Egalité et Réconciliation
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La finance islamique dévoilée

La Libye a basculé durablement dans le camp des forces du mal ; quant à la Syrie, à part quelques illuminés, on sait quel est le rôle et la volonté des puissances sionistes (au rang desquelles il faut placer Arabie Saoudite et Qatar). Intéressons-nous à d’autres sujets.

L’un des sujets qui me tenait le plus à cœur était celui de la finance islamique. J’étais, comme beaucoup, très heureux et impatient d’en voir l’apparition et pensais que c’était là une bonne chose pour les musulmans, comme pour ceux qui ne le sont pas, vu les dommages incroyables que provoque l’intérêt usuraire actuellement et qui a pourtant été prohibé par toutes les religions.

Les Juifs et les chrétiens ont renoncé à ce principe. Les Grecs, bien qu’ayant vu naître Aristote et sa critique de la chrématistique, n’ont pas fait mieux. Ils doivent sûrement s’en mordre les doigts.

C’est désormais à l’islam que de suivre et, en tête du troupeau, des pieux savants qui s’accommodent bien avec la Bourse ou le capital-risque.

L’objectif de nos articles sur la finance islamique sera de montrer en quoi son nom d’ « islamique » est surtout comique.

Les deux arguments

Cheikh Mohamed Patel

Tout d’abord, qui est-il ? En effet, rares sont ceux qui doivent le connaître. Son CV est parfaitement décrit sur son site. Il s’agirait donc de quelqu’un de compétent.

Nous pouvons trouver sur ledit site une explicitation de la « murabaha » (le produit financier « islamique » le plus en vue). C’est donc là que se portera notre première mise à nu.

« En droit musulman, la murabaha est un contrat de vente qui a ceci de particulier que la marge de profit qui est réalisée par le vendeur est connue de l’acheteur. Même si telle n’était pas sa fonction à l’origine, ce contrat a été employé pour servir de mode de financement alternatif au crédit à intérêt dans le domaine de la finance islamique : ainsi, plutôt que d’octroyer un prêt rémunéré pour financer l’acquisition d’un bien, la banque achète celui-ci et le revend à son client, au comptant ou à crédit, avec une marge de profit définie. »

Il s’agit ici du premier argument. La « murabaha » est halal car le profit est ici défini. On en rit encore. Il suffit de se rendre chez un banquier traditionnel et de demander une simulation pour considérer le montant des intérêts que la banque va gagner (c’est-à-dire ses profits). D’ailleurs, à chaque crédit avec intérêt que vous contracterez, elle vous fournira un tableau d’amortissement (c’est une obligation selon l’article L.312-8 du Code de la consommation, points 2bis et 2ter).

ARGUMENT RÉFUTÉ.

« Le client sollicite de sa banque qu’elle fasse l’acquisition d’un bien déterminé pour ensuite le lui revendre. C’est justement parce que la demande de financement émane du client que l’on parle aussi de murabaha sur ordre d’achat (murabaha lil âmil bich chirâ). »

Le cheikh Patel ne pouvait être plus précis. Il parle bien de « demande de financement ». Si le demandeur de financement vient le voir, c’est donc qu’il est offreur de financement. Nous savons par ailleurs que le rôle d’offrir les financements ou encore de financer l’économie est l’objet des banques. Qu’est-ce qu’une banque ? C’est, selon la définition consacrée du Robert, le commerce de l’argent et de titres fiduciaires de toute nature.

On comprend donc qu’il n’est pas un commerçant dans le sens précis du terme. En effet, le commerçant est celui dont l’activité consiste en le négoce de marchandises. Il achète des marchandises précises et les revend avec une plus-value. C’est le masque que cherchent à porter les banques islamiques, alors que de l’aveu même du cheikh Patel, elles sont des institutions financières, dont l’activité réside dans le commerce de l’argent, que les partisans de la finance islamique condamnent pourtant dans les mots mais pas dans les faits :

« La Chari’a considère l’argent comme un simple moyen d’échange. L’argent ne peut par conséquent, à lui seul, faire l’objet d’un contrat ou être utilisé comme un moyen de réaliser un profit. Cette prescription interdit de percevoir tout intérêt en contrepartie de la mise à disposition d’une somme d’argent. En vertu de la Chari’a, la perception et la réception d’intérêts (fixes ou variables) sont ainsi strictement prohibées. »

Nous venons donc de prouver qu’elles font montre de duplicité.

ARGUMENT RÉFUTÉ.

Nous constatons que ces deux arguments sont les plus utilisés pour maintenir le plus possible l’illusion de la halalité de la finance islamique. Notre réfutation acquiert ainsi plus de valeur, surtout après l’avertissement du webmaster dudit site, qui ne manque pas de mérite pour son éminent travail à démasquer le vrai halal du faux, mais qui semble tout à fait acquis à la cause de la finance islamique selon ses propres écrits (fin d’article) :

« Par respect pour les chuyukhs et parce qu’ils ont travaillé dur pour superviser ces différents produits, et parce qu’il est agaçant, voire insupportable, de lire des commentaires où l’intervenant confesse tout ignorer des règles de droit musulman mais assène sans hésiter que c’est haram (illicite), tout message qui s’autorisera à freestyler sur les principes islamiques sera immédiatement supprimé. Les doutes, les interrogations, les questionnements sont évidemment acceptables et acceptées. Pas les conclusions hâtives et péremptoires sans fondement savant. »

Nous rappellerons simplement qu’à la fin des temps, nous aurons les pires des chuyukhs. Et pour ceux qui penseraient que nous ne sommes pas en période de fin des temps, qu’ils regardent ici et .

Première application

L’intérêt usuraire

Comme nous l’écrivions, l’intérêt usuraire est nommément prohibé par toutes les religions.

On retrouve l’expression de cet interdit dans le Deutéronome (23.19) : « Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt » et dans le Coran (2:275) : « Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils disent : “Le commerce est tout à fait comme l’intérêt”, alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. »

Mais qu’est-ce que l’intérêt ? C’est, selon le Larousse, la somme que le débiteur paie au créancier en rémunération de l’usage de l’argent prêté. Le Littré dit somme toute la même chose : Profit qu’on retire de l’argent prêté ou dû (ce qui est le sens le plus ancien du bas-latin interesse, et qui se trouve dans des textes du XIIIème siècle).

Néanmoins, la définition la plus parlante est celle que donne la FAO sur son site, au point B.1.1 :

« Le terme “intérêt” est utilisé pour indiquer le prix payé pour l’utilisation de l’argent. Il est également utilisé pour représenter le pourcentage gagné par un investisseur dans une opération productive. Du point de vue du prêteur, le taux d’intérêt est le rapport entre le profit reçu et l’investissement sur une période de temps, qui est une contribution au risque de perte, aux coûts administratifs et aux gains ou profits bruts. Du point de vue de l’emprunteur, le taux d’intérêt peut être exprimé comme le rapport entre la quantité payée pour l’utilisation des fonds et la quantité de fonds nécessaire. Dans ce cas, le taux d’intérêt doit être inférieur aux gains escomptés. »

En clair, l’intérêt est relatif au temps pendant lequel sont mobilisés des fonds.

