d’une interview, provoquant une vive réaction du Président russe. Le texte complet de l’interview, traduit de l’anglais en russe, a été publié ce lundi 14 juin par le Kremlin.
La conversation a, entre autres, porté sur la décision des autorités russes de délivrer le statut d’« agents étrangers » à certaines sociétés et journalistes d’opposition. Le Président Poutine a rappelé dans ce contexte que la Russie n’avait pas inventé l’expression, puisque les États-Unis disposent aussi d’une loi utilisant ce terme depuis les années 1930 et que la leur est beaucoup plus sévère que celle adoptée par Moscou.
« Mais, Monsieur le Président, en Amérique, ce que vous faites maintenant, nous l’appelons "whataboutism" - "Qu’en est-il de ceci ? Et de cela ?". C’est une façon de ne pas répondre à une question. Permettez-moi de vous poser une question directe », a indiqué le journaliste, coupant le Président.
« Laissez-moi répondre, vous m’avez posé une question. Vous n’aimez pas ma réponse et vous m’interrompez tout de suite. Ce n’est pas correct », lui a répondu le chef de l’État russe.
Le journaliste a essayé plusieurs fois de reprendre la parole à M.Poutine. Il a notamment affirmé que le dirigeant russe, qui s’était toujours montré critique face aux tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays et de commenter leur politique, le faisait lui-même.
« Non. Si vous avez de la patience et que vous me laissez venir au bout de mon idée, tout deviendra clair pour vous. Mais vous n’aimez pas ma réponse, vous ne voulez pas que ma réponse soit entendue par vos téléspectateurs, c’est ça le problème. Vous me coupez la parole. Est-ce la liberté d’expression ? Ou est-ce la liberté d’expression à l’américaine ? », s’est interrogé M.Poutine.
Quelle est la différence entre les lois russe et US sur les « agents étrangers » ?
Le Président a finalement réussi à poursuivre son idée en expliquant que la Russie avait récemment adopté une loi sur les « agents étrangers » pour protéger sa société contre les interférences extérieures et qu’à la différence des normes prévues aux États-Unis, la loi russe ne prévoyait pas de peine d’emprisonnement.
« Dans certains États, si un observateur étranger vient à un bureau de vote, le procureur lui dit : "Encore quelques mètres et vous irez en prison". Est-ce normal ? Est-ce la démocratie du monde moderne ? Mais... c’est une pratique réelle dans certains États. Nous n’avons rien de tel », a conclu M.Poutine.
« Agents étrangers » en Russie
L’expression « agents étrangers » a fait son apparition en Russie en 2012. Conformément aux amendements portés à la loi sur les ONG, une organisation qui participe à des activités politiques en Russie tout en recevant des fonds ou des biens d’organisations ou de citoyens étrangers peut être reconnue comme un « agent étranger », selon le site officiel de la Douma (chambre basse du parlement russe).
En novembre 2017, la Russie a défini le statut d’« agents étrangers » pour les médias. Selon les amendements à la Loi sur l’information signés par Vladimir Poutine, ce statut est conféré aux médias qui obtiennent une aide d’une organisation ou d’un État étranger.
En décembre de la même année, la Russie a placé neuf médias sur la liste des « agents étrangers » en réaction aux démarches des États-Unis contre l’agence Sputnik et la chaîne de télévision RT America. Les journalistes des médias inclus dans le registre russe sont notamment interdits d’entrée à la Douma et au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
Selon une loi adoptée en décembre 2020, un individu peut aussi être reconnu comme un « agent étranger » s’il se livre à des activités politiques en Russie grâce aux fonds reçus de l’étranger. La loi ne concerne pas les blogueurs ni les utilisateurs de réseaux sociaux.