On a lu cette tribune de Dylan Farrow dans le L.A. Times qui dénonce l’impunité de Woody Allen et on vous la conseille.
« Nous sommes au cœur d’une révolution. Des accusations contre des responsables de studios et des journalistes, jusqu’aux femmes de chambres dans les hôtels qui relatent des abus dans leur travail, les femmes exposent la vérité et les hommes perdent leur travail. Mais cette révolution est sélective. Je maintiens depuis longtemps que, lorsque j’avais 7 ans, Woody Allen m’a emmenée dans un grenier, à l’écart des babysitters qui avaient reçu l’ordre de ne jamais me laisser seule avec lui. Il m’a ensuite agressée sexuellement. J’ai raconté la vérité aux autorités à l’époque, et je la raconte, inchangée, depuis plus de 20 ans. Comment se fait-il qu’Harvey Weinstein et d’autres célébrités accusées aient été écartées d’Hollywood, tandis qu’Allen vient de signer un contrat de distribution à plusieurs millions de dollars avec Amazon, approuvé par l’ancien cadre d’Amazon Studios Roy Price avant que ce dernier ne soit suspendu pour des accusations de comportements déplacés ? Le dernier film d’Allen, Wonder Wheel, est sorti au cinéma le 1er décembre. »