Voici une application de cette définition aux banques islamiques.

1. Groupe 570

 

 

2. « Islamic » Bank of Britain

 

 

Nous remarquons que lorsque nous faisons une « demande de financement » (selon l’expression consacrée du cheikh PATEL), et que nous mettons plus de temps à rembourser, le coût du crédit s’allonge. Or c’est la définition même de l’intérêt que nous avons donnée plus haut. Nous devons payer davantage, même si nous empruntons la même somme, dès lors que pour rembourser, on demande davantage de temps. C’est donc que ces banques prétendent que le temps a de la valeur, ou que l’argent fait de lui-même de l’argent, ce que récusent en chœur toutes les religions.

Nous comprenons enfin que ce ne sont pas des commerçants mais bien des banquiers, dont le métier consiste en le commerce de l’argent pour de l’argent, puisque la plus-value du commerçant ne dépend pas du temps, alors que celle du banquier varie selon le temps durant lequel ses capitaux sont mobilisés.

Seconde application

Il s’agira dans cette partie de traiter deux points à problème : le financement des banques islamiques et si elles relèvent vraiment de l’activité commerçante comme elles le clament.

1. La banque centrale et le marché interbancaire

Précédemment, nous nous intéressions à la finance islamique en aval, c’est-à-dire par les produits qu’elle proposait au consommateur. C’est désormais en amont de la filière que nous porterons notre analyse.

Comment est créée la monnaie ?

« Le mécanisme de création de monnaie trouve son origine dans les crédits accordés par les banques. Le principe du crédit consiste à transformer des créances sur les agents non-bancaires en moyens de paiement immédiatement utilisables. Concrètement, lorsqu’une banque consent un crédit à un client X, ce dernier dispose d’un dépôt à vue, dans cette banque, égal au montant M de la somme prêtée. De son côté, la banque acquiert en contrepartie une créance sur le client X. Il y a donc création de monnaie : la banque n’a pas ponctionné dans ses réserves pour prêter le montant M au client X : elle a inscrit une créance dans son bilan.
Mais lorsque le client X rembourse le crédit M, la banque efface la créance de son bilan : il y a donc à ce moment destruction de monnaie. La création de monnaie n’aura été que provisoire. Il y a donc “création nette” de monnaie uniquement lorsque les nouveaux crédits l’emportent sur les crédits remboursés.
La demande de crédit, et donc la création monétaire, suit de près l’activité économique. En période d’expansion, la masse monétaire, dopée par les investissements et les dépenses des agents économiques, va augmenter, et inversement en période de repli de l’activité.
(...) Le principal instrument de la banque centrale est la modulation des taux d’intérêt. En augmentant ou en baissant ses taux directeurs, la banque influe sur le coût de refinancement des banques commerciales sur le marché monétaire, sur lequel s’échangent des titres à court terme contre de la monnaie “banque centrale”.
La banque centrale peut également jouer sur le taux de réserve obligatoire imposé aux banques commerciales : plus celui-ci est élevé, moins la masse de crédits accordés aux agents économiques sera importante.
(...) “Les banques ne se prêtent plus entre elles.” Voilà typiquement le genre de phrase que l’on peut lire tous les jours dans les journaux économiques. De quoi parle-t-on exactement ? Le marché interbancaire est le lieu privilégié par les banques pour trouver de l’argent. Ce réseau est immatériel et fonctionne uniquement sur réseaux informatiques, sans salle de marché. Les échéances y sont très courtes : pas plus de vingt-quatre heures. Le principe est le suivant : les banques dont le bilan est excédentaire prêtent leurs liquidités à celles qui en ont besoin, moyennant un intérêt. Ce taux d’intérêt varie en fonction de l’offre et de la demande. Quand les banques ne se prêtent plus entre elles, il y a risque de credit crunch (pénurie de crédit).
En situation d’open market (c’est le cas dans la zone euro), la banque centrale peut intervenir sur ce marché afin de faciliter l’obtention des liquidités par les banques ou bien, au contraire, pour leur mettre des bâtons dans les roues : si elle injecte des liquidités, la banque centrale fait baisser les taux d’intérêt et facilite les conditions de crédit, et vice versa. »
(Source : lemonde.fr)

Cet article indique donc que les banques commerciales doivent faire appel soit à la banque centrale soit au marché interbancaire pour se refinancer. Dans le cas où elles s’adressent à la banque centrale, elles lui empruntent à un certain taux directeur et ensuite reprêtent cet argent à un taux supérieur, afin de couvrir leurs dépenses et de réaliser un bénéfice. Dans l’autre cas, c’est selon leur situation en terme de liquidités. En général, les banques commerciales s’adressent d’abord au marché interbancaire, puis à la banque centrale.

Nous voyons aussi que les banques commerciales ont toutes des dépôts (réserves obligatoires) à la banque centrale et que ces dépôts influent sur la quantité de crédits qu’elles peuvent délivrer. Nous voyons aussi que les banques commerciales doivent faire appel à la banque centrale et au marché interbancaire pour se refinancer.

Comment fonctionne la banque islamique dans ce système ?

Étant donné que la banque islamique est avant tout une banque commerciale, elle est assujettie aux mêmes impératifs. Elle doit nécessairement se refinancer, soit à la banque centrale, soit en s’adressant au marché interbancaire. C’est le système qui le veut.

Auparavant, c’était en s’appuyant sur le LIBOR que les banques islamiques s’échangeaient l’argent. Mais la haramité du procédé était si criante qu’elles ont imaginé un nouveau subterfuge : l’IIBR.

L’Islamic Interbank Benchmark Rate (IIBR) est le taux censé remplacer le LIBOR. On se demande comment il pourrait le remplacer puisque le LIBOR est un taux d’intérêt. Mais c’est sans compter sur la créativité incroyable de certains oulémas : « L’IIBR n’est pas un taux d’intérêt mais un taux de profit » (lol). Examinons.

L’IIBR se fixe notamment par le coût de refinancement en US Dollar selon le réputé cabinet d’affaires Ashurst (lien en anglais).

 

 

Cette présentation de Thomson Reuters expose la fixation de l’IIBR. C’est donc que 16 banques islamiques s’approvisionnent en dollars, mais chacune à des taux différents. Ensuite, Thomson Reuters récupère les données, retire les quartiles supérieurs et inférieurs ; enfin, à partir de ce qui reste, l’agence établit une moyenne. Et ce sera par cette moyenne des taux d’approvisionnement en dollars que Thomson Reuters fixe l’IIBR.

