En 1964, la banque américaine Citigroup s’était implantée en Grèce en son nom propre, sans faire l’acquisition d’un établissement national. Aujourd’hui, sa direction annonce qu’elle va s’en aller.
« L’environnement actuel requiert de s’adapter (…) nous allons porter davantage l’accent sur l’investissement, les produits financiers et les cartes de crédit », a déclaré à Reuters une porte-parole de la filiale grecque de Citi. Dans le détail : « Citigroup va fermer toutes ses agences en dehors d’Athènes et de Thessalonique, soit 16 sur 37 ».
Comment les banquiers européens et les politiciens ne Bruxelles peuvent-ils faire croire que la Grèce restera dans la zone euro ? Il ne fait pas le moindre doute qu’un calendrier est respecté, permettant aux rats de quitter le navire avant qu’un froid glacial ne règne sur le pont européen.
Attention à l’Oncle Sam… un fieffé menteur
Pendant ce temps, les Allemands cherchent timidement à rapatrier leur or soi-disant confiné dans d’immenses coffres-forts à New York. Voilà la clé de la soumission d’Angela Merkel à la Haute finance new-yorkaise ! Une grande partie de l’or de l’Allemagne avait été achetée à partir de 1951 et il est stocké depuis à New York, Londres et Paris.
Dans la perspective de la mort des devises papier, il faut bien se préparer et donc, chercher à récupérer le précieux métal qui ressemble déjà à une précieuse devise.
Connaissant la fin tragique de De Gaulle qui avait exigé le rapatriement de l’or de la France stocké à New York (la CIA lui a offert le financement de Mai 68 et un certain député vert doit se souvenir de l’histoire de certaines valises bourrées de papier comme nous l’exprimait personnellement un témoin de l’époque travaillant pour "les services"), les financiers et politiques allemands demandent timidement à l’Oncle Sam de bien vouloir leur rendre 150 tonnes par bateau en petite quantité, au cours des prochaines années. La Allemands voudraient… le faire fondre et vérifier sa pureté dans des lieux tenus secrets. On ne sait jamais avec ces Américains…
A ce train là, chacun comprendra que la crise n’est pas arrivée à son terme et que l’Allemagne n’a pas fini de payer et de faire payer les autres. Ceux qui pensent que les Etats-Unis n’ont plus besoin de l’Europe se trompent lourdement. cela viendra, mais pas encore.