Merci ER de diffuser ce débat de très haut niveau et qui est un vrai sujet chez les musulmans mais aussi chez toute personne qui cherche à s’émanciper du système. Le premier postulat à effacer de nos schémas mentaux est : « on n’en peut rien sans les banques ». C’est faux ! Que ce soit plus « difficile » sans elles, OK. Mais ce n’est pas impossible. Les tontines, l’entraide, la persévérance individuelle dans l’adversité en sont les meilleures alternatives. La banque, par définition, en vous aidant à financer telle ou telle chose vous assujettit sur des années, voire des décennies. Elle achète notre liberté. Anthropologiquement, les dettes éternelles, c’est vieux comme le monde, ne soyons pas dupes !
Theoriquement, Rachid Achachi a évidemment raison. Toute monnaie aujourd’hui est souillée par l’usure, en commençant par nos salaires par exemple ! Neanmoins, quelle alternative ? Vivre des minimas sociaux qui sont tout autant souillés par l’usure ? Devenir entrepreneur et être encore plus poings et mains liés avec le capitalisme financier ? Un peu comme le colibri, chacun doit faire ce qui est en son pouvoir pour combattre l’usure. Une fois ce premier pas fait, les autres s’enclencheront et l’utopie de sortir définitivement les marchands du Temple sera jouable. En attendant, on pisse dans un violon au niveau mondial mais cela ne nous empêche pas d’agir niveau local
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