 

 

Nous remarquons dans ce graphique de Thomson Reuters, ceux-là même qui fixent l’IIBR, que ce dernier évolue de manière croissante selon la durée de temps pendant lequel l’argent est prêté. Pour un mois, la banque islamique en aura pour 0,32 % alors que pour 6 mois, le taux grimpe à 0,74 %. Cela répond très exactement à la définition que nous donnions à l’intérêt usuraire plus haut, qui était celle-ci :

« Le terme “intérêt” est utilisé pour indiquer le prix payé pour l’utilisation de l’argent. Il est également utilisé pour représenter le pourcentage gagné par un investisseur dans une opération productive. Du point de vue du prêteur, le taux d’intérêt est le rapport entre le profit reçu et l’investissement sur une période de temps, qui est une contribution au risque de perte, aux coûts administratifs et aux gains ou profits bruts. Du point de vue de l’emprunteur, le taux d’intérêt peut être exprimé comme le rapport entre la quantité payée pour l’utilisation des fonds et la quantité de fonds nécessaire. Dans ce cas, le taux d’intérêt doit être inférieur aux gains escomptés. »

Nous avons ici considéré seulement l’IIBR, étant le taux où certaines banques islamiques s’approvisionnaient. Il en existe d’autres qui se financent directement ou indirectement de manière conventionnelle. Pour elles, aucun doute : elles n’ont rien d’islamiques.

Pourquoi donc les banques islamiques ont-elles créé l’IIBR ?

 

 

(Traduction : D’un point de vue industriel, l’usage d’un taux fondé sur l’intérêt a longtemps été un point posant problème, causant des a priori négatifs sur l’industrie [financière] de la part des consommateurs. L’IIBR va mettre fin à beaucoup de doutes et d’hésitations dans les esprits des consommateurs de la finance islamique). Source à télécharger en pdf.

On comprend donc que l’IIBR est surtout un nouveau moyen d’attirer de nouveaux clients.

Après avoir considéré le mensonge de l’IIBR qui n’est rien d’autre qu’un taux d’intérêt, nous nous intéresserons encore à l’illusion qui est de croire que l’activité bancaire islamique se réduit à un acte de commerce.

2. La Taxe sur la Valeur Ajoutée

« La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt général sur la consommation qui est directement facturé aux clients sur les biens qu’ils consomment ou les services qu’ils utilisent en France. C’est pourquoi vous devez, en tant que professionnel, déclarer la TVA collectée sur ces opérations imposables. »
(Source : impots.gouv.fr)

La TVA est notamment collectée par tout commerçant. Mais puisque les banques islamiques se disent commerçantes (ici et ), elles doivent y être soumises.

Mais ce n’est pas ce qu’on constate. La banque islamique se dit commerçante à son client musulman mais n’accepte pas d’être considérée comme telle d’un point de vue fiscal.

Au Maroc, la nouvelle législation identifie la finance islamique au financement conventionnel (deuxième point) [autre source]. Pour le cas français, il faut se référer au Bulletin Officiel des Impôts n° 78 du 24 août 2010 (téléchargeable ici en pdf). On y trouve cette déclaration cruciale :

 

 

La banque islamique se retrouve donc exonérée de TVA, exactement comme la banque conventionnelle, avouant ainsi qu’elle ne relève aucunement de l’activité commerçante.

Il serait incroyable que le doute subsiste encore.

La banque islamique n’est pas islamique.

Point de vue d’un ouléma

Ici finit cet article sur la finance islamique.

On parle souvent de finance islamique comme étant éthique et respectueuse. Ceci suffira comme contre-argument [vidéo en français sous-titré]. Nous nous trouvons en Malaisie, où la finance islamique est très développée. Constatons-en les conséquences.

 

Vidéos en anglais (faciles de compréhension) :

The Great Deception
Murahaba Islamic Banking Fraud

« Si vous pensez que l’argent peut croître par la seule action du temps, vous êtes égaré. »

What’s your opinion on islamic banks ?

« Par définition, une banque a pour objectif de prêter de l’argent à intérêts. »

Cela vous a convaincu ? Faites tourner.

« Ceux qui dissimulent les signes évidents et la bonne conduite que Nous avons clairement révélés dans le Livre, ceux-là seront maudits de Dieu. » (2:159)

 






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52 Commentaires

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  • #250000
    Le 29 octobre 2012 à 17:07 par Spleen
    La finance islamique dévoilée

    J’ai l’impression que la finance islamique oublie les fondamentaux islamiques : SEULS L’OR et L’ARGENT PEUVENT ETRE UTILISES COMME MONNAIE !

    Or les banques utilisent la monnaie scripturale, joli nom pour monnaie electronique, ne reposant sur rien.

     

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  • #250122
    Le 29 octobre 2012 à 19:03 par bonsigne encouragements
    La finance islamique dévoilée

    ALERTE ! La finance islamique sans jugement critique serait des plus pire pouvoir économiques et financier que le capitalisme en entier dans toute son histoire !
    Et qui relèverait presque du dogme économique dirigé par une oligarchie élitique d’envergure . Les libéraux musulmans sont des ultra - capitalistes immunisés par les citations coraniques ou citations des hadiths . Et je vous prie de bien vouloir soumettre à validation mes reflexions s.v.P. / un musulman serviteur d’Allah /

     

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    • #250690
      Le Octobre 2012 à 14:08 par brahim
      La finance islamique dévoilée

      Bonsigne encouragement vous avez raison, ces gens sont à l’islam ce que certains protestants sont au christianisme, des usuriers en quete de legitimité religieuse. Ils cherchent à egarer les croyants en innovant et ils disent "non au contraire nous vous mettons dans le droit chemin", alors qu’ ils savent tres bien ce qu’ils font, maudits soient ils.
      Assurement l’Homme est l’esclave de celui envers qui il a une dette, le musulman ne doit etre soumis qu’à Allah, celui à qui il doit tout, celui qu’il sert par son adoration et ceux la voudraient qu’on les appeles maitre, en verité ce ne sont que de pauvre type sans envergure qui ne pense qu’à l’argent.
      Les musulmans n’ont qu’un Maitre et il en est de meme pour les chretiens à qui je rappelle l’Evangile (matthieu 23.8)" mais vous ne vous faites point appeler maitre, car vous n’avez qu’un seul Maitre, et vous etes tous freres" et Allah dans le noble Coran nous revele à la sourate 5 verset 46 "Et nous lui avons donné l’Evangile, ou il y a guide et lumiere, pour confirmer ce qu’il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exortation pour les pieux".

       
  • #250177
    Le 29 octobre 2012 à 19:56 par Vagabond
    La finance islamique dévoilée

    Merci beaucoup à l’auteur de cet article, ça a été très constructif. J’imagine que ça a pris un certain temps pour rassembler toutes ces informations, merci pour l’effort.

