Le 24 mars s’achevait la 34ème session des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies à Genève. C’est dans ce cadre que le Conseil des droits de l’homme avait convoqué une assemblée spéciale réunissant des états et des ONG sur la situation des droits de l’homme en Syrie.
Si la plupart des intervenants ont tenu à présenter l’État syrien et Bachar el-Assad comme les principaux responsables de la guerre et des souffrances syriennes, certaines voix non-alignées ont tenté de se faire entendre. Nous avons rencontré certaines personnalités présentes durant ce conseil qui ont pu nous donner leur perception de ces discussions. Parmi les intervenants de ce conseil des droits de l’homme, Son Excellence Hussam Edin Aala, ambassadeur de Syrie auprès de l’ONU, a accordé à TVLibertés un entretien exceptionnel.
Durant cette session, l’Union des juristes arabes organisait un événement parallèle intitulé : « Terrorisme et crime contre l’humanité » auquel TVLibertés a pu assister. Nous vous en livrons certains passages importants. Les intervenants y ont abordés les notions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Deux notions centrales du droit international contemporain qui structurent le cadre des relations internationales depuis 70 ans.
La guerre en Syrie entre maintenant dans sa septième année. Le jour même du tournage de ce reportage, un attentat-suicide frappait le palais de justice de Damas comme pour rappeler dans le sang ce funeste anniversaire. L’anniversaire d’une guerre qui constitue d’après le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Zeid Ra’ad Al Hussein : « La pire catastrophe provoquée par l’homme depuis la Seconde Guerre mondiale ».
Un reportage de Pierre Danoli pour TVLibertés.