     

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  • #250197
    Le 29 octobre 2012 à 20:16 par Internaute77
    La finance islamique dévoilée

    Il n y a pas une finance qu’on appelée "finance islamique" il y a une finance selon l"éthique islamique. Il ne pas confondre cette éthique islamique avec la finance islamique que certains nous proposent aujourd’hui.

     

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  • #250328
    Le 29 octobre 2012 à 23:39 par kiesling
    La finance islamique dévoilée

    @à l’auteur de l’article : Nous sommes bien d’accord sur le diagnostic. A partir de là, il y a deux stratégies : l’une est d’attendre l’implosion du système pour construire quelque chose d’entièrement nouveau sans savoir à quoi ressemblera le chaos post-implosion. L’autre stratégie étant de commencer à mettre en place des éléments compatibles avec les principes de base de la Charia pour limiter l’ampleur du désastre, ce que la finance islamique a pu accomplir en restant relativement immune à la crise financière, malgré les limites que vous évoquez.

    Il faut de tout pour faire un monde, entre l’idéalisme des visionnaires et l’opportunisme de financiers cupides chacun se trouve un rôle dans la vie.

     

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    • #250686
      Le Octobre 2012 à 14:06 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Il est vrai que la finance islamique ne finance que l’actif tangible et qu’elle se refuse à financer le haram, faire de la spéculation. Mais bon... il peut y avoir des crises rien qu’en finançant des actifs tangibles : regardez les crises immobilières qui sévissent.. et notamment la prochaine qui arrive en France.

      Pour moi, et pour la quasi totalité des croyants, l’un des principes de base religieux est la prohibition de l’usure avant même le financement du haram ou encore que le profit soit clairement énoncé. Il me semble qu’il faille renoncer à "l’intérêt usuraire, si vous êtes des croyants. Et si vous ne le faites pas, recevez l’annonce d’une guerre de la part de Dieu et de Son Messager" (2:278-279). Donc étant donné que la finance islamique en fait, je vois pas quoi ajouter.

       
  • #250329
    Le 29 octobre 2012 à 23:39 par laudatio
    La finance islamique dévoilée

    La conclusion logique est que la banque ne peut être islamique que si elle est étatique. La banque devrait être un service public sans impératif de profit, qui mise sur le long terme, sur la génération de richesses nouvelles par les emprunteurs.
    Enfin bref, c’est plié de toute façon.

     

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  • #250561
    Le 30 octobre 2012 à 10:47 par halal_man
    La finance islamique dévoilée

    Cher monsieur, j’ai malheureusement perdu 10 minutes de mon temps à vous lire.
    Vous êtes dans un processus de destruction hâtive de la finance islamique dont vous ne savez (à la vue de vos propos) absolument rien. Tout votre exposé tourne autour de deux produits que sont la Mourabaha et L’IIBR. J’aimerai tout d’abord vous rappeler monsieur que la Mourabaha n’est qu’une opération parmi d’autres et que la finance islamique ne se limite pas à l’achat revente. Ensuite vous vous permettez de remettre en cause les analyses de Cheikh Patel, qui est maîtrise beaucoup mieux que vous et moi la Charia et le fiqh al muamalat et de par ce fait est plus apte à savoir ce qui est haram et ce qui ne l’est pas.
    Toujours sur la Mourabaha, c’est un processus d’achat-revente ou la banque réalise un profit qui est justifié par le risque pris par la banque et non pas par le temps qui s’écoule. Je ne vois donc pas comment vous pouvez dire que la Mourabaha est équivalente à un crédit conventionnel, à moins que vous soyez de ceux dont Allah parle dont son livre saint en disant "Cela, parce qu’ils disent : "Le commerce est tout à fait comme l’intérêt" Alors que Dieu a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt" à ce moment là j’espère qu’Allah vous guidera et vous sortira de votre égarement.

    Le second élément dont vous parler et l’IIBR, laissez moi vous remerciez pour le fou rire que vous m’avez procuré... Si vous connaissiez un peu mieux le secteur vous sauriez que l’IIBR (même s’il représente une bonne initiative) n’est pas utilisé par les professionnels mais je ne vous en veux pas Monsieur, car pour savoir cela il faut déjà comprendre quelque chose à la finance islamique.

    Je vous laisse donc réfléchir à ces douces paroles, et vous plonger dans des études et des recherches dans ce domaine qui je vous l’assure et très intéressant.

    Si vous avez besoin de conseil pour avance n’hésitez pas à m’écrire, je me ferai un plaisir de vous orienter vers de bonnes lectures.

    Qu’Allah vous guide

     

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    • #250641
      Le Octobre 2012 à 13:00 par bénéfices actifs ou bénéfices passifs ?!
      La finance islamique dévoilée

      parce qu’ils disent : "Le commerce est tout à fait comme l’intérêt" Alors que Dieu a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt"
      Le commerce est action et donc son résultat est un SALAIRE sur l’action de commercer (action active physique ) Tandis que l’usure c’est de l’usurpation en embusquade aux besoins des hommes c’est donc une position passive sans mouvement physique qui produit du bénéfice sans contre partie d’action méritoire à juste titre . Du bénéfice sans cause active de mérite .

       
    • #250677
      Le Octobre 2012 à 13:55 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Mon exposé tourne sur la démonstration que la finance islamique est un leurre.

      J’ai pris l’exemple de la murabaha étant donné qu’il est le produit financier qui va générer le plus de demande des particuliers. J’ai pris l’exemple de l’IIBR pour montrer qu’en toute fin de compte, l’IIBR ne se distingue du LIBOR que par le nom. Or puisque les banques islamiques l’utilisent pour se refinancer, il n’y a plus besoin d’aller plus loin.
      [ironie]Les professionnels de la finance islamique n’utilisent pas l’IIBR. C’est pour ça qu’ils l’ont créé : pour ne pas l’utiliser.[/ironie]

      Si vous me lisez bien, vous verrez que l’Etat français et que l’Etat marocain ont tous deux reconnu la murabaha comme étant en fin de compte un financement conventionnel. Car je veux bien qu’on me parle de finance islamique, de simple achat-revente lors d’une opération de murabaha, mais lorsqu’on ne veut pas de TVA, c’est bien pour une raison. Ceci indique tout simplement qu’il ne s’agit pas d’un commerçant ou encore un simple intermédiaire appliquant une marge commerciale. A moins bien sûr que l’Etat français et que l’Etat marocain ne regorgent d’imbéciles fonctionnaires et que vous, vous ayez une meilleure explication ? Sachez que nous l’attendons tous, car vous êtes très peu nombreux à trouver à redire ici.

      Vous me faites penser à ce que Soral pointait du doigt dans sa vidéo de ce mois-ci : le pilpoul. Vous refusez de voir l’ensemble, vous me prenez sur des petits points sans intérêt (comme si je ne savais pas que la finance islamique n’était pas que la murabaha) pour tenter de me discréditer, cela dans un ton pas franchement amical tout en employant la méthode takfiriste du "Dieu VOUS guide" comme si vous étiez assuré d’être guidé vous-même. Je note néanmoins que cette tactique du pilpoul est d’origine juive ashkénaze et vous renvoie à M. Anouar Hassoune, vice-président de Moody’s France et qui compte parmi les grands promoteurs de la finance islamique en France. Au fait, je vis à Toulouse, et voyez ce que fait M. Assoune.
      Renseignez-vous sur qui a créé Moody’s et notamment à ses origines. On voit bien la filiation entre John Moody, le pilpoul, l’usure, Assoune et enfin vous.

       
    • #250680
      Le Octobre 2012 à 13:58 par brahim
      La finance islamique dévoilée

      Halal_man qu’Allah nous guide qu’il nous guide tous, pas plus toi,moi ou celui qui a ecrit cette article ne seront epargnés par ceux qui cherchent à nous égarer.

       
    • #251555
      Le Octobre 2012 à 14:15 par halal_man
      La finance islamique dévoilée

      Je tiens uniquement à ajouter à ce que j’ai dit auparavant que si les états ont décidés de traiter les mourabahas d’un point de vue fiscal comme des crédits conventionnels, c’est uniquement pour les rendre compétitives et ne pas léser le consommateur final. La finance islamique est déjà plus génératrice de coûts de part sa nature structurée, lui ajouter un coût supplémentaire signerait son arrêt de mort.
      De plus le fait de déduire la TVA se fait pour plusieurs commerçants et cela ne choque personne.

      Concernant l’IIBR, vous dîtes que les professionels de la FI l’ont créée , c’est FAUX monsieur. C’est une invention de Thomson Reuters (relisez vos fiches)

      Enfin je ne veux pas rentrer avec vous dans le débat religieux, car moi lorsqu’on me dit " Qu’Allah te guide" je réponds amine et je ne traite pas mon interlocuteur de "Takfiriste".. Je demande d’ailleurs constamment à Allah de me guider...

      Encore une fois " Qu’Allah vous guide" et cessez de faire de la désinformation

       
    • #251640
      Le Octobre 2012 à 16:19 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      « Je tiens uniquement à ajouter à ce que j’ai dit auparavant que si les états ont décidés de traiter les mourabahas d’un point de vue fiscal comme des crédits conventionnels, c’est uniquement pour les rendre compétitives et ne pas léser le consommateur final. La finance islamique est déjà plus génératrice de coûts de part sa nature structurée, lui ajouter un coût supplémentaire signerait son arrêt de mort. »

      Ceci est faux. Si les Etats voulaient réellement favoriser la finance islamique, ils l’auraient clairement annoncé. Non... la finance islamique pose ce problème fiscal : comment se dire commerçant et simultanément ne pas être assujetti à la TVA ? Il fallait vite trouver la solution, sinon ce cas d’exception fiscal aurait pu pousser nombre d’autres VÉRITABLES commerçants à adopter ce statut pour vendre leurs marchandises moins cher (puisque la TVA compte pour 20% du prix HT ce qui est tout de même significatif). Alors les services fiscaux des Etats en sont tout bonnement revenus à la définition de financement. Et enfin à conclure que l’ activité de financement islamique concernant la mourabaha s’apparente au financement conventionnel.

      « De plus le fait de déduire la TVA se fait pour plusieurs commerçants et cela ne choque personne. »

      Oui car ce sont de véritables commerçants. Ils achètent TTC donc la TVA dans ce cas est déductible et revendent TTC donc la TVA est collectée. La différence est ou bien versée à l’entreprise ou bien à l’Etat.
      C’est pas le même système pour les banques islamiques puisque justement, elles ne collectent pas de TVA donc ne peuvent prétendre à la déduire...

      « Concernant l’IIBR, vous dîtes que les professionels de la FI l’ont créée , c’est FAUX monsieur. C’est une invention de Thomson Reuters (relisez vos fiches) »

      Mais oui, certainement.
      “"On November 22, 2011, the world’s first Islamic interbank benchmark rate (IIBR) was launched. It is the result of a collaborative approach taken by many Islamic financial institution, industry associations, and Shariah scholars"”

      « Enfin je ne veux pas rentrer avec vous dans le débat religieux »

      Tant mieux car la politesse n’est pas de dire à autrui "qu’Allah te guide" mais "qu’Allah nous guide". En effet, en disant "te" à la place de "nous", vous sous-entendez être guidé et pas l’autre, ce qui est la méthode takfiriste.

       
    • #251871
      Le Octobre 2012 à 23:58 par Alan
      La finance islamique dévoilée

      @ l’auteur de l’article
      Il est vrai que tu as du perdre beaucoup de temps et d’énergie pour rédiger cet article. Simplement, on a l’impression que toutes les recherches que tu as fait n’avaient qu’un seul objectif : confirmer ce que tu penses, ou confirmer ce que tu as envie de dire. Toutes les critiques que tu fais ne sont basées que sur la forme des choses. A aucun moment, tu ne vas au fond des choses.
      En gros, si tu avais un jour envie de démontrer par A+B que le jus d’orange vendu dans une canette est haram, et de dire que ce n’est qu’un leurre, Oyez Oyez musulman votre épicier vous ment ! parce que la canette de jus d’orange a la même forme que celle de la bière (y a qu’à ouvrir les yeux), elle a le même poids (y a qu’à mettre les 2 sur une balance), parce que le prix de la cannette de jus d’orange est le même que celui de la canette de bière (j’ai vérifié chez 10 épiciers parisiens), la fiscalité est la même (j’ai vérifié auprès du ministère des finances) !!! Avis à la population musulmane endormi, réveillez vous, les commerçants qui vous vendent des canettes de jus d’orange sont des menteurs, des illusionnistes.... en vérité, ils ont mis de l’alcool dedans... faites attention, vous allez tous finir en enfer !!

      Franchement c’est dommages d’avoir perdu tant d’énergie juste pour une démonstration qui ne tient pas la route une seule seconde (si ce n’est pour les ignorants comme toi).

      Si tu avais eu la sagesse de mener tes recherches de façon impartiale et objective, tu aurais compris ô combien était grande la différence entre l’intérêt bancaire et le profit dans une Mourabaha.
      Si tu avais étudié la Mourabaha, tu aurais vu combien elle se distingue d’un crédit à intérêt dans :
      - sa nature juridique
      - le traitement du défaut de paiement
      - le traitement du paiement par anticipation (spécifiquement dans la Mourabaha avec différé de paiement)
      - la gestion du risque
      - le processus même de l’opération
      - etc...

      Si tu avais lu avec objectivité les instructions fiscales, tu aurais vu qu’il était question de faire UNE ASSIMILATION FISCALE UNIQUEMENT, et non de faire UNE ASSIMILATION JURIDIQUE... parce que ceux qui essaient de faire une vraie mourabaha actuellement se rendent compte de la réalité des transactions (et OUI, il faut faire 2 VRAIES transactions commerciales avec tous les risques qu’elles comportent.. et OUI, on ne se contente pas de PRETER de l’argent)
      L’assimilation fiscale n’est là que pour des raisons de compétitivité...

       
    • #251921
      Le Novembre 2012 à 02:35 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Je ne me reconnais pas dans votre paragraphe sur la bière et le jus d’orange.

      Je remarque néanmoins votre mauvaise foi. Le coût de la mourabaha (ou plutôt financement comme l’écrit cheikh Patel) augmente selon le temps. De même pour le crédit traditionnel (toujours un financement). Et c’est tout à fait la définition de l’usure. Je ne suis pas le seul à l’affirmer, Imran Hosein fait de même, et plein d’autres.

      Enfin, il est faux de dire que l’absence de TVA est liée à une volonté de rendre compétitif le secteur : j’ai répondu plus haut (on remarquera que votre commentaire en a totalement fait fi, sûrement dans une volonté de mieux me discréditer).

      Je finirai ici : un jour, nous serons tous jugés. Il n’y aura certes pas d’orgueil du vainqueur sur le vaincu, mais la simple rétribution des actes. Que chacun fasse attention. Moi, je ne travaille pas pour une organisation financière islamique. Je n’ai donc pas d’intérêt particulier à dire qu’elle est halal ou haram. Je me fiche bien d’être propriétaire ou de rouler en berline neuve... Je suis objectif. Et je me rends compte que son nom d’islamique est une usurpation et j’essaie de le faire savoir. Que chacun donc fasse attention à son au-delà. L’usure, c’est la guerre à Son Seigneur.

      Il est dommage que tant de musulmans croient en une prétendue finance islamique alors que toute la finance est chapeautée par on-sait-qui. Mais vous, vous y croyez, bien que je montre que les banques islamiques se financent en DOLLAR - donc à la FED et moyennant un petit taux... Non ? Ca ne vous inspire rien ?

      "Dis-leur : "Attendez ! Je suis avec vous à attendre"" (Le Mont Sinaï, sourate 52, verset 51)

       
    • #252021
      Le Novembre 2012 à 11:09 par Alan
      La finance islamique dévoilée

      @ l’auteur..
      Encore une fois, tu n’as qu’une seule envie c’est de justifier et d’expliquer ce dont tu es déjà convaincu "la finance islamique n’est qu’un leurre, mourabaha = crédit ribawi"

      Une règle fondamentale de fiqh al mou’amalat en matière de transaction : "tout est permis sauf ce qui est explicitement interdit".
      En gros pour ton information dans la Mourabaha, le vendeur d’un actif a tout à fait le droit de définir le Prix de son actif en fonction du temps avant la vente elle même. Par exemple, tu peux imaginer un commerçant qui a dans sa boutique 2 étiquettes sur ses produits :
      - une étiquette A avec un prix par exemple de 100 pour le paiement au comptant.
      - une autre étiquette B avec un prix par exemple de 120 pour le paiement en 5 fois.
      Jusqu’ici il est question de la définition du prix de l’actif avant . Si tu trouves quelques choses dans le fiqh qui interdit de définir un prix de la sorte, alors OK, je serai à 100% d’accord avec toi. Si tu ne trouves rien, alors réinterroge ta science (ou ta conscience) et min fadlik arrête de jouer les apprentis mouftis derriere ton clavier.

      Tant que la transaction n’est pas conclue, rien n’interdit au vendeur de définir le prix de son actif comme il veut.
      En revanche, une fois la transaction conclue la relation entre acheteur et vendeur change. (et là aussi, tu te dois de connaitre quelles sont les règles islamiques qui définissent les conditions d’une transaction, d’un contrat)
      Si tu as choisi le prix de l’étiquette A, très bien la transaction est conclue et on en parle plus.
      Si tu as choisi le prix de l’étiquette B (120 payable en 5 fois), la transaction est conclue, tu as donc une dette envers le vendeur. Si quelques temps plus tard, tu changes d’avis, finalement tu veux tout payer en 1 seule fois. Tu retournes voir le vendeur et tu devras lui payer 120 (et non 100 !). Si tu retournes le voir plus tard et tu lui demandes de payer finalement en 8 fois et non en 5 fois, s’il accepte d’allonger le délai, il n’aura pas le droit de changer le prix, donc ça sera 120 payable en 8 fois !
      Donc tu vois bien ici toute la différence entre une transaction ribawiya (le prix change en fonction du temps post transaction) et une transaction islamique (le prix de la Mourabaha ne peut plus changer post transaction).

      Oui Allah a déclaré à la guerre à ceux qui s’adonnent au Riba ! (qu’Allah nous en préserve)
      Mais là encore, ton propos démontre ton ignorance sur la définition même du riba

      wa Allah u a’alam !

       
    • #252044
      Le Novembre 2012 à 12:01 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Exposez-nous votre définition de riba car ça commence à bien faire de me qualifier d’ignorant. J’attends que vous fassiez le travail derrière. Définissez-la. Et pas de copier-coller.
      Dans votre exemple, vous parlez d’un même produit qui serait vendu 100 au comptant et 120 à crédit, ou bien il s’agit de deux produits différents ?

       
    • #252050
      Le Novembre 2012 à 12:09 par Alan
      La finance islamique dévoilée

      toujours @ l’auteur

      sahbi, je ne suis pas de mauvaise fois en occultant la TVA, puisque je t’ai répondu. Mais tu es tellement convaincu que quoi qu’on te dise, tu es déjà fixé.. C’est l’effet des vidéos de Imran Hossein ou de Cheikh Pascal HILLOUT ;-) ?? (j’ai néanmoins plus de respect pour le premier que le second ;-)

      Je t’ai dit il est question de faire une assimilation FISCALE uniquement (et non une assimilation JURIDIQUE).
      C’est clairement stipulé dans ce que tu as toi même encadré, le point 13 "sur le plan fiscal".
      Si on laisse la fiscalité du commerçant classique s’appliquer, ça gonfle immédiatement le prix de l’opération... Après on va dire le banquier islamique est TROP GOURMAND ! hors il n’en est rien. C’est le fisc qui prendrait 20% de taxe ! Au Maroc, en 2007 lorsqu’ils ont lancé les produits alternatifs, ils était 20% plus cher à cause notamment de la fiscalité appliquée... donc quasiment invendable.

      Les intérêts ont une fiscalité spécifique.. On n’y peut rien, c’est comme ça.
      Alors tant que faire se peut, si la fiscalité des produits islamiques est au moins alignée sur celle du riba on s’en fiche. ce n’est pas le plus important (si le prix du jus d’orange est le même que la bière... ça ne change en rien la halalité du jus d’orange... j’espère que tu as compris maintenant le sens de mon propos).
      et pour un tas d’autres choses, il y a une fiscalité spécifique (alimentation, service, etc...) quel est le problème à avoir une taxation spécifique de la Mourabaha ? on s’en fiche, ce n’est pas le prix final (sauf s’il y a ABUS) qui fait la halalité de la transaction ! c’est la transaction elle-même.
      Arrete donc de faire des analyses bidons sur le contenant... mais regarde le contenu et essaye de le comprendre au lieu de reprendre des choses de Ch. Patel et des les interpréter, et de leur faire dire ce que tu veux en les déformant, en les sortant de leur contexte, sans chercher à comprendre.

      Et encore un petit détail de forme, si tu comprenais bien ce que tu lisais, tu ne dirais pas que A. Hassoun est le VICE PRESIDENT (VP) de Moody’s comme s’il avait été le n° 2 de Moodys... Chez Moodys la notion de VP est particulière, ils ont un tas de VP credit officer...
      enfin bref tout ça juste pour dire attention à ce que tu lis et ce que tu dis !

      Allah yahdina !

       
    • #252071
      Le Novembre 2012 à 12:47 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Veuillez répondre à la question relative à votre exemple.

      Dans votre exemple, vous parlez d’un même produit qui serait vendu 100 au comptant et 120 à crédit, ou bien il s’agit de deux produits différents ?

       
    • #252165
      Le Novembre 2012 à 15:15 par Alan
      La finance islamique dévoilée

      Maintenant c’est à moi de définir le Riba.. C’est toi qui nous fait tout un flan pour démontrer par A+B que Mourabaha c’est du Riba déguisée en mêlant proft, temps, riba et je ne sais quoi d’autre pour faire tenir des arguments qui ne tiennent pas debout... et maintenant c’est à moi de te donner la définition du Riba ?
      tu plaisantes ou quoi ? c’est toi qui fait des articles "de savants" sur internet et c’est moi qui doit te donner la définition du riba ! tu te discrédites tout seul mon ami.
      C’est toi qui te permets de critiquer Ch. Patel et c’est moi qui toi t’apprendre ce qu’est Riba ?

      tu aurais peut être du commencer par ça avant de te lancer dans un article qui n’a aucun sens !

      Allez je te donne un indice, il est question de Riba Al Quran... "surplus sur le montant prêté et conditionné dans le contrat de prêt". (je ne parle pas d’une autre forme de Riba ici).

      Maintenant si tu me dit que Mourabaha c’est un contrat de prêt, tu n’a rien compris ou tu n’a jamais lu de ta vie un contrat de Mourabaha.

      Si tu me dit que le Profit de la Mourbaha c’est la même chose que les intérêts.. Je te réponds :
      - TOTALEMENT FAUX sur le plan juridique, donc profit de la Mourabaha 100% halal
      - TOTALEMENT VRAI sur le plan comptable et fiscal, et alors est ce que ça change la halalité de l’opération ? NON sinon le jus d’orange devient aussi haram que la bière parce qu’il coute le même prix....

      sinon comme tu n’es pas un ignorant mais plus sachant que les autres puisque tu te permets de faire des articles en t’improvisant apprenti moufti, sors nous le texte, la source qui démontre que c’est haram... sinon abstient toi et revient à un peu plus d’humilité (et surtout présentes tes excuses à Ch. Patel, tu en sortiras encore plus grandi)

      Dans l’exemple donné avec 2 prix 100 ou 120, il s’agit bien de 2 prix pour le MEME PRODUIT, sinon mon propos n’a pas de sens ici.

      Tout le monde est d’accord pour dire que la Mourabaha n’est pas le meilleur produit financier islamique. Mais si tu creuses un peu l’histoire de la Mourabaha et plus largement la manière dont s’est développée la finance islamique dans ses contextes juridiques, réglementaires et financiers, tu comprendras un peu plus les choses.
      Il y a tellement de choses à dire encore mais l’heure de salat ’Asr me presse.

      On attend avec impatience ta réponse.. allé à toi.

       
    • #252345
      Le Novembre 2012 à 18:39 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Ceci est mon dernier message sur cette conversation. Ensuite, chacun devra faire son choix en son âme et conscience. Ou bien on suivra mon avis, qui est l’avis majoritaire qu’on retrouve sur ce site, ou bien on suit celui de mes 2 principaux contradicteurs. Quoiqu’il en soit, nous en répondrons un jour. Que chacun, donc, fasse le bon choix !

      Je me permets néanmoins de répondre brièvement.

      "tu aurais peut être du commencer par ça avant de te lancer dans un article qui n’a aucun sens !"

      En fait, j’avais bien donné une définition que je me suis permis de rechercher dans les textes des organisations internationales. On pourra la retrouver dans mon article très aisément puisque je l’y ai mise plusieurs fois. Je voulais juste votre définition, que vous ne donnez pas, bien entendu.

      "Dans l’exemple donné avec 2 prix 100 ou 120, il s’agit bien de 2 prix pour le MEME PRODUIT, sinon mon propos n’a pas de sens ici."

      Donc vous nous dites qu’au comptant c’est 100 et qu’au crédit 120. C’est de l’usure pour moi et pour la plupart des gens. Je serai effaré que vous ne disiez pas la même chose. En tout cas, si vous me répondez, je vous lirai, mais ne répondrai plus.

      Encore une fois, et je m’adresse à toi lecteur, je suis un citoyen banal. Je ne suis pas banquier, je ne travaille pas dans la finance islamique, je ne cherche pas à posséder une voiture neuve, ou à être propriétaire. Je me moque de tout cela. Je suis quelqu’un de tout simple. Que chacun fasse son choix désormais, j’en ai fini.

      "54.10. Et Noé implora son Seigneur en ces termes : « Je n’en puis plus ! Viens au secours de Ta religion ! »"

       
    • #252691
      Le Novembre 2012 à 01:13 par anonyme
      La finance islamique dévoilée

      Enfin, il était tant que tu arrêtes. Tu n’aurais même jamais du commencer.
      La seule chose que tu as à dire en guise de conclusion c’est "ton opinion est celle de la majorité". Mais de quelle majorité tu parles ? la majorité des ignorants comme toi ? je ne comprends pas.
      Tu dis que tu as donnée une définition du riba que tu t’es permis de "rechercher dans les textes des organisations internationales"... oulala, quel travail !
      désolé j’ai beau relire ton texte, je ne vois pas la définition, ni les sources.
      Tu n’as donc rien lu, ni même la définition que moi je t’ai donné malgré tout : "de Riba Al Quran... "surplus sur le montant prêté et conditionné dans le contrat de prêt". (je ne parle pas d’une autre forme de Riba ici)."
      c’est bien écrit plus haut, non ?

      Encore une fois, tu ne lis que ce qui t’intéresse pour faire dire aux textes que ce tu penses. mais tu ne cherches pas la vérité... tu ne cherches à démontrer que TA (fausse)vérité.

      Tu as quand même l’honnêteté de dire "’c’est de l’usure pour MOI" ! oui pour toi, nous l’avions compris. Mais tu n’es pas prophète que je sache, donc ce que tu dis ne fait pas office de règle. Sors nous le dalil et on sera tous d’accord avec toi.
      Si tu n’en a pas, abstient toi de parler et contente toi d’apprendre auprès des autres.
      Ce n’est pas parce que quelques autres ignorants comme toi sont venus te féliciter sur ce site ou le tien que ça veut dire que la plupart des gens pensent comme toi... et même si c’était vrai, en quoi cela signifierait que tu as raison ?

      Tu en as fini, il était temps. Tu n’aurais même jamais du commencer soubhanaAllah. Il suffit d’avoir un blog et voila on devient apprenti moufti et on raconte n’importe quoi !
      J’espère que tes lecteurs auront la lucidité d’interroger les textes et les vrais savants... et non les pseudo "sachant" de ton espèce. Par Dieu,tu ne te rends pas compte du tort que tu te causes et de celui que tu causes à ceux qui te lisent.

      Le ’ilm, le droit musulman ne sont pas une question de sentiment, ni d’émotion. Les enseignements tirés des pratiques de notre Prophète (SAWS) ne sont pas là pour nous faire plaisir. Venir les démonter comme tu fais est vraiment dangereux.
      Très franchement, tu aurais mieux fait de dépenser ton énergie pour proposer une alternative à ce qui ne te convient pas.. car bien entendu, la critique est toujours facile, de même que la fuite... mais la proposition constructive c’est plus compliqué... n’est ce pas !

       
  • #250748
    Le 30 octobre 2012 à 15:41 par Riba interdite mais participation ou action économique permise (...)
    La finance islamique dévoilée

    A l’écoute de Cheikh Imran Il me semble que la seule finance admissible en Islam est une finance participative par tous moyens possibles (rendre un travail, bref rendre quelque chose en échange qui intégre une action participative càd que si je te prète de l’argent sans usure mais en échange tu participe à une action économique qui produit de la plus value ...... Nous voyons donc que c’est toout un autre référentiel socio-économique et un tout autre montage structurel économique qu’il faudra échaffauder pour abolir ces enrichissements sans action .

     

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    • #252174
      Le Novembre 2012 à 15:31 par anonyme
      La finance islamique dévoilée

      Dans l’entretien d’Etienne Chouard en lien ci-après, ......C’est le TRAVAIL qui produit l’argent et pas l’argent qui produit de l’argent , l’argent ne produit rien du tout !
      Les candidats de la finance islamique feraient très bien d’écouter et ré-écouter les réflexions du Professeur Etienne Chouard :

      http://www.egaliteetreconciliation....

       
  • #250879
    Le 30 octobre 2012 à 18:18 par Jamiroquai
    La finance islamique dévoilée

    Tout ce que je peux dire à ce propos c’est que je regarde régulièrement une émission sur... bloomberg tv (chaine on ne peut plus libérale et ....) qui s’appelle "faith and finance".Ca me parait un peu suspicieux qu’en l’espace de 5 ans tout le gotta de la haute finance s’intéresse à cette forme de finance, je crois qu’ils sont devenus sophistiqués dans la manipulation , ils s’arrangent toujours pour que les victimes croient que ce sont leurs sauveurs !

     

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  • #267565
    Le 22 novembre 2012 à 14:10 par Nayeemah
    La finance islamique dévoilée

    Salam
    je vais être rapide, clair, précise, en gros simple :
    Posez-vous la question suivante :
    le premier homme qui a inventé l’argent papier, qu’est ce qu’il avait dans la tête
    Une situation simple à imaginer :
    Deux mecs ont chacun un jardin. Le premier cultive ses légumes etc et remercie Allah car ce n’est pas sa richesse à lui mais à Allah bien sur. Son jardin est bien fournit hamdoullah.
    L’autre cultive ses légumes mais est ingrat envers Allah et se dit que c’est lui qui a travaillé il mérite son du, à croire que c’est lui qui a inventé les légumes m’enfin... Boom demain plus rien dans son jardin.
    et là, tada, il veut voler son voisin mais comment ? En faisant croire que l’idée qu’il a mis au point est ingénieuse histoire d’endormir son voisin et oui...
    Il prend un papier un stylo et de là, il rempli son jardin avec les légumes de son voisin.
    On est tous d’accord, c’est du vol camouflé.
    Mais maintenant on va changer la situation de départ légèrement :
    Deux mecs ont chacun un jardin comme je l’ai dit plus haut : sauf que là, le mec qui remercie Allah est éprouvé et n’a plus rien dans son jardin histoire qu’il supplie Allah de l’aider pour tester sa foi, car c’est fort possible, je ne vous apprends rien, enfin j’espère...
    l’autre mec , lui a un jardin bien fourni même s’iln’a pas remercié Allah , et c’est aussi pour le tester, car on est testé de plusieurs façons, avec une abondance de biens ou une privation etc etc ....
    Le mec qui n’a plus rien n’inventera pas l’argent papier arnaqueur corrupteur vicelard et j’en passe et des meilleurs il va continuer à supplier Allah pendant que l’autre lui dira qu’il peut l’aider, non pas en lui donnant quelques légumes de son jardin car c’est un radin, il va lui donner un papier ou c’est marqué un chiffre 4, par exemple, et lui dire de l’échanger contre lui, contre 4 légumes de son jardin. En gros, il lui donne 4 légumes c’est pareil, mais non, il place un intermédiaire appelé : papier
    et cet intermédiare aura le role de régulateur de richesse car le voisin qui suppliait Allah n’avait rien dans son jardin et se retrouve avec des légumes sans avoir travaillé finalement
    Ca revient à dire que ce papier ( dollar, euro, etc... ) témoigne de l’injustice d’Allah dans la distribution de ses richesses, qu’Allah nous pardonne.
    Que pensez alors des banques, islamiques ou non ?



    _

     

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    • #270993
      Le Novembre 2012 à 13:03 par AGESC
      La finance islamique dévoilée

      Salam

      Toute banque est mauvaise ; il suffit de s’intéresser à la définition du concept : elles ne font que le commerce d’argent et c’est en cela que leur activité est néfaste.

       
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